19 Mai 2018
Depuis quelques jours, et pendant sans doute une quinzaine de jours encore, j'ai décidé de mettre au ralenti le rythme de parution de ce blog. Pour souffler un peu et scruter encore mieux par la suite.
Sur le mariage du jour, en Grande Bretagne, je ne serai pas long. Nous sommes gavés d'images, et de clichés.
Je considère que les Britanniques ont de la chance d'avoir su conserver une institution aussi utile et aussi ancienne, plus de mille ans. La monarchie anglaise a su évoluer pour accomplir sa mission de conservation et de progrès pour son peuple.
Elle est le symbole du pays, pas un bibelot qu'on place dans son salon, mais un concentré d'histoire, de douleurs surmontées, de gloire toujours fragile et menacée, le point focal pour le peuple par delà les fractions de droite, de gauche etc, le garant de l'unité nationale, comme on l'a vu en 1940, notamment; Ce qui manque justement à la France depuis longtemps et fait craindre pour son avenir.
Je voudrais pour conclure brièvement ce propos de circonstance, évoquer et critiquer des bavardages entendus ce midi sur la chaine de télé RCI, qui m'ont fait honte pour les protagonistes de l'émission-débat : une jeune blondinette au sourire niais, une mémé, moins bête qu'elle ne parait mais que le souci du politiquement correct a inhibé, et trois bonshommes d'âge différents mais unis dans une même logorrhée bêtifiante.
La blondinette ayant posé la question de l'existence possible d'une résurgence française du royalisme, aussitôt s'éleva le quatuor indigné de nos belles consciences pures et dures. Un des garçons, le plus jeune, évoqua bien la tentatvive durant les années 1960 du Comte de Paris ( chef de la branche orléaniste du royalisme français ), de se faire investir par de Gaulle, lequel aurait répondu " vous investir, vous? Et pourquoi pas la reine des Gitans"?
Le gaminet parla aussi d'un recueil de lettres échangées entre le général et le Comte de Paris, et qu'on aurait trouvé au fond de quelque tiroir.
Or les lettres existent. Elles ont même été publiées aux éditions Fayard ( 286 pages ).
Elles montrent que l'existence d'un courant royaliste, nullement extrémiste était un fait avéré, suffisamment important, dans les années 60, pour être pris en considération par les plus hautes aurorités nationales.
Quant à la formule de "reine des Gitans" attribuée au général de Gaulle concernant le Comte de Paris elle ne peut que faire hausser les épaules.
Pour juger du "ton" entre les deux hommes on pourra lire ( voir les pages 278 et 279, ) les extraits en photos, ci-dessous.
Si comme on le répète sans cesse il ne peut y avoir de progrès démocratique sans progrès de l'instruction et de l'éducation, alors, avec les médias qui nous polluent, la démocratie n'est pas pour demain.
Le Scrutateur.