30 Juin 2018
La vieille tactique, déjà décrite par le général chinois SUN TZU il y a bien longtemps, et perfectionnée par les communistes tout au long de XX ème siècle : diviser pour détruire l'ennemi sans avoir même à le combattre.
Le communisme pratiqua la lutte des classes, mais finit par succomber de ses propres excès.
Il subsiste aujourd'hui non plus piloté par l'URSS, mais diffusé dans une foule de secteurs de la vie sociale. L'antiracisme est l'un de ses vecteurs les plus pervers. Aux Antilles nous le connaissons bien et apprenons à le combattre, en déniaisant un certain nombre de belles âmes qui ne sont toutes de première juvénilité. Cet antiracisme, qui n'est que la forme la plus virulente du racisme, est en train de muter, ou de se diviser en sous chapelles antagonistes.
Dans le milieu médical certains se prennent à espérer que la maladie finira par mourir de son propre poison. C'est peut-être aller un peu vite en besogne, et négliger le fait qu'au cœur de ce bouillon de culture veille un certain Lucifer, ennemi peu commode, et qui ne dort jamais.
Le Scrutateur.
L’Inter-LGBT a mis l’accent sur le sport : « Les discriminations au tapis, dans le sport comme dans nos vies », peut-on lire sur l’affiche de cette année. Elle dénoncera notamment « les chants homophobes dans les stades » et « l’impossibilité d’évoquer son homosexualité […] pour ne pas perdre des sponsors ». SOS Homophobie marchera, quant à elle, derrière le slogan « PMA, l’égalité n’attend pas ! », tandis que d’autres déplorent une « entreprise de dépolitisation » du mouvement LGBT. Ces associations étaient donc politisées ?
À coup sûr, ce qui attire le plus l’attention, c’est ce collectif qui accuse la Gay Pride de racisme et y organise un cortège interdit aux Blancs. Dans un communiqué, Qitoko (c’est son nom), qui se dit « contre le système blantriarcal, cishétérosexiste, homonationaliste, qui marginalisent (sic), exotisent (sic), et oppriment (sic) nos identitiés (sic) multiples », appelle à « un cortège mené par des personnes queers et trans racisées pour la Marche des Fiertés du 30 juin 2018 […]. Nous, queer et trans racisé-e-s, pour beaucoup musulman-e-s et/ou de banlieue, directement touché-e-s par les politiques répressives, racistes, homonationalistes et de gentrification dont la Marche se fait le relais, affirmons notre place en tête de celle-ci. »
Épargnons le reste au lecteur : c’est du même acabit ! En écriture inclusive, il va de soi. On notera tout de même cette phrase admirable : « Cette année encore, force est de constater que notre présence est indésirable à cette Marche des fiertés, réservée aux gays, lesbiennes ou bies blanc-hes, bourgeois-es et privilégié-es qui continuent de fait à bénéficier de leur privilège blanc que leur confère la suprématie blanche. » Si les transgenres se mettent à faire de la discrimination, on n’est pas sorti de l’auberge !
Ce texte, à la fois extrémiste et provocateur, rappelle le festival interdit aux Blancs, qui avait suscité des polémiques l’an dernier, à peu près à la même époque. Ou ce « camp d’été décolonial », réservé aux personnes victimes du « racisme d’État » et également interdit aux Blancs, qui s’était tenu à la mi-août 2017. Voilà des « identitaires » qui, curieusement, ne sont pas désignés par nos dirigeants à la vindicte publique : ce racisme anti-blanc, revendiqué par l’extrême gauche indigéniste, semble les laisser indifférents.
Certains ne voient, dans la Marche des fiertés, qu’une occasion de faire la fête, beaucoup une manifestation militante pour des revendications sociétales. Elle reçoit des subventions publiques, devient un marché pour les entreprises privées et bénéficie de soutiens politiques plus ou moins affichés. François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale, a annoncé que le « rainbow flag » (le drapeau arc-en-ciel : cette manie de parler anglais !) flotterait, le 30 juin, sur l’Assemblée nationale, et la mairie de Paris a tapissé de ces mêmes drapeaux plusieurs passages piétons du quartier du Marais.
Force est de constater que, pour des raisons électorales ou idéologiques, la Marche des fiertés profite de nombreuses complicités. La présence, cette année, du collectif Qitoko, se réclamant d’un racisme anti-blanc, montre, s’il en était besoin, que cette manifestation n’est pas seulement une sorte de carnaval de la tolérance, ni même un défilé militant : elle dissimule une tentative de destruction des repères qui ont fondé notre société occidentale, voire, pour certains, une révolution.