22 Février 2018
En amour, c'est comme à la guerre, malheur aux vaincus. François Fillon en sait quelque chose. Et aujourd'hui, les transfuges d'hier collent encore à Macron. Vauquiez qui se rebelle en sait quelque chose en osant s'en prendre, on l'espère sérieusement, au camp victorieux de juin 17. Qu'en sera t-il demain ? Dieu seul le sait. Déjà les sondages baissent pour Emmanuel. J'entendais pourtant ce matin, sur Europe I, le porte parole du parti gouvernemental s'en prendre à Vauquiez. Moins toutefois qu'il y a deux jours. C'est que la public semble avoir savouré la petite sortie du président de la région Auvergne-Rhones-Alpes, contre les combines et combinaisons de la basse-cour politichienne.
Donc, ne désespérez pas Laurent. D'ici peu ces flagorneurs pourraient bien venir manger dans votre main. Inutile de recourir à la grande histoire pour le prédire. Leurs misérables petites biographies le prouvent. Et il est bon d'archiver, car nos mémoires livrées à elles-mêmes sont tellement faillibles.
Je retrouve dans les archives du scrutateur cet article paru il y a à peine plus d'un an dans l'Observateur, un journal de gauche pourtant.
Attention Manu, c'est le moment pour toi de te souvenir de ce mot si vrai de Voltaire ( et je sais que Brigitte t'en fera le rappel au cas où ) : « Mon Dieu, protégez moi de mes amis. De mes ennemis je me charge ». ( LS ) .