31 Décembre 2016
Mes voeux vont aussi à la jeunesse de Guadeloupe, beaucoup plus saine que ne le laisse entendre le tapage que font certains de ses enfants perdus.
Chers amis, lecteurs du Scrutateur, je ne m'appesantirai pas en mots convenus en ce passage, dit de la Saint-Sylvestre, sur les voeux que je formule quand même, brièvement, pour l'année 2017 qui va commencer.
Comment ne pas les souhaiter de bonheur et de paix.
Mais la paix générale ne dépend que très peu, de nos initiatives personnelles.
Peut-être faut-il croire, - l'expérience pouvant avoir été faite par certains d'entre nous, - que la paix intérieure peut être, même brièvement et partiellement, réalisée en nous, en notre âme et dans nos coeurs. Même cela, est rare et difficile.
Mais « ce qui est beau, est difficile autant que rare » comme l'a dit un philosophe. Donc au travail pour cette réalisation d'un possible.
Sur un autre plan, notre site continue à progresser. Il atteindra en mars prochain sa dixième année, ce qui n'est même pas l'adolescence, et il a déjà été honoré de la curiosité, plus ou moins assidue, de près de deux millions de visiteurs.
J'y travaille assidûment, et le labeur que j'effectue est bienfaisant pour l'homme que je suis, qui par delà ses limites et ses défauts trop humains s'efforce de maintenir dans le débat public, un peu de lumière et d'esprit critique dans une perspective chrétienne parfois troublée par mes seules limites personnelles.
Je ne voudrais pas tomber en étirant par trop mon propos, dans le ton prêcheur, qui n'est pas trop mon goût, mais dans lequel on chute trop facilement pour le plus grand dommage de ce que l'on prétend promouvoir.
Aussi vais-je conclure en vous incitant à cliquer sur le lien que je vous offre en cette nuit de passage.
Il introduit à une scène d'un très grand film de Luschino Visconti : Le Guépard.
Nous y admirerons Burt Lancaster, qui vient de fêter son centième anniversaire, la superbe Claudia Cardinale ( Visconti a eu toujours la main heureuse dans le choix de ses actrices majeures. Qui pourrait oublier Silvana Mangano dans Mort à Venise ? ), et Alain Delon.
L'on notera dans cette valse, exécutée au coeur d'un bal fastueux, et d'une assistance particulièrement choisie, que la beauté, la grâce, des deux protagonistes majeurs suscite des sentiments divers : de la tristesse, du dépit, un soupçon de jalousie ( chez Delon par exemple ) sentiments exsudés de tensions personnelles, en même temps que, ce soir là, - chez le prince ( B. Lancaster ), - par une méditation personnelle sur la fragilité des choses humaines, la fuite inexorable du temps, l'ambiguïté constitutive de la vie en général, et des rapports humains, tant individuels, que collectifs et sociaux.
La musique, le décor, sont l'écrin voulu par Visconti pour tenter de rendre vivable, par la médiation du sublime artistique, la trop fréquente médiocrité du quotidien.
Regardons donc, contemplons plutôt, les rôles, les couleurs, la divine musique.
Et, encore une fois : BONNE ANNEE.
Le Scrutateur.