10 Novembre 2018
Le trois août 1914, la guerre commençait qui allait durer quatre ans. Quatre années d'épouvantes, sans doute les plus effroyables de l'histoire des guerres, jusqu'à cette date. ( Ici l'article dans son intégralité : ( sélectionner le lien puis cliquer ) http://www.lescrutateur.com/2014/08/aout-1914-une-tragedie-effroyable-et-l-amorce-d-un-suicide-europeen-avec-stefan-zweig-et-benjamin-britten.html
En vacances à Baden, par un clair après midi d'été, l'écrivain Stefan Sweig raconte dans ses mémoires, LE MONDE D'HIER, Souvenirs d'un européen ( éditions Belfond ), la façon dont il apprit la déclaration de guerre, de cette guerre qui devait engendrer celle de 1940-1945, lesquelles devaient entraîner la fin de ses illusions, et en 1943 son suicide, et celui de son épouse.
Sweig fut de ces grands intellectuels cosmopolites, « pourris » de ( vraie ) culture, dans la tradition des lumières, qui croyaient au progrès, pas seulement technique, mais des moeurs, consécutifs, précisément à l'expansion du savoir.
C'est l'effondrement, au moins apparent, de cet idéal qui devait entraîner également son désespoir, et sa mort.
Le dossier que je propose à votre attention commence par la proposition d'un lien qui nous conduit à Paris, il y a trois jours, où retentit, à Notre Dame de Paris, le tocsin ( qui s'éleva comme une plainte désespérée, en 1914, aux clochers de toutes les églises de France).
Il se poursuit par la publication d'un extrait des mémoires de Sweig, qui méritent d'être lus dans leur totalité.
Il s'achève par un extrait musical du Requiem de Benjamin Britten, qui vous est abondamment présenté plus loin, musicalement, mais aussi par des textes que je vous laisse découvrir.
Certains de ses documents sont photographiés. Pour les agrandir, il suffit de cliquer sur les images.
Je conseille de lire et écouter l'ENSEMBLE de cet article. Pour ceux qui n'en auraient pas le temps, je suggère d'écouter seulement le Libera me de l'oeuvre de Britten en cliquant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=O06a7sspY3c
E. Boulogne.