Dans la Somme des «gilets jaunes» remettent aux gendarmes des migrants cachés dans un camion.

Obligation faite à tous les conducteurs circulant sur les routes de France, le gilet, de son vrai nom : gilet de HAUTE VISIBILITE et de SECURITE va enfin pouvoir servir au bien commun.<br /> <br /> Dans la navigation à vue, voire très courte vue (pas plus loin que le bout du nez) des autorités (lesquelles?),on pourrait, à la manière d'un Sully, dire que :<br /> « VISIBILITE et SECURITE sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vrais mines et trésors du Pérou".<br /> Car est-ce une contribution inestimable...du peuple, à l'essence même de la "vision politique mondialiste" d'Edouard Philippe, S/C du Président (ou vice versa) ? <br /> Ou le sursaut de quelque force vive, collaborant avec les "ouvriers de sécurité de la Nation, <br /> ne se résignant pas à sa destruction avancée.<br /> <br /> Celle dont la volonté nous est récemment révélée par un clip élyséen, dégoulinant de compassion pour des "migrants", victimes éternelles d'Européens racistes et xénophobes?<br /> <br /> Revivons-nous sur nos routes le "salaire de la peur",primé d'une palme d'or à Cannes ?<br /> Dans ce film de Clouzot,en Amérique Centrale, une compagnie pétrolière propose une grosse somme d'argent à qui acceptera de conduire deux camions chargés de nitroglycérine, à vitesse folle sur 500 Km de pistes pour éviter les chaos et l'explosion, afin d'éteindre un incendie dans un puits de pétrole. <br /> <br /> Faudra-t-il attendre que tout casse comme déjà à la Réunion, que tout passe et tout lasse,<br /> pour que les génies sûrs de leur gouvernail mais sans boussole, ne continuent leur dérive ainsi qu'un bateau ivre… Qui, finalement, regrette son port d'attache :<br /> <br /> Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, <br /> Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, <br /> Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses <br /> N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ; <br /> <br /> Libre, fumant, monté de brumes violettes, <br /> Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur <br /> Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, <br /> Des lichens de soleil et des morves d’azur ; <br /> <br /> Qui courais, taché de lunules électriques, <br /> Planche folle, escorté des hippocampes noirs, <br /> Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques <br /> Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; <br /> <br /> Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues <br /> Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, <br /> Fileur éternel des immobilités bleues, <br /> Je regrette l’Europe aux anciens parapets ! <br /> <br /> Arthur RIMBAUD

« Droit dans ses crottes » n’est pas ce qui a caractérisé nombreux politiques français, parfois même quelque Premier ministre, et même un certain préfet de la Guadeloupe ?