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27 Octobre 2017
1 ) Débordement à Cayenne, hier. Cela ne rappelle-t-il rien aux Guadeloupéens et Martiquais? 2 ( E. Macron à Cayenne.
Je ne suis pas macroniste. Les lecteurs de ce blog le savent bien.
Je ne le suis pas, parce que j'ai défendu, - toutefois sans inconditionnalité, - la candidature de François Fillon à l'élection présidentielle.
Monsieur Fillon a été mis hors jeu par la campagne malhonnête de harcèlement que l'on sait.
Mais le résultat est là. L'élu, conformément aux règles constitutionnelles de notre pays, a été Emmanuel Macron.
Je n'ai pas lutté contre lui parce qu'il est jeune, parce qu'il a épousé une femme son aîné de 24 ans. Pourquoi un jeune ne serait-il pas éligible du seul fait de son état civil? Et son mariage est son affaire privée. Nous avons le droit de préférer les hommes d'expérience, ou ceux dont les choix matrimoniaux nous conviendraient davantage. Mais ce sont là des sentiments personnels, des humeurs dirais-je plutôt. Mais malheur à qui laisse ses humeurs, changeantes diriger sa vie.
Pour diriger une vie, comme un pays, il vaut mieux s'appuyer sur des RAISONS.
Et c'est pour des raisons, que je demeure un adversaire POLITIQUE de M. Macron. J'aurai l'occasion de revenir sur ces raisons de n'être pas macroniste.
MAIS, je rappelle que notre jeune président est le président de la République, légalement, et légitimement. Que si ce statut présidentiel l'oblige ( ou devrait l'obliger ) à un comportement aussi exemplaire que possible, surtout quand on est le représentant d'un pays comme la France, il nous oblige, AUSSI, partisans et adversaires, tous Français, à une réserve : celle que l'on doit observer à l'égard de qui, est devenu un symbole, tant que le président ne s'est pas mis hors la loi.
C'est la raison pour laquelle, usant de mon droit ( et de mon devoir ) de citoyen, je m'efforce de combattre une politique qu'à tort où à raison je déplore sur bien des points ( pas tous ), par des arguments, non par des insultes, des provocations, et même des insanités obscènes comme j'en découvre sur ce carnaval des incongruités qu'on a baptisé : « les réseaux sociaux ».
Et quand je vois, à propos du voyage de Macron en Guyane, des groupuscules, les fameux « grands frères » (selon la terminologie infantile des « réseaux sociaux » ) se déchainer dans la rue, parce qu'ils ont « exigé » d'être reçus un jeudi soir, et que le rendez-vous ne peut-être honoré que le vendredi, je dis ASSEZ !
Et je suis surpris de constater que des gens que je connais, tombent dans le piège grossier tendu par les domotistes guyanais, en clabaudant avec les chiens.
Des RAISONS vous dis-je ( il n'en manque d'ailleurs pas ), et pas des flatulences chassées par où l'on sait, résultats de digestions mal faites, et d'absence de tout régime raisonnable.
Nous allons, ( vous allez ) assister , - j'en fiche mon billet à qui en a besoin, ici, en Guadeloupe, en Martinique, et ailleurs sur le territoire national, - à des manifs du même type que celle de Cayenne, s'attaquant par delà la personne faillible d'Emmanuel Macron, ( qui n'a cependant pas toujours tort ), à notre nationalité française elle-même.
J'en connais, qui, alors, auront l'air fin !
Le Scrutateur.
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( https://www.valeursactuelles.com/politique/la-visite-de-macron-en-guyane-degenere-90090 ).
Gaz lacrymogènes et gendarmes mobiles contre cocktails Molotov et jets de projectiles : la nuit a été très agitée à Cayenne en Guyane. Un rassemblement devant la préfecture pour protester contre la venue du président de la République a dégénéré, plusieurs personnes ont été interpellées, rapporte Le Point.
La situation s’est envenimée un peu plus tôt dans la journée, après une première manifestation qui s’était déroulée dans le calme. Les manifestants réclamaient une entrevue avec Emmanuel Macron, une rencontre que l’Elysée proposait de fixer à ce vendredi matin. Inadmissible pour les Guyanais présents.
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Guyane : Emmanuel Macron n’est pas le bienvenu
“Maintenant on sait à qui on a à faire”, s’emportait Davy Rimane, membre du collectif Pou Lagwiyann Dékolé (Pour que la Guyane décolle), qui avait mené le mouvement de grève il y a six mois. Emmanuel Macron “n'a aucun respect pour nous”, rajoutait-il, assurant que désormais “tout" pouvait arriver. “Au moins les choses sont claires, il n'y a plus rien à attendre, on ne peut pas discuter, on ne peut trouver de solution, on fera sans”, s’énervait de son côté Mika Mancé, l’ancien leader du mouvement de grève.
À son arrivée en Guyane, Emmanuel Macron avait prévenu ne pas venir “en Père Noël”, ni “pour faire des promesses”. “Je ne suis pas le Père Noël parce que les Guyanais ne sont pas des enfants”, a-t-il déclaré. “Je suis ici avec de l'ambition pour la Guyane (...) mais je ne suis pas venu faire des promesses, ce temps-là est fini.”