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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Le scandale semble ( provisoirement ? ) écarté : Cohn-Bendit ne sera pas ministre de l'écologie.

Dany le rouge.

Dany le rouge.

Depuis le mois de juillet dernier je craignais le pire. Sur LCI de 12 à 14 heures (en Guadeloupe) lors des débats où se déploie l'ensemble des songeries délétères de la gauche bobo qui nous gouverne, et en l'absence de Pujadas, sous la gouverne d'un journaliste de la station particulièrement nul, il n'est pas un jour où Daniel Cohn-Bendit n'ait été présent, transformé, lui l'ancien artificier de la gauche étudiante en 1968, en béni oui/oui, apportant au « chef » de l'Etat sont soutien inconditionnel. Tout annonçait une promotion prochaine à un poste important du franco-allemand.

Après la démission récente et pitoyable de Nicolas Hulot, l'occasion se présentait de la récompense du maître en artifices (après Emmanuel Macron toutefois dans l'ordre protocolaire).

Sur LCI encore, ce dimanche 02 septembre, était annoncé un « duel » entre Cohn-Bendit et cette grosse loutre de Roselyne Bachelot sur cette question successorale jugée capitale par la gauche archaïque.

De duel il n'y eut point, la Bachelot se confondant en courbettes extasiées devant son idole. Et le seul élément important étant la décision de Dany de décliner « l'honneur » de son sacre comme prince de la macronie.

Dans son style inimitable l'anarcho maître à penser de la France débile a déclaré : «On a pris la décision ensemble, on a mis d'un côté ma personnalité, ma capacité d'influencer sur les choses […] il m'a dit: “écoute, notre contact depuis le début c'est la liberté, si tu es ministre, tu perds ta personnalité, tu n'as plus cette liberté, est-ce que tu veux cela?” Effectivement, c'est une fausse bonne idée», a expliqué l'ancien eurodéputé.

Au fond Cohn-Bendit a révélé le fond de sa vision de lui-même et de l'action politique boboïste. Flamboyant dans la contestation ( du moins il y a 50 ans ) il a conscience de son insuffisance dans l'action quand il s'agit de se colleter avec la réalité. Lui, et Hulot, au fond c'est du pareil au même : des vélléitaires.

Aurez vous, lecteurs, la même patience d'attendre jusqu'à mardi le nom du zombi qui succédera à Nicolas ?

Je crois deviner que oui.

Le Scrutateur.

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Le remaniement attendu se fera sans Daniel Cohn-Bendit.

( http://premium.lefigaro.fr/politique/2018/09/02/01002-20180902ARTFIG00173-le-remaniement-attendu-se-fera-sans-daniel-cohn-bendit.php ).

 

L'ex-leader de Mai 68, qui avait soutenu Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, n'entrera pas au gouvernement. Tout le week-end, l'exécutif a multiplié les consultations en toute discrétion.

Daniel Cohn-Bendit n'entrera pas au gouvernement. Dimanche soir, l'ex-leader de Mai 68 a annoncé sur LCI avoir «décidé d'un commun accord» avec le président de la République qu'il ne succédera pas à Nicolas Hulot. «On a pris la décision ensemble, on a mis d'un côté ma personnalité, ma capacité d'influencer sur les choses […] il m'a dit: “écoute, notre contact depuis le début c'est la liberté, si tu es ministre, tu perds ta personnalité, tu n'as plus cette liberté, est-ce que tu veux cela?” Effectivement, c'est une fausse bonne idée», a expliqué l'ancien eurodéputé.

Cohn-Bendit, qui avait soutenu Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, a affirmé qu'il avait «échangé plusieurs fois» avec le président de la République, et qu'il se rendrait à l'Élysée d'ici à lundi. Le militant écologiste a assuré que «pour la première fois de [sa] vie», il s'était dit «pourquoi pas». «Ce n'est pas mon truc», a-t-il répété, poussant les noms de Pascal Canfin, président du WWF France et de Laurence Tubiana, ex-négociatrice principale pour la COP21, ses «deux favoris» pour remplacer Nicolas Hulot.

«L'avantage de Cohn-Bendit, c'est que ça effaçait Nicolas Hulot tout de suite.»

Un parlementaire macroniste déçu du refus de l'écologiste

Dans les rangs de la majorité, les noms du président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, et celui de la présidente de la commission du développement durable, Barbara Pompili, reviennent régulièrement. «Mais Emmanuel Macron aime surprendre», rappelle, avec malice, un député La République en marche.

«Dany le rouge» représentait pourtant un espoir pour plusieurs membres de l'exécutif et de la majorité. Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, avait ainsi vanté «une voix connue, une conscience libre de l'écologie politique, de l'Europe aussi», dimanche matin sur Europe 1 et CNews. «L'avantage de Cohn-Bendit, c'est que ça effaçait Nicolas Hulot tout de suite», analyse, a posteriori, un parlementaire macroniste déçu du refus de l'écologiste.

Tout le week-end, avant l'annonce d'un remaniement attendue au plus tard ce mardi, le président de la République et le premier ministre ont multiplié les consultations en toute discrétion. L'Élysée a fixé un «moment théorique» pour dévoiler la nouvelle équipe gouvernementale, mais ne fait aucun commentaire.

«Envoyer un signal politique»

Le couple exécutif va-t-il remplacer poste pour poste l'ancien ministre emblématique Nicolas Hulot ou bien faire le choix de recomposer plus largement le gouvernement, comme il était prévu à l'approche des élections européennes? «Silence radio. Le premier ministre travaille. Tout se passe très tranquillement et discrètement comme d'habitude», élude l'entourage d'Édouard Philippe. «Il y a besoin d'un remaniement large pour envoyer un signal politique», argue un député proche de l'exécutif, qui s'attendait cependant à un ajustement a minima de l'équipe actuelle. «Au gouvernement, tous poussent pour repousser le big-bang.»

Un tel scénario aurait toutefois pour conséquence de contraindre le chef de l'État et le premier ministre à procéder à un nouveau remaniement, en vue des élections européennes et municipales, au moins pour permettre aux futurs candidats - par exemple Benjamin Griveaux, Gérard Collomb, ou encore Christophe Castaner - de faire campagne en vue des scrutins. «De mon côté, je n'ai jamais reçu de reproches de la part du président de la République», se targue, avec malice, un membre du gouvernement dont l'hypothèse du départ a déjà circulé.

 

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C
Bonjour Mr Boulogne,<br /> La Constitution aurait évoluée et cela semble normal à la "Presse" aux ordres !<br /> Le Semblant de Premier Ministre est donc absent de la proposition ... C'est vrai qu'il ne brille pas, sans doute le fait de sa compromission de départ, il est à la remorque d'EM et les candidats font donc de la candidature spontanée ;alors pourquoi pas rechercher par Pôle emploi, on serait tranquille pour la mandature ?<br /> Bonne journée, Cdlt Cjj
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X
LE PIRE EST SANS DOUTE ENCORE A VENIR. MAI 2022 EST ENCORE LOIN!!!!!!
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