19 Août 2018
Absent toute cette journée, je n'ai pu tenir à jour le blog, comme d'habitude. Or j'ai reçu d'amis et fidèles lecteurs des liens avec des articles qu'ils désireraient voir partagés.
Voici le premier d'entre eux et sa présentation.
Tragique fait divers au Bois de Boulogne qui se solde par le meurtre d’un(e) prostitué(e) qui s’est courageusement porté(e) au secours de son client dont le véhicule était menacé de « larcinitude » par une bande de pillards accoutumés à ce genre de forfait (et qui s’y adonnent d’autant plus volontiers qu’ils savent pouvoir compter sur la bienveillance des présumés juges chaque fois que les choses tournent mal, car les présumés juges ont une conception très post-juridique de l’accident du travail).
Dieu sait qu’il y aurait à dire sur ce drame, son contexte et sa périphérie sociale.
Eh bien « L’Obs » - le magazine qui donne des leçons de maintien au monde entier - à trouvé le moyen de battre un nouveau record de connerie en donnant pour titre à l’article qui relate cette tragédie : "Un meurtre transphobe, putophobe et raciste". On pourrait difficilement mieux faire.
Même « Charlie hebdo » serait capable d’une plus grande justesse de ton. La malheureuse personne assassinée l’aura été deux fois. Le coup que lui porte « L’Obs » n’étant certainement
pas moins sordide que celui des meurtriers.
Personne en tous cas ne mérite pareille imbécillité et guise d’oraison funèbre.
Et la terre de continuer de tourner, le Bois de Boulogne aussi, et « L’Obs » de se satisfaire de sa pérenne imbécillité, car - comme diraient les Inconnus - tel est son destin.