27 Avril 2018
Il y avait déjà de multiples dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage par la France sur ses territoires en 1848.
Monsieur Macron en ajoute une autre, et cela peut s'expliquer par le fait que la mémoire est un moyen comme un autre de s'exonérer du présent. Et puis, comme disait Alain ( le philosophe ) l'excès de mémoire tue la création et l'inventivité.
Et la mémoire peut être aussi le moyen d'enfermement de ceux dont on veut s'emparer des âmes pour les zombifier dans le carcan de « mémoires » soigneusement revisitées par des charlatans dont les objectifs maraboutiques ne diffèrent guère, aujourd'hui de ceux des échangistes européens ET africains des siècles des traites passées. Je pense à ces gens qui se retrouvent dans des associations comme le CRAN du sieur TIN. Il arrive qu'investis de charges pastorales ( et dans cette perspective je les comprend, et le dis ) certains dialoguent avec eux. C'est une option importante : prendre le pécheur par la main, l'écouter, tenter de décharger par empathie ( ou par « intuition participante » comme disent les "précieux" de la psychiatrie ) certaines âmes de leurs péchés, notamment de la concupiscence de ces âmes imprégnées d'appât du gain. Notamment de cette ambition politique qui passe par la pèche d'électeurs potentiels. Je comprend cette attitude du confesseur qui doit montrer pour entrer dans l'âme pécheresse, avec le minimum d'empathie nécessaire, pour cheminer vers une conversion honnête. Je la comprend, je comprend son utilité, et une part de moi-même pourrait agir en ce sens.
Telle n'est pas ma vocation propre. Il y a plus d'une demeure dans la maison du Père, et toute parole n'est point parole d'Evangile, même émanant d'un prêtre, d'un évêque, d'un pape.
Moi, je préfère cingler. Contre la brutalité en matière d'éducation, je n'en pense pas moins qu'un minimum de fermeté paternelle y est nécessaire.
Ainsi sur la façon d'accueillir, au sujet des commémoration à la mode.
D'où la publication de ces documents :
Le Scrutateur.
1 ) Dans Le courrier de la Guadeloupe : Un débat sur le thème de l'esclavage et des réparations dans l'hebdo Le courrier de Guadeloupe.