15 Novembre 2018
Bon ! Jupiter c’est Macron ; Rantanplan, c’est Le Maire ; Dingo c’est Philippe, Édouard Philippe, et les Pieds Nickelés ce sont tous les autres. Mais qu’est-ce que le... Bololo (dont on apprend grâce à Boulevard Voltaire qu’il n’a rien avoir avec les petits lolos de Lola) ?
Eh bien quand on a lu l’article de Boulevard Voltaire sur Bibi, Doudou et le Bololo, on comprend mieux le caractère à la fois subliminal et très politique du message de Dingo. Car il ne s’agit de rien d’autre que d’un appel aux migrants - en novlangue, naturellement, car il faut s’adresser à eux avec un vocabulaire accessible à tous les Français (de demain) - pour les adjurer de rester tranquilles le 17 novembre. C’est un peu « les Français parlent aux Français », quoi ! Mais ce n’est plus « Ici Londres » sur la BBC, c’est Radio Paris. Or, comme chacun sait, Radio Paris ment.
Bref ! Quand, devant la porte de l’Élysée-Matignon, Gainsbourg devenait Gainsbarre, ce n’était certainement pas l’ivresse du pouvoir qui en était la cause. Mais quand Dingo entonne son très subliminal « Bololo de holà » on n’en espère pas moins qu’il va enchaîner avec « Je suis venu te dire que je m’en vais », comme le fit l’auteur des « Petits lolos de Lola » qui écrivit et chanta toutes sortes de chansons (y compris d’un goût parfois très douteux). Ah ! Si seulement Dingo avait parlé de « chienlit », il eût réveillé les morts et rallié les résistants à sa cause...
http://www.bvoltaire.fr/bibi-doudou-et-le-bololo/
https://youtu.be/u4Kj7rxBlSU