4 Juin 2018
L'actualité nous assaille de concepts confus, mal assimilés, voire embrouillés et tordus à dessein.
C'est ainsi que règne le « prince de ce monde ».
Voir clair dans ce qui est, mettre de l'ordre dans les pensées, telle est la tâche que s'assignent traditionnellement les philosophes. Avec un bonheur inégal.
Dans cet entretien récent le philosophe israélien Mickael Bar Zvi, ancien élève de Vladimir Jankélévitch, de Pierre Boutang, entre autres, et maître lui-même sur le chemin escarpé, parfois mal famé, qui mène à la vérité, nous parle de choses importantes et décisives.
Il faut écouter ce maître, l'écouter entièrement, jusqu'au bout de ces trente à quarante minutes de communication.
« Il faut ». Je m'explique. Il y a des obligations légales, dont on ne s'acquitte que faute de pouvoir y échapper, comme ( actualité oblige ) payer ses impôts. Et puis, il y a les obligations morales. Je préfère, d'ailleurs, à cet égard le terme d' « exigence ». L'exigence vient de l'intérieur en réponse à un appel. Même difficile à satisfaire, nous ressentons l'urgence de cet appel.
Commençons à écouter Bar-Zvi. Même si nous dissonons parfois de sa musique, nous ressentons l'intérêt vital de cheminer encore.
A moins que la petite flamme de la « vie » se soit éteinte en nous, faute d'aliments. Parce que les temps sont si durs, et que comme disait le poète, ( Nietzsche ) « le désert croît ».
Ecoutons .
( Le Scrutateur ).
https://fr.timesofisrael.com/deces-du-professeur-mickael-bar-zvi/