Pour Jean-Frédéric Poisson, Emmanuel Macron doit démissionner.

Le général de Gaulle distingue les deux Causes qui peuvent conduire à la disparition<br /> d’une Nation et de la civilisation qui la fait vivre.<br /> <br /> Dans des entretiens récents, deux philosophes évoquent l’état de délabrement de notre pays : <br /> Alain Finkielkrault, tirant un bilan (provisoire ?) des tristes événements actuels en France, <br /> analyse surtout les causes internes du chaos et du déferlement de violence qui provoquent <br /> le désarroi autant que la colère : l’incapacité du gouvernement à gérer une situation de crise,<br /> l’entêtement conduisant au refus du dialogue, au mépris et à la désunion.<br /> <br /> Jean – Frédéric Poisson, rappelant la faillite de l’état, invite tous les français qui le veulent, <br /> à se joindre au mouvement de résistance qui s’organise autour du bien commun par un <br /> accord sur l’essentiel : la famille et la condition féminine, celle des enfants, la liberté de religion <br /> et le respect du principe de laïcité, notamment dans l’école de la République.<br /> Ce qui lui parait indispensable à l’unité et la survie de la Communauté Nationale.<br /> <br /> Mais s’il insiste sur ces points, c’est qu’en outre, il est conscient des menaces externes qui <br /> font craindre le pire pour l’avenir du peuple de France : la stratégie d’invasion progressive du<br /> territoire, programmée de longue date (1983), par une culture islamique de substitution aux<br /> fondements chrétiens de notre civilisation. <br /> « Notre » Président a -t- il l’intention de s’y soumettre et de signer la capitulation prochaine, <br /> à Marrakech, aux bons soins de l’ONU ?<br /> <br /> De tels soubresauts de l’histoire d’une Nation sont-ils imprévisibles, à l’instar des séismes,<br /> ou peut-on tenter d’en déterminer les ressorts communs, pour en prévoir les risques et en limiter les conséquences ?<br /> Dans un court extrait sur la Foule,cité dans la Pensée du jour Scrutateur,Charles Maurras recherche les racines du mal funeste dont La Fontaine aurait dit :<br /> «Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient atteints » …<br /> <br /> Un flot de volontés individuelles sans lien, émues et oscillantes sous des impulsions individuelles désunies, ou sous des impulsions collectives irraisonnées, n'a rien d'humain. <br /> Une foule n'est pas un homme, ce n'est pas non plus une société d'hommes […] <br /> Elle est ordinairement régie par des lois mécaniques qui la font ressembler, <br /> plus qu'à toute autre chose aux boules du billard, au ludion du bocal. <br /> <br /> Pour humaniser, pour élever à la conscience, à la mémoire, à la volonté, une association d'hommes en tant que groupe social, une mise en ordre (et en ordre vivant, c'est-à-dire une organisation), est indispensable : <br /> -des corps d'Etat y doivent représenter la conscience ; <br /> -leur permanence, leur stabilité, leur tradition doit correspondre à la mémoire ; <br /> -leur pouvoir personnel d'entreprendre et de progresser, à la volonté. <br /> <br /> Si le pouvoir est émietté, il ne se connait pas, il ne connaît ni son devoir, ni son pouvoir, il n'a pas plus conscience du bien et du mal que n'en a conscience une foule : <br /> Comment serait-il moral ? »