14 Mars 2018
Ayant vivement recommandé de voir ce second épisode de l'histoire d'une petite esclave africaine devenue sainte dans l'Eglise catholique, et canonisée en l'an 2000 par le pape Jean-Paul II, ( voir : http://www.lescrutateur.com/2018/03/les-miracles-existent-bakhita-sur-guadeloupe-1-ere.html ) je me dois de dire que le deuxième épisode a été à la hauteur du premier.
Il ne s'agit évidemment pas d'un film à « grand spectacle », ni de ce qu'on appelle un film d'auteur mais d'une production destinée au grand public, ce qui n'est évidemment pas un jugement négatif.
On n'y trouve aucun des grands noms de la philosophie ou de la théologie, ni St-Augustin, ni St- Thomas d'Aquin, ni Etienne Gilson, ni Jacques Maritain, ni Gabriel Marcel ou Pierre Boutang, tous des éminences de l'esprit, que par ailleurs, je respecte et admire.
Mais ces messieurs ne sont compris que par des intellectuels, du moins par ceux qui ont su garder l'esprit d'enfance.
Dans le monde où nous vivons, si bouleversé par les idéologies les plus inhumaines, et souvent dépravées, l'une des chances de résurrection passe par la monstration de la vie toute d'amour simple qui fut celle de la petite africaine Bakhita, ce grain de Sénevé dont parlent les Evangiles.
Si par hasard vous n'avez pas vu ce film, si par hasard vous éprouviez le désir de le voir, ( ou de le revoir ) écrivez à Guadeloupe première pour en demander la rediffusion.
On ne sait jamais. Comme je disais la semaine dernière, il y a encore des miracles.
Le Scrutateur.