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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

A mille mille au dessus de toute politicaillerie le jeune philosophe François-Xavier Bellamy parle de la signification profonde de Notre-Dame de Paris.

Cette image d'accroche est celle d'un tableau, presque visionnaire, proposée au public il y a deux mois, par notre ami Mick Desgranges.

Cette image d'accroche est celle d'un tableau, presque visionnaire, proposée au public il y a deux mois, par notre ami Mick Desgranges.

Le lecteur que ma présentation, quoique brève de l'interview de F-X Bellamy, trouverait superflue peut passer directement au lien avec avec l'orateur. LS).

 

Le discours de F-X Bellamy partant de l'événement tragique que l'on sait va plus loin que tout ce que j'ai lu et entendu depuis hier. Bellamy parle de Notre Dame comme d'une image de la France et peut-être lui reprochera t'on d'en faire une idole. A tort. Je pense que ce grand létré de jeune philosophe pense l'image, ici, dans le contexte comme on s'exprimait au XVI ème siècle où l'on disait « idole de la France ».Je crois me souvenir que les auteurs de la Pléïade parlait de « l'idole de la France au sens de Symbole (eidolon chez les Grecs). Notre Dame de Paris donc n'est pa s donc une simple image au sens d'une photographie vulgaire de touriste mais comme un symbole profond de la France, tel qu'on est en train de le perdre dans notre pays gavé d'idéologies « déconstructrices ».

Je copie ce que j'extrais d'un dictionnaire érudit, et qui me paraît adéquat à une bonne compréhension :

« Le français image est calqué sur le latin imago. Ce dernier terme ne transcrit lui même qu'assez pauvrement les multiples échos induits par le vocabulaire grec de l'image, qui est avec eidôlon [εἴδωλον], eikôn [εἰκών], phantasma [ϕάνταὓμα], emphasis [ἔμϕαὓιὖ], tupos [τύποὖ], etc. plus riche et beaucoup plus évocateur que le latin. Or aucun de ces termes n'est l'exact équivalent de notre français image, et ils ne sont pas non plus équivalents entre eux. De là de sérieuses difficultés de traduction, qu'il s'agisse de ce que représente un dessin ou de ce qui se présente dans un miroir. Car cette richesse n'a rien de fortuit : loin d'être simple, l'image est par elle-même quelque chose de plural et d'ambigu; ce n'est ni une chose, ni un concept, mais « un visible qui donne à en voir un autre »; visible de second degré qui peut même n'être pas le résultat direct d'une sensation, mais un produit de la mémoire ou de l'imagination. De plus, la manière dont on a conçu l'image a beaucoup évolué en fonction des théories qu'on s'est fait de la vision et des découvertes successives de l'optique. De là d'autres méprises possibles, car même pour un terme dont la traduction par « image » semble naturelle, toute interprétation anachronique peut conduire à manquer le sens d'un passage par suite d'une méprise proprement culturelle ».

 

Cette video mérite d'être écoutée, et entendue, c'est-à-dire appréhendée par l'entendement. (Le Scrutateur)

 

https://www.facebook.com/fx.bellamy/videos/595654144271411/?v=595654144271411

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