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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Selon Philippe Gomès : «70 % des Calédoniens voteront non à l'indépendance»

Selon Philippe Gomès : «70 % des Calédoniens voteront non à l'indépendance»

Philippe Gomès est un bon observateur de la situation en Nouvelle Calédonie, où un référendum sur « l'indépendance » ou non aura lieu le 04 novembre prochain. Selon lui, les « indépendantistes » n'ont pas le vent en poupe.

Philippe Gomès : «70 % des Calédoniens voteront non à l'indépendance»

(http://premium.lefigaro.fr/politique/2018/10/16/01002-20181016ARTFIG00285-philippe-gomes-invite-du-talk.php ).


 

INTERVIEW VIDÉO - Le député Union des démocrates et indépendants (UDI) de Nouvelle-Calédonie était l'invité d'Yves Thréard.

Les kilomètres aidant, c'est toutes proportions gardées qu'on a observé le remaniement ministériel depuis la Nouvelle-Calédonie: «Remaniement, le terme est excessif. C'est un ajustement conjoncturel où les équilibres politiques semblent avoir été pesés au trébuchet», ironise le député UDI de la collectivité française, Philippe Gomès. Invité du «Talk Le Figaro», l'ancien président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie avoue que c'est davantage le référendum sur l'indépendance de son territoire qui l'affaire ces derniers temps. «Sur le sujet, le président Macron a eu une phrase qui est un bel hommage: “La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie.” C'est une manière de dire son choix sans le dire», insiste ainsi le chef du principal parti anti-indépendantiste, Calédonie ensemble.

» LIRE AUSSI - Nouvelle-Calédonie: 5 questions sur le référendum du 4 novembre

Si l'élu reconnaît sur place, «quelques petites tensions», normales selon lui, avant un «scrutin attendu depuis quarante ans», l'issue, le 4 novembre prochain, ne fait pour lui aucun doute: «70 % des Calédoniens voteront non à l'indépendance!» Une prévision que corroborent les derniers sondages, d'une part parce que ce qui fonde le lien entre toutes les communautés présentes sur l'île, «c'est la France, que ce soit la langue, l'école ou les valeurs de la République», assure le parlementaire. Mais également parce que, trente ans après les accords de Matignon, «les évolutions dans l'accès aux services publics, le rééquilibrage, la reconnaissance de l'identité kanak, ont fait perdre de la substance aux revendications des indépendantistes.» Au point de convaincre jusqu'à une partie de la population autochtone, les Kanaks, de ne «plus se prononcer pour l'indépendance», assure Philippe Gomès.

Le danger chinois

Si le scénario le moins probable se réalisait cependant et qu'au soir du 4 novembre les Calédoniens se prononçaient en faveur de l'indépendance, «le nouvel État devra alors contracter un certain nombre de modalités de transition avec la France», rappelle le député. «Il ne pourra pas reprendre toutes les compétences du jour au lendemain.» Sur le territoire, seuls les compétences régaliennes telles que la justice, la police ou la défense sont encore exercées par l'État français. Également en jeu, les quelque 100 millions d'euros annuels de soutien apportés par l'État à la collectivité. Une manne financière qui s'arrêterait net, dès la proclamation de l'indépendance. «Ce serait un désastre intérieur en termes de qualité de vie, mais aussi parce qu'immanquablement nous serions recolonisés dans la décennie qui suit par la Chine. Un prédateur extrêmement déterminé dans la région», prédit Philippe Gomès.

Les accords de Matignon puis de Nouméa, tous deux constitutionnalisés, prévoient, en cas de refus de l'indépendance, la possibilité d'organiser deux nouveaux référendums. Un en 2020, puis un second en 2022. «Mais une fois que sept Calédoniens sur dix se seront prononcés, ils ne changeront pas d'avis. Ce ne sont pas des girouettes», se rassure l'élu UDI.


 


 

 

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L
Dans la perfidie « républicaine », un oui vaut deux ou trois non : autrement dit plus la proposition est malhonnête, plus l’adhesion - le oui - a valeur de souveraineté populaire, de vox populi, sacrée, définitive et immuable face à l’eterniTé, tandis que le non est populiste, ponctuel et suspect. Merda mundi, en quelque sorte ! Comme si « La République » n’etait qu’une infâme conjonction de gros mensonges et d’enormes filouteries.
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