19 Novembre 2018
La contestation dite des « gilets jaunes » souligne très bien les aspects les plus négatifs à court terme de la politique du gouvernement Macron. Cela dans un calme relatif. C'est, jusqu'à présent un aspect encourageant de cette contestation.
Cela dit le mouvement faute de structuration risque de s'essouffler très rapidement. C'est au monde politique de réagir. Pour l'instant il piétine assez lamentablement, prisonnier des tabous installés en France par une certaine gauche, et une pseudo droite bien symbolisée par Alain Juppé, le maire de Bordeaux qui aujourd'hui apporte son entier soutien au gouvernement Macron/Philippe l'incitant à persévérer dans son entêtement.
Une alliance des partis contestataires Les LR avec Laurent Vauquiez, Debout la France de Dupont-Aignan, et le Rassemblement National de Marine Le Pen, est indispensable pour sortir de l'ornière où nous sommes tombés. Hélas ! cette dame et ces messieurs persistent à s'excommunier mutuellement.
Nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge.
Si cette secousse tellurique du Mouvement des Gilets jaune pouvait être le signal déclencheur de l'Union des droites (et des Français d'autres mouvances, mais libres par rapport aux idéologies mortifères installées) ce serait le service que ces gens là auraient rendu à la France. (Le Scrutateur).
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Voulant avoir «une réflexion honnête sur l'état de la droite», le président des Républicains a répété qu'il fallait «tirer des leçons du passé» et notamment des défaites électorales de 2017 si LR «voulait reconstruire». Reconnaissant que ses convictions avaient pu changer par le passé et qu'il avait été lui-même «amené à trahir» les idées de la droite «pour acheter quelque crédit, pour avoir des commentateurs louangeurs, pour pouvoir faire la dernière couv' de Libération», Laurent Wauquiez a appelé la droite à retrouver «sa colonne vertébrale». Appelant à entendre aujourd'hui les intellectuels «qui ont sonné le réveil en France et dans toute une partie du monde», à l'instar d'Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Chantal Delsol, Michel Onfray, a-t-il énuméré, le président de LR a jugé que la classe politique «n'avait pas été à la hauteur de ce réveil».
«Nous n'avons pas compris que se levait une nouvelle aspiration à ce que l'on redonne des repères, des fondations. Et nous avons cherché à tout concilier. Et nous avons cru que la politique pouvait continuer à être ce filet d'eau tiède qui conduit à des eaux saumâtres dans lesquelles on ne sait plus ce que l'on pense ni ce que l'on dit», a-t-il développé. «Et à l'arrivée vous êtes sûr qu'au pouvoir, c'est la trahison qui préparera des déceptions!» Dans ce contexte, Laurent Wauquiez a appelé à «profiter de cette période qui est au fond une opportunité» pour la droite pour «tout refonder» et «repartir de zéro» en «tirant enfin une bonne fois pour toutes les leçons de notre échec». «J'en suis convaincu les idées que nous portons sont majoritaires dans notre pays. Le doute n'est pas tant sur les idées de la droite mais sur notre capacité à faire», a-t-il ajouté en reprenant un message martelé pendant sa campagne pour la présidence des Républicains, il y a un an.
À ses yeux, Emmanuel Macron ne serait en rien «le renouvellement de la politique» mais «l'aboutissement de ce long détricotage de la politique française» où «tout se vaut». «Faire de la politique c'est autre chose que de dire que la France est une «start-up Nation», la France c'est infiniment plus», a-t-il détaillé, applaudi par la salle. «Conserver ce qui vaut et réformer ce qu'il faut», a répondu Laurent Wauquiez à la tribune, y voyant là une nouvelle occasion aussi de s'opposer à la politique d'Emmanuel Macron. «Ma détermination est infiniment plus grande que ce qu'il pense», a-t-il scandé. «La renaissance de la politique française ne se fera que sur les idées et la détermination à faire». Parmi celles-ci, la défense des racines chrétiennes de l'Europe, la défense de la nation et de «la transmission», ou encore l'opposition à l'élargissement de la PMA pour «éviter d'ouvrir toute boîte de Pandore».
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