30 Avril 2018
( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.
« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.
Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit.
Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.
Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.
Edouard Boulogne) .
PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, « au-dessous de la ceinture » comme on dit.
Le temps des réformes, par ATHOS, le 30 avril 2018.
A n’en pas douter, notre gouvernement, sous l’impulsion constante du Président de la République, a le désir et surtout l’obligation semble t il, de proposer des réformes sur tous les sujets qui ont fait l’objet du programme du candidat aux présidentielles, et cela dans un temps le plus court possible.
Il y a sans aucun doute des réformes nécessaires pour engager les redressements de la France dans tous les secteurs où les difficultés ont été recensées, cela d’ailleurs par tous par tous les candidats à ces dernières élections présidentielles et aussi législatives.
Mais nous ne pouvons nous empêcher de constater aussi, que les réformes ne sont pas seulement le fait de décisions à attendre venant d’initiatives gouvernementales, mais que dans beaucoup de domaines de la vie courante, des « aménagements », des « prises en considération » et tout simplement une bonne application des lois et règlements, ici en Guadeloupe, permettraient une meilleure entente sur cette devise « mieux vivre ensemble ».
Par exemple, et c’est là un point essentiel, comment mieux informer nos compatriotes et les habituer à s’informer aux bonnes sources ?
La radio, la télévision et les autres media disponibles, font de leur mieux pour assurer en tous temps et « par tous temps », ce qu’ils croient utiles à leurs auditoires.
Pourquoi donc reste-on encore à vouloir faire regarder des films ou feuilletons télévisés où la violence sous toutes ses formes est sacralisée ?
N’y a t il pas de moyens à disposition de nos élus, parlementaires notamment, pour faire respecter cette exigence à l’intention du CSA pour que les programmes diffusés :« favorisent l'épanouissement physique, mental et moral des enfants, et leur apportent des références utiles dans la construction de leur approche du monde » et que « les animateurs de ces programmes respectent le jeune public et n'exploitent pas son inexpérience et sa crédulité » ?
A quoi sert donc la Délégation à L’Outre mer, si une réflexion sur un tel sujet n’est même pas évoqué ? De plus cela permettrait aussi d’inviter le CSA à s’intéresser à tout ce qui devrait favoriser l’information.
Comment en effet former et de manière utile, si seules des « écoles du souvenir ou de la contestation » ont droit à un temps d’antenne de grande écoute ?
C’est bien en l’occurrence une question d’aménagement dans les dispositions de mise en application des moyens et règlements à disposition de nos élus ?
Pourquoi ne veulent-ils pas - ou ne savent-ils pas – s’en servir ?
A quoi servent donc les moyens humains et matériels qui leur sont alloués et mis à disposition au titre de leurs fonctions de parlementaires, si un usage utile et bénéfique n’en est pas fait ?
Cela ne peut qu’accréditer la thèse selon laquelle une meilleure adéquation entre la fonction de parlementaire et le suivi réel des questions préoccupantes pour le citoyen devrait avoir lieu.
Mais loin de nous l’idée de vouloir occulter la nécessité d’avoir des parlementaires, mais au contraire de les inviter à mieux s’entourer, à mieux s’informer auprès des structures permanentes des Assemblées du Parlement et à diffuser par les moyens qui leur sont alloués, les bonnes données susceptibles de permettre une participation démocratique de tous leurs concitoyens.
Si ces idées sont énoncées, c’est bien pour confirmer que les annonces de réformes faites de toutes parts, doivent être expliquées, justifiées et au besoin commentées avec un esprit critique et de propositions utiles.
2017 a été une année d’élections présidentielles et législatives,
2019 sera l’année des élections européennes,
2020 l’année de renouvellement des Conseils municipaux avec désignation des délégués communautaires, donc de renouvellement des Communautés d’Agglomération,
2021 année de renouvellement des Conseils départementaux et aussi des Conseils Régionaux.
Ainsi donc 2018 est une année d’échauffement pour beaucoup d’élus politiques et donc de volontés de se faire voir et valoir, avec promesses et engagements, ce qui n’est pas sans conséquences sur des postures plus ou moins favorables à d’autres promesses du moment.
De tout cela, soyons vigilants, lisons et relisons les positions de tous ceux qui disent nous vouloir du bien et informons tant que nous le pourrons tous nos concitoyens.
Faisons un retour en arrière et relisons la fable de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard ». La morale est à méditer et à pratiquer.