26 Décembre 2016
Nous autres, lecteurs du Scrutateur, nous sommes pour la plupart Guadeloupéens, Martiniquais, donc Français, et sinon tous chrétiens, du moins de tradition et d'imprégnation chrétienne, et même catholique.
Cela nous oblige, au sens où l'on dit : « noblesse oblige »!
Nous ne sommes pas natifs des USA, de la Syrie, de la Russie, de l'Arabie saoudite, ou du Yemen.
Si j'énonce ces truismes, c'est pour rappeler, que face à la politique internationale, ou plus précisément, face à ce qui se présente comme une telle politique ( et qui est surtout la politique de certaines grandes puissances ), il importe de ne pas se payer de mots, d'illusions, de fantasmes trompeurs, fruits de la politique, ( cynique de fait ), de ces puissances agissant prétendument au nom du Droit, de la Justice, du Bien ( des entités majusculaires, toujours ! ), et sous le couvert de la communauté internationale, cet ONU, en laquelle un grand Politique, Charles de Gaulle voyait ce qu'elle était, et demeure : un grand « MACHIN », cache sexe très imparfait des libidos dominandi, des grands fauves qui terrorisent, aujourd'hui comme hier, les petits, les obscurs, les sans grades.
Dans ce concert, cette sorte de « Nuit sur un mont chauve » comme aurait dit un grand musicien, il existe des puissances, importantes encore, mais de moindres capacités de nuisances, qui par leurs statuts actuels, pourraient avoir intérêt à se garder de l'ambition des géants actuels, ( les USA, la Chine dite populaire, la Russie, quelques autres ) en s'appuyant sur la solidarité active avec les « petits », ces proies des géants, pour s'en faire des alliés, et contribuer à leurs sécurités réciproques.
Une telle politique avait été clairement exposée en 1969 ou 70, dans une célèbre conférence de Georges Pompidou à Sciences-Po, elle-même inspirée d'un célèbre philosophe politique, M. Charles Maurras. ( nous aurons l'occasion de revenir, dans un autre article, sur ce thème des puissances « moyennes », face aux grands impérialismes ).
La France fait partie de ces puissances intermédiaires, impuissantes face aux géants actuels, mais capable de fédérer autour d'elles ( par leurs savoirs faire scientifique et technique, par leur économies encore consistantes ) ces « petits » et de contribuer à un équilibre international.
Telle fut la politique gaulliste dans les années 1960.
Force est de constater qu'il n'en est plus de même depuis des années, et que sous François Hollande, notre pays est devenu un otage des USA, et des grands lobbies financiers qui inspirent la politique du géant américain.
On aura pu vérifier ce que je dis, dans le déroulement du drame qui déchire le moyen-orient, et tout particulièrement la Syrie.
Quel est le discours sur la Syrie depuis des années, sinon celui des Américains?
Des américains qui exaspèrent un ressentiment mondial contre le seul El Assad, ou ceux qui, tel V. Poutine, l'ont soutenu durant la guerre qui déchire ce pays, dont les récents bombardements d'Alep font la Une des journaux télévisés.
Journaux télévisés qui contribuent davantage à exacerber les passions, les haines, plutôt qu'à informer.
Il importe donc de se battre, au moins pour l'instant, sur le terrain médiatique, pour établir, rétablir, un certain équilibre dans l'information.
Ni M. El Assad, ni Vladimir Poutine, ne sont des petits saints, se battant pour le droit.
Mais Obama? F. Hollande? Soyez sérieux, ne me faites pas rire.
L'article que je vous propose de lire, pour contribuer à l'équilibre indispensable et salutaire, n'émane pas de je ne sais quelle « fachosphère ». Il est d'un américain bien placé dans son pays pour connaître certains dessous, pas très propres, de la politique de la Maison blanche et de ses suppôts. Il s'agit de monsieur Robert Kennedy junior. Tel qu'il est, cet article exaspérera la conosphère.
Lisons ensemble.
Le Scrutateur.
L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.
La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.
« La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie «
Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région, a déclaré Kennedy junior.
Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe, a expliqué l’avocat.
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Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien, a dit M. Kennedy, qui a cité des données de divers rapports de renseignement auxquels il a eu accès.
Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien, a-t-il ajouté.
La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région a conclu le jeune avocat Robert Kennedy.
Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leur soutien financier, logistique et militaire aux groupes d’opposition armés, qui ont échoué à renverser le gouvernement syrien, malgré cinq années de guerre.
Les États-Unis essayent même d’obtenir la levée des sanctions qui empêchent l’envoi d’armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but de renforcer le front de groupes armés qui luttent contre l’armée arabe syrienne.
http://www.hispantv.com/newsdetail/siria/216231/siria-crisis-transferencia-gas-catar-eeuu-isis
Traduction: Fawkes News
http://fawkes-news.blogspot.fr/2016/02/un-membre-du-clan-kennedy-revele-la.html
En savoir plus sur http://reseauinternational.net/un-membre-du-clan-kennedy-revele-la-vraie-cause-de-la-guerre-en-syrie/#f5F5aD4XCMCmouTz.99