8 Septembre 2018
Pauvre Victorin Lurel ! Espérons qu’en 1848 il n’aurait pas pris position contre l’abolition de l’esclavage car « contraire à la législation » (en vigueur jusqu’en 1848). Dire Pauvre Victorin Lurel n’est du reste pas tout à fait juste car l’individu baigne au contraire dans le ravissement le plus épanoui, s’agissant de la considération qu’il a pour sa propre personne. C’est la raison pour laquelle son passe-temps préféré est de faire le mariole, ne perdant pas la moindre occasion de faire l’intéressant. C’est même cette disposition de son caractère qui lui a valu, en 2009, de prendre une posture plus intelligente que celles du préfet d’alors et du Secrétaire d’État à l’Outre-Mer - l’inoubliable Jégo. Il faut dire qu’en matière de vanité, Victorin Lurel tient à sa position dominante et que pour ne pas être pris pour le valet du dénommé Domota, il aurait été capable de n’importe quoi. Certes personne ne saurait dire pourquoi, entre le pire et le meilleur, il a choisi le meilleur. La seule explication possible, en dehors du pile ou face, ne peut être que l’illumination miraculeuse. Il est vrai qu’en s’opposant à la fois à l’autorité de « La République », incarnée il faut cependant l’admettre par deux cloches fêlées, et au très bolivarien Domota - qui, avec le concours d’une Taubira directement sortie des Enfers pour la circonstance, aurait pu enseigner le progrès social à Maduro lui-même - Victorin Lurel a pu un moment se prendre pour Hercule en personne faisant du grand écart son plus audacieux « travaux » - et dans « les » Outre-mer, de surcroît.
Lorsqu’il s’agit de position dominante, Lurel parle en expert. Les mauvaises langues n’en finissent pas d’énumérer les domaines dans lesquels les positions du Victorin dominent toutes les autres. Généralement des domaines en rapport avec le péché originel. Le problème, c’est que pour rien au monde il ne céderait un pouce de terrain. Et comme il n’y a aucune raison pour que la vanité échappe au réchauffement climatique, à force de multiplier les outrances, le très vénérable Sieur Lurel risque de multiplier les saillies - et les produits qui en résulteront - faisant de plus en plus de mal autour de lui, dans « les » Outre-mer du moins.
Dans la dynamique imbécile de la gauche « plurielle », non content d’avoir imposé une loi nuisible au développement « des » Outre-Mer, il faut qu’il en rajoute en empêchant du mieux qu’il peut la poursuite de l’activité de certaines entités, préférant le naufrage au sauvetage. Comme dirait l’oncle Eusèbe si Victorin Lurel avait le moindre talent, peut-être eût-il cherché à conquérir quelque position dominante dans un domaine où il eût pu se rendre utile.
La vanité du sieur Lurel, au fond, c’est un peu comme le nez de Cléopatre. Sauf que ce n’est pas la face du monde qui est en cause, mais le confort de nos oreilles et, plus préoccupant encore, l’emploi dans « les » Outre-mer.