4 Décembre 2018
Xavier Raufer n'est pas un perdreau sortant du nid. C'est un homme d'intelligence et d'expérience. De son vrai nom Christian de Bongain, né en 1946, il est un essayiste français.
« Après avoir été militant d'extrême-droite dans les années 1960, il devient formateur et expert en questions de criminalité. Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine, notamment avec Alain Bauer, et participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées ». (source Wikipedia).
Il publie deux articles dans Atlantico, qui devraient ouvrir les yeux à ceux qui, (y compris des contre-révolutionnaires en chambre), arguant des fautes commises par Emmanuel Macron et son gouvernement depuis son élection à la présidence de la république, rallient sans réfléchir le clan des révolutionnaires, qui sont en train de pervertir le mouvement initial des gilets jaunes, en l'amenant à servir à l'instauration du désordre auquel nous assistons actuellement en France.
Comme M.Raufer j'ai eu de la sympathie pour le mouvement GJ. Il paraît que 82% des Français sont favorables au mouvement.
Méfiance à l'égard des sondage. Car moi je ne suis pas pour ce qui s'est passé, et pour ce qui se prépare, pas plus que X. Raufer, et beaucoup d'autres comme on va s'en apercevoir très vite.
Anti macroniste, je n'en suis pas moins attaché aux formes juridiques qui régissent la nation française, même, et surtout, en ce moment où elle ne se porte pas bien. Il y a en France un gouvernement, E.Macron en est le président. Sa façon de gouverner ne me plait pas. Il est cependant sinon l'autorité légitime, au moins l'autorité légale. C'est avec ce pouvoir là que l'on peut et doit négocier. Faute de quoi on s'achemine vers le désordre, et sa suite inévitable l'anarchie dont la suite, la nature ayant horreur du vide, engendrerait la dictature.
Répondre NAN ! À ce propos mesuré relève de l'infantilisme, et non de la maturité poltique.
La dictature. Non pas celle des « bons »gilets jaunes, mais celle de la canaille révolutionnaire d'extrême gauche qui donne la mesure de son extrémisme et de sa violence brute et sauvage.
« Les bons gilets jaunes » ? Mais, cette force est une force inorganisée. Elle n'est même pas capable de désigner de représentants pour une négociation avec le pouvoir . Ceux qui l'avaient été ont renoncé a exercer cette responsabilité, à cause des menaces de mort qu'ils ont reçu d'autres « gilets » … noirs ceux-là.
Nous aurons, hélas à revenir sur tout cela. Pour n'être pas trop long, je laisse immédiatement à la lecture indispensable, et fort bien argumentée de Xavier Raufer. (Le Scrutateur)
Deux articles dans "Atlantico"
RÉVOLTE POPULAIRE: mépris de l'Histoire,issue désastreuse
• Après le marasme de samedi en sommes nous vraiment arrivés à un moment où
les forces de l'ordre ne peuvent plus contenir unmouvement insurrectionnel ?
https://www.dropbox.com/s/3xyg2i7ft5i8wzx/Atlantico-nov.dec.18.pdf?dl=0