Qui sont ces pauvres Rohingyas que l'on malmène en Birmanie ?

Sans approuver nécéssairemnt les réactions brutales et répréhensibles des autorités birmanes et bouddhistes à leur égard, il est intéressant de connaître les raisons qui ont conduit à la difficile situation actuelle des Rohingyas en Birmanie. Le pape François voyageant récemment dans ces lointaines contrées les a reçu paternellement.

Il est prudent d'en savoir davantage.

LS.

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Depuis quelques jours il n’est question que de ces malheureux
ROHINGYAS qui par dizaines de milliers se voient contraints de quitter
« leur pays », la Birmanie, chassés par l’armée Myanmar Birman.
C’est tout juste si on ne nous demande pas de les accueillir chez
nous, en Europe, ces « pauvres musulmans » persécutés.

Mais au fait, qui sont-ils très exactement ces Rohingyas ?
Ce sont justement des « migrants » qui ont envahi la Birmanie au cours
du XIXe siècle parce qu’ils étaient chassés du Bengale par les Anglais,
qui les considéraient comme une minorité religieuse « très dangereuse,
prédatrice et parasitaire », en quelques mots des « criminal tribes »
(tribus criminelles).
Depuis leur arrivée en Birmanie, il y a un siècle et demi, les Rohingyas
vivent en communauté, refusent de s’intégrer, rejettent les
traditions, la culture et le mode de vie birman, tout en revendiquant
tous les avantages que leur accordait la citoyenneté birmane.
Depuis le début de ce XXIe siècle et le développement mondial de
l’islamisme, et depuis le début de la guerre déclarée par l’État
islamique au reste du monde, les Rohingyas du sud de la Birmanie se
révoltent : ils saccagent les élevages de porcs et les restaurants qui
en servent, ils veulent imposer la charia et leurs mœurs dans cette
Birmanie dont la majorité de la population est bouddhiste. Lors d’un des derniers ramadan, la violence, provoquée par le terrorisme
islamiste, s’est accentuée : notamment une vingtaine de postes de
police détruits par des djihadistes rohingyas dans la région de
Rakhine, et la décision a été prise par les autorités birmanes d’y
mettre un terme et d’expulser cette minorité rohingyas vers leur pays
d’origine, le Bangladesh.
Plusieurs centaines de milliers de rohingyas ont déjà été expulsés de Birmanie.
Bien entendu tous les pays musulmans du monde crient au génocide (et qui mieux qu’eux peut en parler puisqu’ils le pratiquent depuis des
siècles et des siècles) contre cette campagne antiterroriste, et au
premier rang les organisations islamistes internationales, suivis par
certains autres pays qui se veulent démocratiques, laïques,
et ( sic ) respectueux des droits de l’homme, comme par exemple la France et une partie de ses médias pour qui les musulmans sont une chance pour nos pays.
En revanche ces média “bien pensants” ne s’appesantissent pas sur la persécution permanente des chrétiens du Timor, en Indonésie, des coptes en Égypte,
des Syriaques en Irak et des juifs, dans tous ces pays essentiellement
musulmans.
Ils passent quasiment sous silence les attentats répétés commis par une minorité musulmane islamiste, se revendiquant de l’État islamique, dans ce pays, les Philippines, à majorité chrétienne !
Ils critiquent ouvertement le silence de Aung San Suu Kyi,
l’actuelle chef du gouvernement birman, qui il y a peu de temps encore
était encensée pour le Prix Nobel de la Paix qui lui était décerné.
Des pays qui subissent, eux aussi, les contraintes et les exactions de populations musulmanes, telles l’Inde et la Chine, lui apportent
un soutien inconditionnel.
Gardons-nous de jeter la première pierre contre ces pays qui se
défendent contre le terrorisme religieux islamique
puisque nous sommes incapables d’y mettre un terme