22 Octobre 2018
Boualem Sansal est un écrivain algérien connu lançant un message d'une grande gravité, qui a du mal à être relayé par nos « élites » .
Après Michel Déon et Malika Sorel, Boualem Sansal s’est vu remettre le Prix Clara Lanzi par Jean-Marie Schmitz, président du Secours de France, le 26 septembre 2018, dans le cadre prestigieux du Salon d’Honneur de l’Hôtel National des Invalides.
Discours de Boualem Sansal le 26 septembre 2018 aux Invalides
« La situation de l’Algérie aujourd’hui est délicate. Elle est menacée d’éclatement et de disparition. Elle ne tient encore que par la corruption massive que le régime de Bouteflika entretient, pour maintenir un semblant d’état, ceci grâce à la rentre pétrolière, dont la plus grande partie est détournée par les dirigeants du régime et les oligarques qui leur servent de prête nom. Mais la rente pétrolière a fondu, et une nouvelle guerre civile est en route.
La France en sera directement et très durement touchée, vous savez cela. Vous le craignez mais il est bon, ici et en ce moment de le répéter.
De nos jours, il faut ouvrir les yeux et constater qu’elle n’est plus vraiment la France. Chaque jour, l’islam dans ses différentes versions radicales, wahhabistes, djihadistes, salafistes, s’enhardit, et telle une meute harcelant sa proie, lui arrache un morceau de chair par ci, par là, pendant qu’elle se vide de son sang. Et vient le moment, et nous y sommes, où vient le moment où la proie cesse de se débattre et accepte l’inéductable.
Je ne joue pas les Cassandre, mais j’ai une conclusion que je veux partager avec vous, en 3 points :
1 Nous sommes en danger et en passe d’êtres vaincus. L’Etat mortifère dans lequel se trouve l’ensemble du monde musulman, est l’axiome pour nous dire ce qui nous attend et atteint déjà largement nos banlieues.
2 Pendant que l’ennemi nous fait une guerre totale, nos dirigeants et vos élites inventent des histoires très nobles pour se dérober.
3 La France est le maillon faible, et l’islamisme s’y investit en totalité et partout. Ceux qui disent « Ne confondons pas les musulmans et l’islamisme », refont chaque jour leur lit.
Merci d’être venus m’entendre
Boualem Sansal