5 Octobre 2016
( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.
« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.
Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit
Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.
Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.
Edouard Boulogne) .
PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, « au-dessous de la ceinture » comme on dit.
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Intelligence avec l'ennemi ou bêtise face à l'ennemi?
Telle est la question que les autorités françaises forcent les Français à se poser depuis de nombreuses années (depuis au moins 1974 en tous cas, pour ceux qui n'ont connu ni a troisième ni la quatrième République).
Car, peut-on parler de dispersion de la "jungle de Calais" là où il y a en réalité une politique de consciencieuse aspersion de ce lamentable modèle sur tout le territoire français...
La dynamique officielle est simple : quand un problème est avéré, il est d'abord encouragé. Puis, quand il prend des proportions alarmantes, il est nié, à plus forte raison s'il est localisé et donc quand sa nuisance est facilement vérifiable. Enfin, quand il devient insoluble, il est propagé dans tout le pays, comme on ferait éclater un caillot pour l'évacuer plus facilement par les voies naturelles. En étendant le problème à tout le pays, les autorités espèrent le rendre invisible - c'est-à-dire grâce à la magie habituelle (et avec la complicité d'un maximum de réseaux) inexistant, car invisible. Ainsi pourrait se résumer le socialisme dans toutes ses configurations, y compris le socialisme soviétique dont chacun a aujourd'hui la capacité d'apprécier la fascinante réussite et le tout aussi fascinant rayonnement dans toute l'Europe et dans une bonne partie du monde émergeant au cours du XXe siècle. La bête paraît-il serait morte, mais son venin circule encore, en France notamment où les socialos n'ont jamais pu panser les plaies de leur orphelinitude, comme dirait leur Clotilde de Vaux - de Veaux, plutôt -, la dénommée Ségolène Royal, bref ! de leur condition d'orphelins.
Une chose en tout cas est parfaitement visible, c'est la volonté démoniaque qui habite nos gouvernants, néanmoins installés là où ils sont par la loi, c'est-à-dire par "l'expression de la volonté générale" (c'est ainsi que la République vend son imposture). Dès lors que nos gouvernants sont là où ils sont et qu'ils y font ce qu'ils y font, chacun est amené à se demander s'ils font exprès ou pas ? C'est la lancinante et question, le "To be or not to be" shakespearien réduit à ses fondamentaux, autrement dit : "être ou ne pas être" (un con ? un salaud ?). Alors, sont-ils ou ne sont-ils pas ? En réalité, il y a assez peu de possibilités : à la question "être ou ne pas être", la réponse, c'est oui ou c'est non. On ne peut pas être en n'étant pas, ni ne pas être en étant. L'oncle Eusèbe, qui n'a que son certificat d'études ne s'y est jamais trompé : quand l'essence des uns menace l'existence des autres, il faut s'en débarrasser au plus vite. C'est ce que nos amis Anglais ont du reste fait de L'Europe (L'Europe ! L'Europe ! L'Europe !) que la démarche shakespearienne les a conduits à congédier. Quelle revanche pour nos cousins d'Outre-Manche qui, depuis 1066 attendaient l'occasion de prendre le dessus. Aujourd'hui, la démonstration est faite de la supériorité shakespearienne sur la misère cartésienne qui - à la question "Être ou ne pas être" - se borne à répondre non sans un grotesque assaut de vanité "Je pense, donc je suis". On voit où ça nous mène : non seulement ça nous a coûté le Canada, mais c'est ce qui nous a valu l'ÉNA dont chacun sait l'encombrante inutilité.