3 Octobre 2016
La crise française est certes économique et financière. Mais une telle crise existait au début de 1958, encore plus grave. Le retour de de Gaulle en juin de la même année, permit à de Gaulle, en moins d'une année de reconstruire l'économie. C'était une époque où notre pays n'était pas encore ligoté par le carcan de l'Europe de Bruxelles. Aujourd'hui, la crise française est encore plus grave, engendrée par une certain nombre d'intellectuels de gauche, qui, habilement ont investi des postes clefs dans l'administration, dans l'éducation nationale et les milieux médiatiques.
Ces gens là ne s'attaquent pas d'abord au corps de la nation mais à son âme, et la subversion est d'abord intellectuelle, et amorale. Ses symboles sont aujourd'hui, Vincent Peillon, C. Taubira, et Najat Valaud-Belkacem.
Une réaction intelligente, et très active se développe en France. Elle vient de recevoir le soutien du pape.
En effet au retour de son voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan, le pape François a dénoncé la «colonisation idéologique» de la «théorie du genre», précisant aux journalistes ce qu'il avait voulu dire déjà , samedi, en parlant de «guerre mondiale contre le mariage» .
La subversion s'estimant menacée, réagit dès ce matin par la voix de Najat Valaud-Belkacem, qui, petite menteuse, nie carrément que la théorie du genre soit en faveur dans l'éducation dite nationale. D'où le deuxième élément de notre dossier : un article de la revue Contrepoint.
Le Scrutateur.
Jean-Marie Guénois
( http://kiosque.lefigaro.fr/ouvrir-liseuse-milibris/le-figaro/c4763b5f-809d-40f2-a435-6df831c92812 ).
Au retour d’Azerbaïdjan, le pape François a précisé devant les journalistes qui l’accompagnait ce qu’il avait voulu dire, samedi, en parlant de « guerre mondiale contre le mariage » à propos de la diffusion de la « théorie du genre ».
Une occasion pour lui de raconter une histoire où il a cité le témoignage d’un père de famille « français » qui a constaté que son enfant de dix ans voulait devenir une « fille » :
« Ce que j’ai critiqué [samedi, ndlr] a dit François, est la mal qu’il y a dans le fait d’ériger la théorie du genre en doctrine. Un papa français m’a raconté qu’un soir, en famille (…). Il demande à son fils de 10 ans : ‘que veux-tu faire quand tu seras grand ? ». « Etre une fille ! », lui répond l’enfant. Le papa s’était alors rendu compte que dans les livres du collège, on enseignait la théorie du genre. « Ceci est contre les choses naturelles ! Pour une personne, une chose est d’avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l’enseignement dans les écoles sur cette ligne, pour changer la mentalité. C’est cela que j’appelle la colonisation idéologique. »
François avait commencé sa réponse par ce rappel : « L’image de Dieu n’est pas l’homme, mais l’homme et la femme, ensemble. Ils sont une seule chair quand ils s’unissent. Voilà la vérité ! Quand on détruit cela, on salit l’image de Dieu. » Il avait conclu par cette remarque : « Il y a une guerre mondiale contre le mariage et nous devons être attentifs à ne pas laisser ces idées entrer en nous. »
A propos des transsexuels, le pape a raconté cette expérience : « J’ai reçu l’année dernière une lettre d’un espagnol qui racontait son enfance. C’était une fille mais il se sentait garçon. Quand il a eu une vingtaine d’années il a confié à sa maman qu’il désirerait faire une opération chirurgicale pour changer de sexe. Sa mère lui a demandé de ne pas le faire tant qu’elle serait vivante. Elle est morte ensuite. Sa fille a fait l’intervention (…). L’évêque l’a accompagné. C’était un bon évêque qui ‘perdait’ du temps pour accompagner cet homme. « Il » a changé son identité civile. « Il » s’est marié. Et m’a demandé - « lui » qui était « elle » - de pouvoir venir me voir avec son épouse. Je les ai reçus. Ils étaient contents. Dans le quartier où ils habitaient, vivait un vieux prêtre de plus de 80 ans mais quand le nouveau prêtre voyait ce couple, il leur criait, « vous irez en enfer ». Quand ils rencontraient le vieux prêtre, lui leurs disait ‘pourquoi tu ne confesses pas ? Viens et tu pourras communier ».
Et François de conclure « Vous comprenez ? La vie est la vie. Et les choses doivent se prendre comme elles viennent. Le péché est le péché. Les tendances ou les déséquilibres hormonaux créent tant de problèmes et nous devons être attentifs. Il ne s’agit pas de dire, ‘faisons de même’, ‘non, non !’ Mais il faut accompagner chaque cas, discerner et intégrer. C’est ce que ferait Jésus aujourd’hui. Mais, s’il vous plait, n’écrivez pas ‘le pape va sanctifier les trans’ ! S’il vous plait, non ! C’est un problème de morale, c’est un problème humain et il faut le résoudre comme l’on peut, toujours avec la miséricorde de Dieu, avec la vérité et avec toujours le cœur ouvert. »
A propos des homosexuels cette fois, le pape a précisé « j’ai accompagné dans ma vie de prêtre, d’évêque, mais aussi de pape, des personnes avec des tendances homosexuelles et aussi avec des pratiques homosexuelles. On s’est approché du Seigneur mais certains ne le pouvaient pas. Je ne les ai jamais abandonnés. Les personnes doivent être accompagnées comme Jésus les accompagnait. Quand une personne est dans cette condition et qu’elle arrive devant Jésus, Jésus ne se retire pas et ne dit pas ‘vas-t-en’ parce que tu es homosexuel.»
( II ) La théorie du genre à l’école, une réalité pour des centaines d’écoliers !
Publié le 12 juin 2013 dans École & éducation
Innovation à l’école : des pratiques pour enseigner les théories du genre ont déjà investi de nombreuses classes.
Un article de la Fondation pour l’école.
À quelques heures du vote à l’Assemblée d’un texte qui pourrait ouvrir plus largement encore les portes des écoles aux théories du genre, il faut ouvrir les yeux sur les pratiques qui ont déjà investi de nombreuses salles de classe. Le site du Syndicat Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Écoles nous aide à faire un point sur les innovations des enseignants, dont certains sont prêts à faire de l’école la tête de pont des questions de société et s’enorgueillissent d’ouvrir l’esprit des jeunes enfants aux idées les plus controversées de notre modernité.
Le rapport du SNUIPP (15 mai 2013), c’est 193 pages de réflexions théoriques, de prises de positions syndicales, mais aussi de… témoignages. Témoignages des nombreux professeurs qui ont déjà engagé leur classe dans la « lutte contre l’homophobie et les stéréotypes du genre ». Comment ? En faisant travailler en classe de CP le livre « Papa porte une robe », ou l’un des nombreux ouvrages faisant la promotion des « familles Arc-en-Ciel », comme « Dis MamanS », « Jean a deux mamans », ou « J’ai deux papas qui s’aiment ». Le rapport fournit une bibliographie abondante. Et si vous voulez surveiller ce que votre enfant fait en classe, sachez que la suspicion est réciproque et que vos réactions de parents ont été prévues et circonscrites : « Est-il utile d’informer les parents ? S’il s’agit d’une séquence isolée et ponctuelle en réaction à un événement (insulte dans la cour) ou d’un travail sur un livre particulier en lien avec d’autres livres (travail sur les familles par exemple) sans doute pas. S’il s’agit par contre d’un ensemble de séquences permettant d’approfondir la question, il sera probablement utile d’évoquer le thème choisi lors d’une réunion avec les parents et de préciser les raisons qui ont amené l’enseignant ou l’équipe à ce travail. Entendons-nous bien, non pour demander une autorisation, mais pour informer en amont afin d’éviter des réactions de surprise ou d’incompréhension. Nos conseils en cas de problème : s’assurer du soutien de l’équipe, prendre contact avec son IEN… et avec le SNUipp-FSU ! » (p.46).
Tout cela déborde du contenu même des cours, pour imprégner la pédagogie dans son ensemble, et même le comportement des éducateurs : « Il est nécessaire que les enseignant-es et leur formation prennent en compte les études sur le genre dans leurs pratiques quotidiennes, tant au niveau des contenus d’enseignement que des interactions qu’ils/elles ont avec leurs élèves, ainsi que dans la gestion des relations entre enfants. Il faut veiller à ne pas enfermer les élèves dans des schémas étriqués, mais au contraire leur laisser ouvert le champ de tous les possibles (choix d’orientation scolaire et professionnelle et de loisirs en particulier), afin de permettre l’épanouissement de toutes et tous. Il s’agit de lutter contre les stéréotypes, de promouvoir la diversité. Pas question donc de cultiver le genre à l’école ! Pas question, par exemple, d’écrire les prénoms des filles en rose et ceux des garçons en bleu ! Ni de s’adresser régulièrement de manière collective « aux filles » ou « aux garçons ». Attention aussi à la manière de répartir les tâches et les activités entre les élèves. Différencier, oui, mais pas selon le sexe ». (p.18)
Les contes traditionnels sont abondamment utilisés… comme contrepoint pour bien faire comprendre ce qu’est un « stéréotype de genre » et pour aider les élèves à s’en défaire. Dans le Xème arrondissement de Paris par exemple : « Une approche comparée de contes traditionnels de princesses comme La belle au bois dormant, Blanche Neige, La princesse aux petits pois ouCendrillon a mis en évidence les rôles et les attributs des princesses et des princes. Cette démarche préalable a débouché sur deux albums de « déconstruction » qui montrent des princesses émancipées : Rose Praline et La révolte des princesses… La classe a imaginé pour le carnaval de l’école une manifestation des princesses avec leurs revendications. Les élèves, déguisés en princesses, ont défilé dans le quartier avec les pancartes qu’ils avaient préparées : « Je veux faire le tour du monde et voyager », « J’en ai marre de dormir sur des lits inconfortables », « Je ne veux plus porter de robes mais des pantalons », (…), « On veut pouvoir se marier avec une fille »… » (p.75). On apprend donc à « déconstruire les stéréotypes du genre et à construire sa personnalité au sein de la communauté scolaire » (p.76) et… à manifester, ce qui est toujours utile, avouons-le.
Enfin, tout est là : http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdf
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