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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Et si Philippot roulait en réalité pour Macron ?

Et si Philippot roulait en réalité pour Macron ?

Et si Philippot roulait en réalité pour Macron ? Car comment se préparer à prendre une claque tout en brouillant les (bonnes) cartes autrement qu’en si prenant comme… Philippot-popo ?

 

L’analyse de Capital (qui peut se résumer ainsi : opportuniste et cavalier du vent, Philippot cherche à occuper le terrain en s’appropriant « les Gilets jaunes » pour mieux se ramasser à l’arrivée) est tout ce qu’il y a de plus pertinente. L’essentiel n’est-il pas de faire parler de soi ? Il va sans doute rendre un petit service à Macron dont les élections dites « européennes » seront vraisemblablement le chant du cygne, après le fiasco comptable de la suppression de la taxe d’habitation et le fiasco mécanique du prélèvement à la source qui montre à quel point le titre d’Inspecteur des finances en France est proche voisin de celui d’Auguste (du moins sur la piste d’un cirque).

 

Mais qu’est-ce qui peut bien rapprocher ainsi Philippot de Macron pour que le premier fasse office de parachute de secours pour le second pensant peut-être lui épargner de s’écraser au sol : qu’ils soient énarques tous les deux ? Car ce ne peut pas être que la haine envers Marine Le Pen, quand même.

 

Il y a une autre explication à la programmation par Philippot de son propre naufrage : ce serait  que devant la certitude d’être proche ou égal à zéro là où la droite nationale et les gilets jaunes risquent - dans la plus grande confusion - de perturber le jeu de l’européanisme forcené, il fasse tout ce qu’il faut pour faire croire (en ce qui le concerne) à un échec attribuable à des raisons mécaniques et tactiques. Kolossal finesse en quelque sorte, comme Chirac, Villepin et Juppé en 1997 et comme Seguin lorsqu’il voulut se mettre en scène aux municipales à Paris.

 

Peut-être Philippot ne roule-t-il même pas pour Macron, après tout. Peut-être ne cherche-t-il à rouler que les Français, ce qui n’aurait rien de très original - surtout pour un énarque.


https://www.capital.fr/economie-politique/philippot-sapproprie-les-gilets-jaunes-en-deposant-la-marque-1321315

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L
Ainsi Monsieur Philippot prend-il soin de flécher le parcours de son fiasco à venir aux Européennes. Pitoyable, mais néanmoins comique.
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