Nous n'en sommes plus au stade de la démonstration de l'incurie de l'État français, des présumés juges et des légions bêlantes de la "conscience collective". Celle-ci est faite depuis longtemps. Nous en sommes au stade de la preuve. De l'accumulation des preuves. Alors, on répète :
Les ennemis de la France, de la chrétienté, des cinq mille ans d'histoire qui ont façonné le monde dans ce qu'il a d'à peu près civilisé - qui sont aussi les ennemis du genre humain (pour dire les choses comme elles sont) - prennent désormais pour cible des militaires, en scandant leur mantra habituel, "Allah Akbar". Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est excellent ! Pour la démonstration, en tous cas, car il ne s'agit de rien d'autre que d'une sorte d'ISF de la pensée unique, du politiquement correct, de la mélodie du progrès social etc. Dès lors que ce sont les autres qui paient, tout le monde est très content comme ça. C'est une loi de la nature, celle qui donne si souvent la victoire aux plus basses connexions de la sensibilité sur la conscience et sur la raison.
Et deux fois en une même semaine, en plus ! Le ratage de la Tour Eiffel aura été rattrapé par la performance de Levallois-Perret. Déjà les militaires sont plus ou moins obligés de prendre les transports en commun en civil pour ne pas agresser - visuellement - la diversité de citoyens comme les autres y compris quand ceux-ci n'ont même pas la nationalité française (eh oui, tout ce qui fait la colonne vertébrale de la France est une... transgression citoyenne). Aujourd'hui, il faut qu'ils soient sacrifiés. Alors tuer mutiler ou simplement blesser cinq ou six soldats sur la chaussée en attendant d'améliorer le score, pourquoi en faire toute une histoire, ils sont là pour ça non ? Sacrifiés sur l'autel de "la France pour tous", donc ! Et gare à ceux qui voudraient s'engager sur les chemins de l'allahgame ou pire encore, de "l'amalgame" : honni soit qui mal y pense n'est plus la seule devise de l'ordre de la jarretière, c'est aussi celle du politiquement français qui, d'une certaine manière est susceptible de porter jarretière - au nom de la théorie du genre, cette fois.
Il faut donc prendre acte de cette nouvelle démonstration de rage, il faut le faire les larmes aux yeux en disant presque "Enfin !" par dépit et pour montrer par l'inversion le caractère tragique de l'inversion qui caractérise la désorientation infernale qui préside à la navigation du vaisseau France aujourd'hui.
Ce "fait divers" donne l'occasion d'en prendre acte, d'abord parce que ceux qui, dans les faits, s'affirment comme les ennemis de chaque européen "généalogique" s'en prennent cette fois à des gens qui sont - théoriquement - en état de se défendre. Des personnes qui appartiennent au seul corps constitué qui soit capable de défendre les siens, et le seul de surcroît ayant quelque légitimité à intervenir au sol, en mer et dans le ciel en cas de guerre (comme c'est le cas).
Ce "fait divers" donne l'occasion d'en prendre acte ensuite parce que "les auteurs présumés de ces incivilités" montrent que l'état d'esprit qui est le leur, c'est la guerre.
Enfin, ce fait divers" donne l'occasion d'en prendre acte parce qu'il enfonce encore le clou d'une démonstration qui finira bien par ressembler à une explication que même le croisement de crétins et de salauds qui ont en charge les décisions qui s'imposent sera bien obligé d'intégrer ; parce que ces m'sieurs-dames seront obligés de constater que les indésirables sont en réalité des enragés et que rien ne pourra les arrêter, sinon une guerre totale. Le munichisme qui règne jusqu'à présent a largement fait ses preuves. Les Sudètes, la Tchécoslovaquie, l'Anschluss, la Pologne et la drôle de guerre et ses terribles conséquences sont déjà à des années-lumière derrière nous. L'Europe vit son Pearl Harbour en modèle réduit tous les jours, en attendant béatement de prendre son Hiroshima sur la tronche, catastrophe dont elle se croit à l'abri parce qu'elle se revendique Charlie.
Évidemment on ne peut que plaindre ces malheureux militaires victimes d'une chaîne de commandement parfaitement imbécile et au sommet de laquelle se trouve le politique, c'est-à-dire les représentants de l'État, des collectivités publiques et de toutes les institutions avec la collaboration des supplétifs et autres collabos de la fange intello-médiatique. Le politique n'est même plus en mesure - parce qu'il n'en a plus la volonté - de protéger ceux qui ont la lourde charge de protéger le pays. Il ne s'agit pas de diffamer le Président de la République, garant de l'intégrité du territoire, mais de constater qu'il y a un moment que le politique en France se comporte en boutiquier à l'enseigne de la "franchise" européenne, celle qui conduit à la faillite générale sous la conduite collégiale de tartuffes certifiés dont la devise est "Profitons-en". Quand les autorités françaises laissent sciemment peser sur la France le risque de voir écraser civils et militaires par des présumés chauffards et autres individus plutôt identifiables en tant que "dérangés" potentiels, nous sommes loin d'événements extérieurs, imprévisibles et irrésistibles. Les dérangés ce ne sont pas ces assassins assez "profitables", mais les politiques et leurs supplétifs en termes d'opinion publique qui encouragent la multiplication d'événements quasi-provoqués au nom de contre-principes revendiqués à grands coups de klaxon associatifs et médiatiques.
Évidemment, on est stupéfié, désolé pour les malheureux dont la vie est abîmée par la folie meurtrière d'authentiques sauvages avec la complicité tout aussi meurtrière d'un cortège d'idiots utiles qui ne demandent que l'amplification de la boucherie qui se prépare. Nous ne sommes pas dans l'état d'urgence, mais dans un état de guerre.
Très affecté - voulant en tous cas faire croire qu'il l'est - le gang des tartuffes prépare déjà un concert de "Plus jamais ça", équivalent post-soixantuitesque du De Profundis. Parallèlement, à la fois pour s'occuper et pour complaire aux associations, nos "représentants" - ceux qui exercent en notre nom la souveraineté républicaine - multiplient les lois surréalistes et répressives destinées à lutter contre des ennemis aussi imaginaires que marginaux dans des domaines aussi fondamentaux que l'homophobie, la xénophobie, le racisme et... le réchauffement de la planète. Il est vrai que, pour ce qui est du réchauffement, ça va être de plus en plus chaud. Dans les rues en tous cas, tant l'encouragement au dérangement général va multiplier le nombre des dérangés.
Dans les brumes de la perception idiote qui est celle de la sphère polito-intello-médiatique, composée essentiellement de profiteurs (de guerre), est-ce qu'une lueur d'intelligence poindra parce qu'ils finiront peut-être par admettre que ce genre d'attaque imbécile n'a lieu que parce que les attaquants sont persuadés - non sans raison - qu'ils ont pour cible plus imbécile qu'eux ?
En attendant, les rangs des idiots utiles ne font que grossir, ce qui confirme toute la panoplie des allahakbaristes dans leur certitude que Dieu leur donnera la victoire. Au train où vont les choses, on a en tous cas la certitude qu'il il y a de fortes chances que ce soit ce que le diable est en train de le faire : quel concours de connerie !
Abel Hellabeth