Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
21 Novembre 2016
Je lisais hier soir, sur facebook, le propos « d'un », déjà nostalgique de Nicolas Sarkozy.
« Oh, disait-il, j'ai passé ces dernières années à m'acharner sur Sarkozy que je considérais, quasi quotidiennement comme un punching-ball, et l'un des outils utiles ( et nécessaires ) de ma mise en condition, et de mon bonheur. Le voici qui s'en va, et déjà, dix minutes après son discours d'adieu, je me sens un peu seul. Comme il va me manquer! Comme la vie politique va être moins intéressante! ».
Lecteur très cher ( et ami ), laissez moi vous dire que moi qui jamais ne comptai parmi les inconditionnels du cher Nicolas, je suis resté un moment songeur devant votre humble confidence. « Ah! Me dis-je, au moins voici un homme de gauche avec lequel, je pourrais parcourir un rivage de nos côtes, une ou deux heures durant, sans mépris, sans colère, en conversant, en discutant, en … disputant, comme jadis Socrate et quelques-uns sur les bords de l'Euripe. Car, par delà les chocs d'atomes, l'entrecroisement et l'entrechoc des causes secondes, vous avez une âme, vous avez du coeur, une capacité d'introspection, d'aveu, d'aveu de votre ( de notre ) humanité, de ses faiblesses, de ses partis pris, et d'un aveu public, ce qui n'est pas rien au monde de l'amour propre ( au sens pascalien, bien entendu ). Qui est sans péché? Même moi ! Et il me semble, qu'un jour, au cours du long Voyage, nous pourrions cheminer un brin plus ou moins long".
Hélas! Pour l'instant, pour une rencontre heureuse sur l'auroroute facebouquiène, que de chocs inévités, inévitables, avec des brutes, des boucs odorants, plus qu'odoriférants, au langage ordurier, sans talent, sans génie, sans âme. Ne croyez pas qu'ils soient comme Achille pourfendant l'adversaire qu'il doit tuer, sans haine, sinon sans affect, parce que la destinée le veut ainsi, la Moira, le Fatum, la guerre entre les Grecs et Troie, lui disant enfin au tout dernier moment, s'écrasant une larme discrète, au coin de l'oeil, quand il lui plante en la gorge le fer meurtrier : « Meurs, ami ».
Rien de cela chez nos boucs, ceux dont l'haleine empeste, dont suinte de leurs lèvres obscènes la bave vaguement jaunâtre, éminemment fétide de ces libidineux du massacre, de ces fanatiques non du respect de l'adversaire, mais de l'humiliation du vaincu, qui leur est orgasme à nul autre pareil.
Oui c'est Sarkozy, pas donc exactement mon type, comme j'ai dit, qui est leur phantasme, leur raison de vivre, plus exactement de sous vivre.
Plusieurs d'entre ces misérables le voient, demain, prisonnier, en cabane, en cellule d'isolement, ou mieux en cellule à deux ( partageant, par exemple, avec Abelslam Salah ) accusé au tribunal de Paris, menotté, sous les caméras de nos télés, et sous le regard biaisé du commentateur en chef : le petit inquisiteur Jean-Michel Apathie.
Bref! Sarkozy entravé, humilié, garroté, et surtout baillonné ( on ne sait jamais avec ce diable d'homme !!! ).
Pauvres gens ( surtout des hommes notez bien, quelques femmes se bornant à assentir. Que voulez-vous, la chair est faible, hélas! ), tristes minables, exemplaires ô combien répandus des Barrabas de si triste mémoire.
Voyez-vous cher inconnu ( « ami facebook », c'est le temps qui le veut ainsi ), vous m'avez un temps rasséréné.
Je n'oublie pas que vous pourriez vouloir me substituer à Sarko dans l'office du punching-ball.
Mais vous, n'oubliez pas que ce rôle ne m'agrée pas, même pas du tout. N'oubliez pas que j'ai du répondant, de l'uppercut, et aussi, ce qui est dit dans la Bible ( à propos d'autre chose ) : « Seigneur, votre droite est terrible »!
Il n'empêche, vous avez fait luire par votre confidence, dans la nuit obscure, dont parle le poête, une sympathique petite lueur.
Soyez-en remercié.
Merci pour ce moment !
Le Scrutateur.