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3 Septembre 2016
1 et 2 ) Traits "d'humour" de Charlie-Hebdo 3 ) Le citoyen futur que modèlent les sculpteurs de Charlie. 4 ) Le dessin extrêment fin de Charlie qui suscite la colère justifiée des Italiens
Heureusement Le Scrutateur n'a jamais été Charlie !
Heureusement Le Scrutateur n'a ja-mais été CHARLIE, ni avant, ni en janvier 2015, ni après.
Certes, le massacre d'une partie de la rédaction de ce torchon, par des fanatiques est inadmissible. Mais le torchon est aussi dangereux pour la France que les tueurs islamistes, car son âme est étrangère à l'ÂME française, par sa vulgarité essentielle et épaisse, et incapable d'insuffler à nos concitoyens, et à notre jeunesse le moindre sentiment raffiné, spirituel et généreux. Je plains ceux qui vont ricaner devant les derniers traits de cette élite de la porcherie.
C'est cependant cette porcherie dont nos dirigeants avaient fait l'emblème de leur vision du monde, en janvier 2015, entourés de leurs homologues des principales capitales du monde, en voie d'avilissement.
La cause de ma colère, la voici :
Le Scrutateur.
Charlie Hebdo a encore frappé, et cette fois encore, la polémique accompagne un dessin. C’est Félix qui s’est emparé du tremblement de terre survenu la semaine passée, avec une caricature qui, de l’autre côté des Alpes, ne passe pas du tout. Son Séisme à l’italienne fait vrombir le pays de colère autant que d'indignation. Et les médias tirent à boulets rouges contre l’irrévérence revendiquée par l’hebdomadaire satirique.
Tout y passe : le blasphème, la provocation, le rire de tout, pas de problème. Mais les Français sont une fois de plus pointés du doigt pour ce que l’Italie prend comme une marque d’arrogance supplémentaire. Et surtout, un rire qui résonne alors que l’on parle des victimes d’une catastrophe naturelle. Bien entendu, aucun média en Italie ne revient sur le massacre survenu le 7 janvier à la rédaction de Charlie, et l'élan de solidarité d'alors. Mais le dessin de Felix ne passe pas du tout : on ne rit pas avec tout le monde, de tout.
La publication française se défend, argue qu’elle voulait dénoncer les véritables responsables de la catastrophe. Mais les quelque 300 morts emportés par le tremblement de terre, cela n’a rien à voir avec des terroristes, rétorque l'Italie. Plus question d’être Charlie quand le journal se moque des innocents qui sont morts, et des enfants, lit-on dans les multiples commentaires laissés sur les réseaux sociaux.
Au point que l’Ambassade de France en Italie s’est sentie obligée de diffuser un communiqué : « Le tremblement de terre qui a frappé le centre de l’Italie le 24 août est une immense tragédie. Nous sommes proches de l’Italie dans cette épreuve difficile. La France présente ses plus sincères condoléances aux autorités et au peuple italien, et a proposé son aide. À cette fin, notre ambassade est à la disposition ds autorités italiennes. [...] Les caricatures de presse, les vues exprimées par les journalistes sont libres. Le dessin publié par Charlie Hebdo ne représente certainement pas la position de la France. »
Sauf que l’hebdomadaire ne s’est pas arrêté en si bon chemin. S’excuser, c’est s’accuser dit-on, et voici comment Charlie a décidé de répondre à la polémique qu’il a déclenchée :
Pour l’heure, ni le Premier ministre Matteo Renzi ni le ministre de la Culture, Dario Franceshini n’ont encore pris la parole. Mais le message semble unanimement passer à travers Facebook ou Twitter : Charlie Hebdo est libre, totalement libre, de faire les dessins qu’il souhaite. À l’image du député du Latio, Nicola Zingaretti, plusieurs personnalités politiques ont réagi au dessin.
Vous êtes libres de faire les dessins que vous vou