22 Décembre 2018
Après avoir écouté cet entretien, me revient en mémoire le propos d'un penseur révolutionnaire ( non marxiste) Joseph Proudhon réfléchissant sur le développement de la crise de civilisation déjà présente au XIX ème siècle, et qui produit en 2018 ces spasmes de plus en plus douloureux que nous ressentons : « Ce n'est pas la révolution vers quoi nous avançons, c'est la mort ».
Ecoutons Finkielkraut parler du monde où nous vivons avec le jeune Mathieu Bock-Côté. Son analyse est aussi lumineuse qu'inquiétante.
Mais Finkielkraut n'est pas un prophète de malheur. Il est, dans la tempête, un pilote de métier, tendu vers les solutions les plus aptes à assurer le salut.
Certes, philosophe il est, et son propos demande quelque attention. Mais il sait qu'il ne s'adresse pas à un amphithéâtre de Sorbonne, et adapte le discours à un public plus vaste de ceux qui, sur le navire, préfèrent les directives les mieux adaptées pour surmonter les vents contraires au salut commun.
Encore faut-il que nous soyions attentifs, au moins pendant 45 minutes.
Je sais que parmi les lecteurs du Scrutateur, se trouve un lectorat volontaire pour comprendre, et agir.
Je vous fais confiance, chers amis. (Le Scrutateur).
https://lalettrepatriote.com/finkielkraut-le-gouvernement-craint-un-embrasement-des-banlieues/