27 Août 2016
Mounet-Sully, créareur du rôle d'Hernani de Victor Hugo. 2 ) Le grand Alain Juppé qui reprend ce rôle à la Comédie française. 3 et 4 ) Le drame d'Hernani tel qu'il le confesse à sa dulcinée Dona Sol.
Cet article du Figaro, je ne le commenterai pas laissant à Victor Hugo le soin de le faire. ( voir les photos ). Il semble que ce soit M. Raffarin qui ait inspiré cet article ( lire l'article du Figaro en entier, il n'est pas long ). Nul doute que dans l'esprit de Jean-Pierre ( Raffarin ), « une force qui va » soit un bon slogan, et même un atout-maitre en faveur de son champion.
Moi, si j'étais Alain Juppé, je me méfierais des réminiscences scolaires de l'ancien président de la région Poitou-Charentes. C'est si loin tout çà !
Car « la force qui va » est la définition d'un héros de tragi-comédie, plus exactement d'Hernani, pièce célèbre de Victor Hugo, qui fut en 1830 le succès le plus mémorable du romantisme français.
On en jugera par les extraits que je vous offre, chers lecteurs, et qui sont reproduits dans le dossier photos de cet article.
A défaut de hurler de rire, on peut quand même sourire de la dernière en date des raffarinades de Jean-Pierre.
Le Scrutateur.
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Par Tristan Quinault-Maupoil
Mis à jour le 27/08/2016 à 16h54 | Publié le 27/08/2016 à 15h09
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Toujours en tête dans les sondages pour la primaire de la droite et du centre, l'ancien premier ministre réunissait samedi ses soutiens près de Paris.
Du jazz à l'ombre des pins, des chapeaux de paille tricolores, un vieux camion de marchand de glaces... Samedi à Chatou dans les Yvelines, Alain Juppé a proposé une plongée dans cette France d'antan souvent regrettée ou fantasmée. Les manches retroussées de sa chemise vichy, l'ancien premier ministre attendait un peu moins de 2000 militants sur l'île des Impressionnistes. Une esquisse, sûrement, de cette «identité heureuse» qu'il souhaite retrouver. «C'est très chic», observe Marie-Antoinette, militante Modem venue de Corse. Le favori de la primaire de la droite et du centre devait remplir une équation difficile: réussir sa rentrée politique lors d'un week-end encombré d'évènements à droite, marqué par l'entrée en trombe de Nicolas Sarkozy.
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» Alain Juppé: «L'identité heureuse est mon objectif»
Au verbe haut de l'ancien président, l'entourage d'Alain Juppé a opposé le calme d'un cadre bucolique où flottait une odeur de paella. «Certains grands élus parisiens ont besoin d'aller loin de Paris pour prouver leur ancrage dans la France. Un maire de Bordeaux n'a pas besoin de faire ça» observe Édouard Philippe, un des députés proches du candidat. Quant au soutien Maël de Calan, il fait l'éloge d'un «cadre en plein air ouvert à tous les Français» en opposition au premier meeting de Nicolas Sarkozy à Châteaurenard.
Omniprésente dans les questions des journalistes, ténors et militants ont tenté de minimiser la candidature de Nicolas Sarkozy. «Le ‘tout devient possible' ou le ‘yes we can' ne marchera plus en 2017. Le marketing, c'est terminé», tranche Jean-Pierre Raffarin. Une militante est encore plus ferme: «On ne veut pas d'un dictateur».
Avant le discours d'Alain Juppé, des ateliers thématiques ont été organisés sous des grandes toiles blanches. Là, assis sur des chaises en plastique, l'ancien premier ministre et ses lieutenants ont fait la pédagogie du programme qu'ils proposent devant un public plutôt âgé. Les organisateurs n'ont pas oublié de sortir les brumisateurs tandis que la buvette ne désemplissait pas. «On nous a vendu une journée avec des jeunes mais les seuls qui sont là sont chargés de l'organisation», s'étonne Claire, 20 ans. «Juppé est soutenu par les jeunes tandis que Sarkozy est porté par les grands-mères de Nice», nuance Désir, un adhérent UDI.
«Il y a deux ans on était une poignée au fond d'un bistrot près de l'Assemblée», se souvient l'ancien ministre Hervé Gaymard pas mécontent que la dernière ligne droite de la compétition s'engage. «La campagne commence aujourd'hui. Alain Juppé, c'est une force qui sait où elle va», insiste Jean-Pierre Raffarin qui fustige «les postures» de Nicolas Sarkozy. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a fait le déplacement en tant qu'élu du département. Malgré son soutien à François Fillon, il a présenté Alain Juppé comme «un homme d'État qui a su montrer son courage». Il n'en fallait pas moins pour provoquer l'euphorie des militants, invités à agiter de grandes pancartes «AJ! Pour la France».