13 Juillet 2016
Ce n'est pas comme le croient un bon nombre de Français le 14 juillet 1789 ( la prise le Bastille ) que l'on célèbre sur les Champs Elysées, mais la fête de la Fédération sorte de compromis entre la monarchie absolue et les révolutionnaires de ce temps là, et qui ne dura pas longtemps.
Sur le site Liberté politique François Billot de Lochner donne de la prise de la Bastille ( 14 juillet 89 ) le récit et la signification suivants
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( II ) La fête de la Fédération ( 14 juillet 1790 ).
Sur le site officiel de la présidence de la République ( l'Elysée ) on parle notamment de la fête de la Fédération ( 1790 ) le récit suivant : « Le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, l'union de la Nation.
Le 15 juillet 1789, Louis XVI nomme La Fayette commandant de la garde parisienne créée pour canaliser les mouvements populaires et assurer la protection des Parisiens. Des milices de citoyens se créent dans chaque ville sur le modèle de la garde nationale de Paris pour lutter contre toute menace, notamment pendant la Grande Peur. Des fédérations locales, régionales de gardes nationales se sont constituées dans le sud de la France dès le mois d'août 1789. Elles se répandent dans le reste du pays. La Fayette incite à organiser pour le premier anniversaire de la prise de la Bastille une fête nationale célébrant cette fédération, proposition acceptée par l'Assemblée. L'Assemblée veut que cette commémoration du 14 juillet soit une fête l'unité de tous les Français.
Le théâtre de la fête est le Champ de mars, aménagé à partir du 1er juillet par de nombreux ouvriers, notamment de terrassement pour créer un cirque à l'antique, dont la capacité est estimé à cent mille places. Au centre, est érigé un autel, dédié à la Patrie, base d'un culte civique. La préparation du lieu vit la participation de représentants des différents groupes sociaux. La légende veut que Louis XVI, lui-même, y assistât.Les fédérés venus de toutes les provinces, complétés par les fédérés parisiens, estimés quant à eux à cent mille, défilent avec leurs drapeaux montrant l'union de la Nation à travers ceux qui la défendent.Des éléments constitutifs des 14 juillet modernes naissent sans doute en cette occasion. Le roi est placé sous un chapiteau adossé à l'Ecole militaire, sur la droite de la toile. Face à lui, un arc de triomphe clôt l'autre extrémité du Champ de mars, ouvrant sur la Seine. Une messe est célébrée par Talleyrand, avec trois cents prêtres, puis une prestation de serment. Le marquis de La Fayette (arrivant sur un cheval blanc) au nom des gardes fédérés prononce celui de la garde nationale. Fidélité à la Nation, à la loi et au roi, engagement à maintenir la Constitution acceptée par le roi, protection de la sûreté des personnes sont le contenu essentiel de cette prestation. Le président de l'assemblée, Charles de Bonnay, prête serment pour l'ensemble des députés et de leurs électeurs. Les députés des quatre-vingt-trois départements assistent à la fête.Puis, Louis XVI intervient comme chef de l'exécutif pour prêter serment à la Constitution et s'engager à appliquer et respecter la loi. Un Te Deum fut donné. L'enthousiasme de la première fête de la fédération disparut lors de la suivante en 1791. La méfiance liée aux événements du printemps, la fuite à Varennes notamment, anima la célébration à laquelle l'assemblée ne s'associa pas ! Quelques jours plus tard la fusillade du Champ de mars envenima la situation. Par le 14 juillet 1789 la Révolution crée l'événement, par le 14 juillet 1790 elle crée l'expérience festive.
100 000 Parisiens au Champ-de-Mars pour la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790 »
On voit que rien n'est aussi simple que les commentaires à la va vite de nos médias télévisés.
Ci dessous un document INA sur le défilé du 14 juillet 1958, date du retour du général de Gaulle au pouvoir.
Le Scrutateur.
Le 14 juillet 1958, à Paris :