15 Mai 2018
Il y eut une époque, il y a dix ou cent mille ans, où le monde connut une préiode glacière. L'Urope était couverte de glace, les mammouths y circulaient librement. Le hommes y survivaient péniblement.
Le Sahara, en revanche était une zone tempérée, des preuves nombreuses de cette période là demeurent aujourd'hui.
Mais il y eut un réchauffement climatique. La France devint un pays tempéré très semblable à ce qu'elle est aujourd'hui.
Cet heureux changement climatique ne pouvait être causé par le développement de l'industrie et de sa pollution.
Et pan sur le bec de ceux qui parlent du réchauffement en cours ( 2018 ) essentiellement engendré, selon eux, par la civilisation européenne et les USA, comme le serine tout ce qui actuellement bavarde, babille et jaspine sur ledit réchauffement et ses funestes conséquences ( « européennes » plus que d'ordre physique d'ailleurs, je vous épargne le dessin ). Peut-être les choses sont elles- elles plus compliquées que ne l'affirment ces idéologues. ( par exemple que les sargasses qui nous escagassent sont le fruit de l'activité déréglées de l'humanité, précédée par la civilisation maudite de l'Europe ).
Au lieu de jacasser sur les pouvoirs réels de nos élus, une fois délivrés de la tutelle parisienne, peut-être devrions-nous interroger davantage la recherche scintifique.
Déjà l'époque glaciaire finit, et laissa la place au monde que nous connaissons. Par suite certes d'un réchauffement climatique. Mais causé par quoi ? Il y a douze mille ans il n'y avait pas de société industrielle !
Et si, en cet an inquiétant 2018 nous nous tournions un peu davantage vers la recherche scientifique.
C'est ce que je vous propose en publiant cet article de la revue scientifique Nature.
Le Scrutateur.
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On s’en doutait depuis plusieurs années mais aujourd’hui les scientifiques sont formels et c’est une première. Deux études viennent en effet d’être publiées simultanément dans la revue Nature. Elles constatent un dérèglement alarmant de la circulation des courants océaniques dans l’Atlantique, ceux qui contribuent à la régulation du climat mondial. Si nous avons un climat tempéré en Europe occidentale c’est grâce au Gulf Stream. Si sa circulation ralentit ou s’interrompt, les scientifiques n’osent en imaginer les conséquences. C’est pourtant ce qui est en train de se passer.
Vous vous souvenez sans doute de ce film à succès de Roland Emmerich sorti en 2004. Le Jour d’Après imaginait une interruption de la circulation du courant océanique qui entraînait une brusque entrée de l’hémisphère nord en glaciation. Ce film catastrophe pourrait devenir une réalité. Cela fait une quinzaine d’années que les chercheurs auscultent la circulation thermohaline, c'est-à-dire la circulation des courants océaniques, notamment dans l’Atlantique. Toutes les études attestent des traces de dérèglement. Les deux études publiées le 11 avril dans Nature, par leur ampleur et leurs résultats, sont les plus catégoriques. Le courant océanique n’a jamais été aussi faible depuis 1600 ans. De plus, la banquise fondant à cause du réchauffement climatique, déverse dans l’Atlantique des quantités énormes d’eau douce. Cette eau moins salée, compromet le processus de circulation océanique entre le Sud et le Nord de la planète.
La circulation océanique fonctionne comme un gigantesque tapis roulant. Son moteur est la différence de densité de l’eau de mer. Cette différence provient des écarts de température et de salinité des masses d’eau. Les eaux chaudes des zones tropicales de l'Atlantique Sud se refroidissent à l’approche des latitudes de l’Atlantique Nord. Elles deviennent plus denses et plongent en profondeur. Le courant poursuit alors son retour vers le sud, se réchauffe et remonte en surface. Les scientifiques désignent ce phénomène sous l'acronyme d'AMOC (circulation méridienne de retournement de l'Atlantique). Ce circuit traverse le monde et régule le climat. C’est ainsi que le Gulf Stream permet à l’Europe occidentale d’avoir un climat tempéré. Si, en approchant du Nord, l’eau de l’océan ne se refroidit pas assez, d’une part, et si d’autre part, le niveau de salinité de l’eau se réduit, le tapis roulant ne fonctionne plus correctement. L’eau n’est plus suffisamment dense et salée pour plonger et opérer son retour vers le sud.
Lire en entier cet intéressant article : http://www.up-magazine.info/index.php/planete/climat/7684-le-gulf-stream-se-deregle-a-toute-vitesse-c-est-une-tres-mauvaise-nouvelle