5 Novembre 2017
Selon le dictionnaire Robert le PROUT est « un bruit de pet. » . Sinon le mot, du moins la chose amuse les enfants, à l’école maternelle. Et même en classe terminale, comme pourraient en attester nombre de profs, y compris l’auteur de ces lignes.
Exemples : :
1 ) Elle pleurait, pleurait et tout en pleurant elle revoyait son garçon du temps qu'il n'était qu'un bébé rose et dodu sur le ventre duquel elle s'amusait à faire des « prout » pour le faire rire (…)
Marie Cardinal, les Mots pour le dire, p. 221.
2 ) « Il y a beaucoup de Prouts sur les réseaux sociaux »
Précisions : seul le premier exemple émane ( si j’ose dire ) du dictionnaire Robert.
Le deuxième est de l’auteur de cet article.
Mais nous ne venons de définir que le sens « propre » ( !?! ) du terme.
Bien entendu il existe un sens figuré à « l’effusion ».
Nombre de politiciens en ont l’usage, plus ou moins figuré. Les lieux d’effusion ne sont plus la salle de classe, ou le petit cabinet, mais les grands, ou petits médias dont il ne faut pas exclure Guadeloupe 1 ère ; France II, RCI, et nombre « d’émissions » dont la plus célèbre est sans conteste possible « On n’est pas couché » où nombre de « politichiens », de personnalités connues du monde médiatiques s’effusent à qui mieux-mieux.
L’actuel maire de Paris dite l’hidalguette, qui prétend lutter contre la pollution de l’air, aurait du TAF à accomplir, si elle n’était pas l’une des plus effluentes du système proutien.
Le Scrutateur.