4 Juin 2017
L'auteur de ce blog n'est pas raciste, ni « phobique » de qui, ou de quoi, que ce soit. Ceci est très connu de tous les lecteurs du Scrutateur ( sauf des gens de mauvaise foi ). Je ne le répète qu'à l'intention des nouveaux lecteurs, plus nombreux que jamais, chaque jour que Dieu fait.
Cette petite sélection de faits, certains divers, d'autres ( voir l'article sur Gourévitch ) moins, n'a pour but que de maintenir l'esprit critique, à un moment de notre devenir national, où c'est plutôt son assoupissement qui est visé par les « grands pouvoirs » installés.
Le Scrutateur.
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( I ) 02 juin 2017 : Mourad refuse d’être contrôlé par une policière pendant le ramadan et la frappe avec sa ceinture
Un trentenaire a comparu mardi 30 mai 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour avoir frappé une policière avec sa ceinture.
Le dimanche 28 mai 2017, dans le quartier de la Grâce de Dieu, à Caen (Calvados), une bagarre éclate entre des personnes armées de battes de base-ball et de bâtons. Mourad Mazouzi, un homme de 35 ans, qui n’est pas armé, prend un violent coup dans le dos.
Sa seule idée est de rentrer au plus vite dans son appartement en courant. Il se dirige d’autant plus vite vers son immeuble que les policiers arrivent sur place vers 21h30. La course déclenche l’idée d’un contrôle. Les policiers s’engouffrent dans le hall d’immeuble à sa poursuite. Depuis le haut des marches d’un palier, Mourad Mazouzi se retourne et lance un coup de ceinture vers le visage de la policière qui dévie le coup d’un revers de main. Elle a un jour d’interruption de travail. Il résiste à l’interpellation en insultant copieusement les deux policiers qui l’interpellent.
En comparution immédiate, le mardi 30 mai 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados), le prévenu explique: « Je ne voulais surtout pas être contrôlé pendant le ramadan, ni être arrêté par une femme, je n’ai pas porté de coups. Je venais de me faire agresser et je n’ai pas entendu l’ordre de m’arrêter. »
Le procureur fustige le fait que lorsque l’on a un casier chargé, on veuille choisir par qui on veut se faire contrôler dans un contexte délicat. Sorti de prison en décembre, il est condamné à 12 mois de prison dont six mois ferme, peine assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans. Il doit indemniser la policière blessée de 700€ tandis que ses deux collègues outragés recevront 500€ chacun.
La Manche Libre
29/05/2017
Dimanche 28 mai 2017, à Caen (Calvados), un homme de confession musulmane a refusé d’être contrôlé par une femme policière pendant le ramadan. Il l’a frappé avec sa ceinture.
Dimanche 28 mai 2017, entre 19h et 22h, les policiers de Caen (Calvados) sont intervenus pour sécuriser le quartier de la Grâce de Dieu. « Il y avait plusieurs groupes de personnes, des échauffourées et des rixes », souligne une source judiciaire à Normandie-actu.
La police a voulu contrôler un homme de 35 ans, mais ce dernier a pris la fuite. Quand il a été rattrapé, l’homme de confession musulmane a dit refuser de se faire contrôler pendant le ramadan et « d’autant plus par une femme », précise cette même source judiciaire.
L’homme, énervé, a débouclé sa ceinture et a commencé à frapper la policière avec sa boucle de ceinture, sur l’avant-bras. Plusieurs policiers ont alors réussi à le maîtriser et à le menotter, non sans mal. « L’homme a également copieusement insulté les forces de l’ordre », précise la source judiciaire.
( II ) : Un individu encagoulé agresse une enseignante en plein cours à Annecy en Haute-Savoie
( III ) Les véritables enjeux des migrations
de Jean-Paul Gourévitch
L’intérêt du livre de Jean-Paul Gourévitch est de n’occulter aucune facette de ce phénomène total des migrations européennes et internationales.
Docteur en droit, journaliste et essayiste
Énième ouvrage d’un expert devenu incontournable sur la question, railleront certains esprits chagrins qui, par cet aveu, montreront surtout qu’ils n’ont guère lu cette nouvelle étude de Jean-Paul Gourévitch. Pour clore le bec à ses dénigreurs aigris, l’on ajoutera que la problématique des migrations est, par définition, inépuisable, tant elle est mouvante et contingente et ne peut, scientifiquement, se fixer définitivement et immuablement dans le marbre des livres, fussent-ils des succès de librairie.
Avec la clarté pédagogique et le regard distancié qu’on lui connaît, Gourévitch ne se borne pas à rappeler – et aussi à actualiser – les habituelles données chiffrées en la matière, mais offre au lecteur une vue élargie du phénomène migratoire qui sera au XXIe siècle ce que les totalitarismes que l’on sait furent au XXe.
L’ouvrage, paru en début d’année, souhaite, dans le contexte de l’élection présidentielle, informer le citoyen pouvant se trouver égaré au milieu des « déclarations fracassantes, des promesses, des amalgames et des controverses dans lesquelles il est malaisé de se reconnaître ». Dont acte. L’auteur s’empresse même de « ne pas conclure » et invite fortement l’électeur à se défier tant de « l’information alternative [qui] n’est pas automatiquement véridique du seul fait qu’elle est alternative » que de « la classe politico-médiatique qui vous déverse ses informations chloroformées et ses analyses tiédasses ». Du Gourévitch pur jus qui, en dépit des procès d’intention qu’on a pu lui faire, à droite et à gauche, chez les mondialistes ou les souverainistes, dans le camp des « patriotes » comme dans celui des européistes, a toujours martelé son souci de se maintenir au-dessus de la mêlée. C’est ce qui le rend aussi insaisissable idéologiquement que parfaitement cohérent et à l’aise dans une démarche se voulant réellement impartiale.
Partant, l’on retrouvera, dans une formule plus condensée, les chiffres, analyses, commentaires et prospectives déjà substantiellement exposés dans Les Migrations pour les nuls (First, 2014), véritable somme encyclopédique en un domaine où la saine politique cède trop facilement le pas à la vaine polémique. On se souviendra, par surcroît, que l’opus fut littéralement éreinté par les grands médias comme par l’Université.
L’intérêt du livre de Jean-Paul Gourévitch est, précisément, de n’occulter aucune facette de ce phénomène total des migrations européennes et internationales. On en veut pour preuve la bonne quarantaine de pages consacrées à l’expatriation, autre point aveugle des politiques migratoires publiques marquées d’un « relatif désintérêt », lors même, souligne-t-il, que « l’expatriation représente pour l’État, c’est-à-dire les contribuables, un coût sensiblement analogue à celui de l’immigration ».
Par ailleurs, l’auteur tient pour « indiscutable » « l’accroissement en valeur absolue et en pourcentage de la population d’origine étrangère » tout en relevant, d’une part, les marges d’erreur des instituts officiels tels que l’INED ou l’INSEE, d’autre part, l’absence dommageable des statistiques ethniques. Ainsi, « n’est-il pas dangereux de casser le thermomètre quand on analyse un état de santé ? », lance, un brin ironique, notre chercheur qui, non sans avoir indiqué que « les immigrés seraient, fin 2016, autour de 8 millions, soit 12 % de la population », considère, nonobstant, que, le solde migratoire de l’immigration légale se situant aux alentours de 150.000 personnes annuelles, « nous sommes loin du grand remplacement [puisque] les quelque 15 à 22 % de la population d’origine étrangère résidant en France ont été constitués sur plus de trente ans ».
Au lecteur, effectivement, de juger. Les yeux grand ouverts.