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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Comme dirait l’oncle Eusèbe : « Communiquons ! Communiquons ! ou communicon-communicon ? » 

1 ) Le professeur. 3 ) Le président Icare.
1 ) Le professeur. 3 ) Le président Icare.

1 ) Le professeur. 3 ) Le président Icare.

Non seulement tout le monde sait que Maman Brigitte enseignait le théâtre, pas le pilotage, mais tous les pilotes savent qu’il est plus facile de décoller que d’atterrir. C’est peut-être le moment de prévenir la tour qu’il y a un bœuf dans le cockpit.

 

Quel communicant osera prescrire une longue, très longue, cure de silence au jeune Icare qui se prit un jour pour Jupiter et qui, si souvent ferait mieux... de se taire ?


Michel Richard - La maladie de l'Élysée

ÉDITO. Cette maladie de la peur et de la soumission a contaminé le « nouveau monde » macronien. En ce sens, l'affaire Benalla est un cas d'école.

Par Michel Richard

Publié le 16/09/2018 à 11:16 | Le Point.fr

·         

Dieu sait qu'il y aurait à dire et plus encore à redire sur la manière dont l'Élysée a géré et gère encore l'affaire Benalla.
 On est même stupéfait que des gens qui ne sont pas des manchots en matière de communication puissent à ce point accumuler les fautes les plus grossières et les plus contre-productives – jusqu'à l'implication de la garde des Sceaux justifiant la non-comparution d'Alexandre Benalla devant la commission d'enquête sénatoriale, avant que celui-ci accepte finalement de se s'y soumettre non sans avoir traité de « nuls » les sénateurs et de « petit marquis » le président de leur commission. Difficile de faire pire.
Lire notre dossier Alexandre Benalla, l'homme qui fait vaciller la macronie
Pour résumer l'histoire, la thèse officielle est celle d'une « dérive personnelle ». Certes. Personne n'a demandé au jeune homme de faire ce qu'il a fait. Mais cette défense est évidemment un peu courte : c'est un système élyséen de fonctionnement (en l'occurrence de dysfonctionnement) qui a permis à Alexandre Benalla d'obtenir impavidement avantages et passe-droits comme si tout lui était permis.
Péché originel
Dès avant même cette affaire, Emmanuel Macron avait déclenché un audit sur l'organisation de l'Élysée tant la gestion des huit cents personnes y travaillant était improvisée et pour le moins anarchique. Depuis quelques jours, donc, un préfet, nommé directeur général des services de la présidence, est chargé de remettre de l'ordre dans la maison.
Mais viendra-t-il à bout de la maladie de l'Élysée ? Cette maladie congénitale de la Ve République qui, visiblement, a contaminé le « nouveau monde » macronien tant elle est le péché originel de notre monarchie républicaine. Comment l'appeler ? C'est une maladie de la peur et de la soumission, qui peut d'ailleurs exister dans n'importe quelle entreprise, mais qui trouve à l'Élysée son expression la plus achevée, c'est-à-dire perverse.
Système immunitaire
Si Alexandre Benalla a pu satisfaire ses mauvais penchants, c'est parce qu'on le sait proche de Macron et qu'on lui prête un pouvoir que rien d'autre ne justifie à ce point que cette proximité. Elle lui vaut carte blanche. Inutile pour lui de se recommander du président. Ce qu'il dit, ce qu'il veut est censé être dit et voulu par le président.
Pour le défendre, le chef de cabinet de Macron a fait valoir que personne, jamais, ne s'était plaint de lui dans ses missions de reconnaissance précédant les déplacements présidentiels. Quelle blague ! Qui aurait osé ? Il dominait préfets, ambassadeurs, gendarmes et policiers parce que dépositaire d'une onction présidentielle supposée. On ne prête qu'aux proches.
Aucune loi ne viendra à bout de pareils travers, si humains. Seul le roi peut y suppléer en acceptant d'entendre les doléances et avertissements sans que les lanceurs d'alerte y jouent leur carrière.
Contre ses propres débordements et désinvoltures, le pouvoir, à plus forte raison s'il est jupitérien, a besoin d'un système immunitaire. Pas gagné…

 

 

 

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J'ai du mal à me résoudre à considérer que c'est lui Le Président de la France. ALORS J'AI FAIT UN CALENDRIER ET COMME A L'ARMEE JE COMPTE LE NOMBRE DE JOURS AU JUS; IL Y EN A TROP.... ALORS QUE FAIRE, JE ZAPPE CE ZEBRE
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A
Lors de conversations de table, ces derniers temps, les paris étaient ouverts : reparlerait-on de l’affaire Benalla à la rentrée ou celle-ci serait-elle enterré tant il est vrai qu’un clou chasse l’autre et que l’a tualiuaurait d’autres chats à fouetter après une affaire dont les communicants viendraient à bout avec le temps et l’école défilement des evenements. Eh bien non ! Il semblerait que Benalla soit devenu Ben Sparadrap - si on se souvient un peu de l’affaire Tournesol et du fameux sparadrap du Capitaine Haddock. Visiblement, le pansement n’a rien pansé dans l’affaire qui touche principalement Macron, sa personnalité, ses méthodes, son entourage, ses goûts, son oeuvre. La faute en incombe à Macron qui s’enliser qui mobilise toute sa garde rapprochée pour défier à la fois la réalité, les institution et le sort. Cela fait un peu beaucoup, non ? Le problème des vaniteux c’est l’obstination. Le problème des énarques, c’est l’assurance. Le problème de la France, c’est l’ÉNA et le problème des Français c’est que c’est toujours à eux de régler la facture.
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R
Imprévisible, notre jeune Président a montré tout au long de sa courte carrière publique (qui se résume à une campagne électorale et un an d’Élysée) qu’il avait certains points communs avec le fameux... Jean-Claude Van Damme. Dans une incontestable bipolarité, on peut dire de lu que la communication - la com’ - est à la fois son point fort et son point faible. Et force est de reconnaître que depuis la mémorable fête de la musique il... décom’ à plein tubes. Dernière en date, sa sortie à un jeune apiculteur en mal d’emploi qu’il a pris de haut, avec sa mariolitude habituelle. Quand la catastrophe est naturelle, elle revient toujours au galop. « Là, il nous la joue de plus en plus Billy-the-Kid » dirait cet oncle Eusèbe dont le Scrutateur nous fait parfois partager les réflexions. Jusqu’ici le Président-Billy-the-Kid a eu de la chance, mais il se pourrait qu’un jour Luky Luke lui tombe dessus. Une chose est sure, c’est qu’il commence à exaspérer bon nombre de Francais, quibsans croire en lui se sont dit « Pourquoi pas ? » et qui sont en train d’en verser dans le « Surtout pas ! » alors que - sur l’echiquier politique - RIEN dans l’offre du moment n’est satisfaisant. Sans doute peut-on en féliciter M.M. Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande qui ont scientifiquement creusé la tombe de la France, Monsieur Giscard d’Estaing avec une pelle à sable d’enfant, et les autres au bulldozer avec une mention toute particulière pour Monsieur Chirac qui, a l’inverse de Mitterrand (qui n’a jamais essayé de dissimuler, ni sa nature, ni ses desseins) a tout tenté pour se faire-valoir passer pour ce qu’il n’était pas. Pour ce qui est des suivants, étant sans éducation et d’une génération inculte, que pouvaient-ils faire d’autre que n’importe quoi. Le résultat est là ! C’est Macron et la macronnitude. Du fond d’écran l’abîme, de quelles ressources disposons-nous encore ?
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S
Certes Le Scrutateur pose une question à la fois d’actualité et d’un grand intérêt, mais celle-ci en soulève aussitôt une autre, à laquelle seul un pilote expérimenté pourrait répondre : à ce stade de confusion, est-ce le moment pour Macron d’informer la tour qu’il y a un bœuf dans le cockpit, ou est-ce plutôt à la tour de prévenir Macron qu’il y a un bœuf dans le cockpit ?
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