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14 Janvier 2017
Sur Guadeloupe 1ère, radio, au micro de M. Serge Danican, le sieur Luc Reinette a proféré de scandaleuses déclarations contre l'éventuelle venue en Guadeloupe de madame Marine Le Pen, dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection présidentielle.
J'ai entendu cette interview. Luc Reinette y déclare qu'il interdit à Marine Le Pen de mettre le pied en Guadeloupe. Comme le journaliste lui demande au nom de quoi il peut se permettre de tels propos, l'ancien terroriste ( non repenti ) se présente comme le détenteur de la légitimité guadeloupéenne, et multiplie les menaces. « Qu'elle essaye de mettre un pied sur le territoire nasyonal, et elle verra » poursuit le conducator.
Comme M. Danican lui pose la question « que diriez-vous si le même interdit vous était opposé avec interdiction de poser le pied à Orly, ou à Roissy », son interlocuteur lui répond que ce serait une injustice car lui et son parti sont opposés à l'exclusion, et au racisme », ce qui laisse sans voix plus d'un timide. M. Danican en est d'ailleurs resté sans voix.
Mais le Front National de la Guadeloupe, et son représentant officiel, M. Marc Guille, ne sont pas des timides. On peut n'être pas d'accord avec le programme du FN, et avec Marc Guille, mais on ne peut que souscrire si l'on est honnête avec le texte de leur protestation officielle que Le Scrutateur publie ci-dessous.
Edouard Boulogne.
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FRONT NATIONAL FEDERATION GUADELOUPE
Tient à apporter les précisions suivantes concernant l'intervention de M Luc Reinette.
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Luc Reinette, membre du CIPN, à la tête d'un collectif contre la venue de Marine Le PEN en Guadeloupe.
Ce jour, Jeudi 12 Janvier 2017 la radio " GUADELOUPE 1 " à invité monsieur Luc Reinette dans son émission " La grande interview"
animée par le journaliste Claude Danican.
Le sujet de l'émission était : ( FAUT-IL AUTORISER MARINE LE PEN A VENIR EN GUADELOUPE )
Luc Reinette représente un collectif composé des associations " CIPA - CIPN - COMBAT OUVRIER - U.P.L.G . ainsi que quelques artistes.
Il parle au nom des associations citées ce qui représente 0,0002% de la population Guadeloupéenne.
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Ce qui appelle un rappel historique afin de remettre les pendules à l’heure :
Mr. Reinette s’offusque de la tolérance et même la complaisance de GUADELOUPE 1 et des autorités envers le FN et Marine Le PEN.
Il affirme qu’il (le CIPN ne laissera Marine Le PEN, ni fouler le sol de Guadeloupe, ni s’exprimer. IL la met au défi de débarquer en Guadeloupe.
Devant une telle attitude, un tel discours sur une chaine publique alors que l'état Français est censé être en état d'urgence, sans réaction des autorités, il est très clair en tout cas, que lesdites autorités françaises, à tous les niveaux, font preuve d’une belle tolérance, sinon de complaisance envers cet indépendantiste ancien terroriste notoire, Luc Reinette, déjà condamné et incarcéré pour des actes terroristes aussi bien à Paris,’en Martinique, en Guyane et sur le sol de la Guadeloupe qui, à ce jour, n’est pas encore indépendante, à ce qu’il me semble… et M Reinette n’en est pas encore le président ni le propriétaire !…
Pour mémoire, dès les années 80, Luc Reinette et ses comparses, tous terroristes, avaient créés successivement le GLA et l’ARC. Ils ont commis de nombreux attentats par armes à feu, incendies ou à la bombe et sont responsables de plusieurs morts et de nombreux blessés. Voici un résumé des faits:
- En 1980, apparition du GLA (Groupe de Libération Armée).
Attentats commis par les indépendantistes du GLA :
6 mars 1980 : attentat contre Raymond Viviès, blessé par balle.
13 avril 1980 : incendie des studios de France 3 à Pointe-à-Pitre.
15 juillet 1980 : Yves Jouandon est blessé par balle.
4 août 1980 : attentat contre le commissariat de Sainte-Anne.
août 1980 : le GLA lance un ultimatum, les non-guadeloupéens doivent quitter la Guadeloupe avant le 31 décembre.
(Et Reinette a la culot de traiter Marine le PEN de ‘‘raciste qui prêche la haine et l’exclusion de l’autre’’ !...)
16 septembre 1980 : attentat contre un yacht appartenant à un homme d’affaires, et une vedette de la gendarmerie.
17 septembre 1980 : attentat à l’aéroport de Guadeloupe, 1 mort.
17 novembre 1980 : multiples attentats (hôtel Méridien de Saint-François, Banque de Pointe-à-Pitre, gendarmeries à Basse-Terre, Bouillante, Anse Bertrand et préfecture de Basse-Terre).
5 décembre 1980 : attentat contre le Conseil général de la Guadeloupe et le Palais de justice.
24 décembre 1980 : attentat contre la station FR3, quelques blessés.
28 décembre 1980 : attentat à l'aéroport de Pointe-à-Pitre, 1 blessé.
30 décembre 1980 : attaque contre Alain Guggenheim, le secrétaire général du Conseil régional du patronat guadeloupéen, 1 blessé par balle.
3 janvier 1981 : incendie du palais de Justice de Fort-de-France.
5 janvier 1981 : attentat au siège de Chanel à Paris, 1 blessé.
24 janvier 1981 : attentat contre le train Roissy-Paris, 1 mort.
1er février 1981 : tentative d'attentat contre un hôtel, attribué au GLA.
29 janvier 1981 : attentat au palais de justice de Paris.
18 février 1981 : attentat contre un appartement à Jarry, 1 blessé.
27 février 1981 : une journaliste de France 3 est séquestrée.
14 juillet 1981 : attentat contre les bureaux d’Air France à Pointe-à-Pitre.
- À la mort du GLA, un nouveau groupe, l’ARC ou Alliance Révolutionnaire Caraïbe continua les actions armées et les attentats.
’Attentats commis par les indépendantistes de l’ ARC :
28 mai 1983 : seize attentats à la Guadeloupe, à la Martinique, en Guyane et à Paris.
31 mai 1983 : attentat contre les mairies du 20ème et du 10ème arrondissement de Paris.
22 juin 1983 : quatre attentats à Paris contre Air France et le musée des arts africains et océaniques.
30 août 1983 : deux attentats à Paris.
14 novembre 1983 : six attentats en Guadeloupe. Vingt-trois personnes sont blessées.
25-30 novembre 1987 : vingt et un attentats à la Guadeloupe.
24 décembre 1983 : attentat en Martinique.
26 février 1984 : attentat contre un local du LPG.
26 avril 1984 : 15 attentats en Guadeloupe.
13 mars 1985 : attentat contre le restaurant l'Escale.(permanence du F.N) 3 morts, 10 autres personnes grièvement blessées.
25 au 30 novembre 1988 : 21 attentats à la bombe.
25 janvier 1989 : Nuit bleue à Pointe à Pitre.
Le 10 Février 1985 M. Luc Reinette, terroriste indépendantiste, a été condamné, pour violences et attentats, à 12 ans de prison.
Le 16 juin 1985, Quatre indépendantistes dont Luc Reinette, Henri Amédien, Henri Bernard, s’évadent de la prison de Basse Terre et constituent un "Conseil National de la Résistance Guadeloupéenne" pour lutter contre le "péril blanc". (Ce sont donc bien eux, les haineux racistes !)
En 1989,M Luc Reinette, chef de l’organisation terroriste ARC avait été condamné à 33 ans de prison pour violences et attentats, puis amnistié le 3 juillet 1989 et libéré le 12 juillet 1989 avec quatre autres membres de l’ARC.
Amnistiés par le socialiste M François MITTERRAND qui, ce faisant, avait voulu ’’acheter’’ la paix sociale !...
Les idéologistes/indépendantistes/ que sont Luc Reinette et ses frères d'armes n’ont pas l’intention de cesser leur combat pour l’indépendance :
« Aucun d'entre nous n'a renoncé à l'indépendance nationale ! », a proclamé Luc Reinette pendant le blocage de la Guadeloupe par le LKP en 2009. (Publié par l’Express le 25 février 2009.)
En Avril 2010, Luc Reinette et ses comparses ont créé un nouveau mouvement indépendantiste : le FKNG (Fos pou Konstwi Nasyon Gwadloup).
Nous allons arrêter ici ces précisions, car en écrire davantage serait faire trop d’honneur à M Luc Reinette qui n’en mérite aucunement…
lui qui qualifie Marine Le PEN de raciste infréquentable, ce qui précède prouve bien, s’il le fallait encore, que c’est lui, le terroriste raciste, qui n’est pas fréquentable…
FIN DU SUJET.