25 Août 2016
Aux USA, comme en France, les campagnes électorales en vue des élections présidentielles battent leur plein.
Il y a d'un côté Donald Trump, et face à lui Killary Clinton.
Le Scrutateur a déjà écrit au sujet de ces candidats.
MonsieurTrump, apparaît un peu comme un hurluberlu, excessif, démagogue, emporté. N'oublions pas toutefois que nous n'en connaissons que ce que nous en montrent nos « grands » médias subventionnés ( par l'Etat en France, ou tel grand capitaliste en ce qui concerne l'Humanité, journal du PCF ) ), et que si l'électorat pour la maison blanche se situait en France, et borné à nos gros informateurs de Radio France , madame Clinton serait assurée d'une élection de maréchale, avec 85% de partisans.
Ces messieurs d'chez nous, jouent sur du velours, car en France, et jusqu'à une date relativement récente, nous avons attribué à la fonction politique suprême un certain nombre de valeurs liées à l'ancienne monarchie, et qui perdurèrent, malgré des périodes de vide, en gros jusqu'à Pompidou.
Même Giscard, et même Mitterrand, savaient encore, au moins en surface, respecter la gravité, de la fonction, affecter un certain sens de l'Etat incompatible avec le grand cirque que nous subissons actuellement, bref s'efforcer de montrer au pays de Louis XIV et de Charles de Gaulle le souci, dans leur comportement, d'une certaine hauteur, d'une certaine classe.
C'est peut-être pourquoi M. Trump nous choque, et nous inquiète même.
Heureusement, pensent certains : il y a Hillary Clinton. C'est elle que les Américains éliront.
Voire ! Aussitôt que l'on quitte les grandes avenues du « prêt-à-penser », que l'ont affine sa recherche, l'on s'aperçoit que la gauche américaine n'est pas très bien pourvue face à ce problème important de la représentation présidentielle.
L'article qui suit, de Jean-Patrick Grumberg, est en effet inquiétant.
Les USA ne sont pas un pays quelconque dont les errements au sommet du pouvoir sont sans grandes conséquences, sauf pour ses citoyens électeurs. Ils constituent encore la première puissance mondiale, et leur influence est considérable.
Que pouvons-nous faire? Pas grand chose dans l'immédiat, sauf, au moins, et cela n'est pas absolument négligeable, tacher d'acquérir une connaissance plus vaste et complète de la situation, et par là au moins la royauté sur nous même.
Le Scrutateur.
Publié par Jean-Patrick Grumberg le 24 août 2016
( http://www.dreuz.info/2016/08/24/hillary-clinton-dans-la-tourmente-des-nouvelles-revelations-la-montrent-encore-plus-corrompue-que-suppose/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29 ) La fondation Clinton est soupçonnée d’avoir servi de couverture à une vaste affaire de corruption et d’enrichissement personnel en échange d’avantages gouvernementaux.
Le dossier est tellement explosif que dans un communiqué, la fondation vient de déclarer qu’elle arrêtera de recevoir des dons de pays musulmans et des grosses sociétés étrangères si Hillary Clinton est élue, et Bill Clinton s’est engagé à démissionner de la fondation en cas de victoire de sa femme.
Cependant, le scandale s’épaissit.
Associated Press s’est fait communiquer les agendas de la Secrétaire d’État Clinton et a fait les comptes : plus de la moitié des personnes non affiliées au monde politique qui ont pu rencontrer officiellement Hillary Clinton durant ses années au gouvernement ont donné des grosses sommes à la fondation, que ce soit personnellement, ou au travers de sociétés ou d’organisations.
Cette gigantesque proportion indique clairement que les règles d’éthique et de transparence de conflit d’intérêts ont été violées par Hillary Clinton, qui a, crûment, fait payer les gens qui voulaient la rencontrer pour obtenir des avantages.
On ne sait pas — ou du moins pas encore — quels avantages ces personnes ont reçus en échange de leurs généreux chèques à la fondation, mais on peut facilement imaginer qu’ils n’ont pas été versés pour rien.
85 des 154 non-politiciens qui ont rencontré la secrétaire d’Etat Clinton lorsqu’elle était au gouvernement ont versé la coquette somme de 156 millions de dollars à la fondation ! Au moins 40 d’entre eux ont fait des chèques de 100 000 dollars chacun, et 20 personnes ont donné chacune plus d’1 million. C’est beaucoup d’argent pour juste « rencontrer » officiellement Hillary Clinton.
En échange, ces généreux « donateurs » obtenaient des rendez-vous et demandaient des services chers payés à Hillary, par exemple cet économiste international qui a demandé son aide alors que le gouvernement du Bangladesh exigeait sa démission en raison de la banque à but non lucratif qu’il dirigeait ; ce banquier de Wall Street qui a demandé l’aide de Clinton pour un problème de visa d’entrée aux États Unis ; ou encore des dirigeants de la société Estée Lauder qui ont obtenu des rendez-vous avec Clinton alors que – coïncidence, son ministère travaillait avec la société d’entraide d’Estée Lauder afin de faire cesser les violences conjugales en Afrique du Sud.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Ces rendez-vous violent les accords de non-conflit d’intérêts que Clinton a signés au moment d’entrer au gouvernement. La fréquence et le nombre de rendez-vous avec des gens qui par ailleurs faisaient des dons à la fondation a toutes les apparences de prix payés à la fondation Clinton en échange de rendez-vous avec la Secrétaire d’Etat Clinton, afin de lui demander des « services » en retour des sommes versées.
Si tout cela a les apparences d’une histoire de corruption, remplit les conditions d’une histoire de corruption, c’est parce que c’est une histoire de corruption.
Savez-vous quoi ? Les électeurs de Hillary Clinton ne s’en préoccupent pas, ils font la sourde oreille et acceptent d’élire une femme qu’ils savent corrompue jusqu’à la corde.
Cela en dit beaucoup à mes yeux sur le cynisme des électeurs démocrates.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source : Associated Press