28 Décembre 2016
1 ) Alain Minc, au sommet de son Art ! 2 ) Attali Jacques, il s'accroche non loin d'ailleurs des sommets. 3 ) Le même maître Jacques, qu'applaudissent, nombre de p'tits jeunes dont il faut espérer qu'ils ne comprennent pas le discours du maestro !!!
Ils ont toujours existé, même avant l'homme de Cro-Magnon.
Même alors, vêtus de peaux de bêtes, ils snobaient tout le monde, et se miraient dans le regard des niais ( synonymes : godiche, lourdauds, jobards, simplets, benêt, andouilles, cornichons, et … tèbès ! ). Sans ces messieurs et dames de la crédulité mondaine, nombreux chacun sait, obstinément scotchés à leurs téléviseurs, comment vivrait donc la confrérie des vrais C …?
Notez que tous ne sont pas stupides, et nécessairement antipathiques ( du moins, sur ce point, si leur présence n'est pas trop constante auprès du public ).
Ainsi, le grand Socrate ne répugna pas à la fréquentation du jeune Alcibiade, qui coûta pourtant cher à sa patrie Athènes.
Aujourd'hui en France la confrérie est bien ( numériquement parlant ) représentée.
Je demeure sidéré, quand je m'aventure dans « le monde », à l'heure du digestif, et du cigare, de la ferveur des benêts à encenser les C, par exemple, je ne fais que parler statistiques, l'inestimable B-H L, ( en baisse toutefois dans la conjoncture présente ), ou l'ineffable Jacques Attali, tout pénétré de son importance, ou, mieux encore , - dans le pire, - l'incomparable ( et intarissable ) Alain Minc, dont le babil émeut jusqu'à l'extase plus d'un ( et d'une ) étudiant de Science-Po.
C'est d'ailleurs par sa photo que j'ai choisi d'ouvrir la galerie des vrais C … qui s'adorent pas tout de même, car il n'y a qu'une première place au royaume de la connitude,
Cette première place est donc occupée par le grand, le seul ( à mes yeux ) digne de cette place insigne, le très cher Alain Minc. Ce cliché est sans doute le meilleur jamais tiré sur ce genre de bonhomme que Jean de La Bruyère, au siècle de Louis XIV avait déjà portraituré sous le nom d'Arrias, dans son ouvrage sur les Caractères.
« Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraitre ignorer quelque chose. On parle à table d'un grand d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des moeurs de cette cour, des femmes du pays de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur : "Je n'avance rien, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache original : je l'ai pris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance." Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencée, lorsque que l'un des conviés lui dit : "C'est Sethon à qui vous parlez, lui même, et qui arrive fraichement de son ambassade." ».
C'est du Minc tout craché, de l'Attali, du B-H L.
Heureusement, la forfanterie est éventée, au moins depuis La Bruyère, en son siècle de Louis XIV.
Le vaccin, durant longtemps fut l'étude des humanités grecques, latines, françaises, en particulier pour ces dernières celles du Grand Siècle, celui de Louis le Grand.
Mais hélas, il est en voie d'interdiction, les grands C... et vrais « petits-maîtres » veillent à ce qu'on l'interdise.
Comme on peut les comprendre !
Le Scrutateur.