21 Juin 2016
Il faut être très prudent devant les rumeurs qui courent lors d'évènements politiques décisifs, surtout dans des époques troublées et dangereuses comme celle que nous traversons actuellement. Il ne s'agit pas de donner tête baissée dant les théories les plus farfelues, et le complotisme.
Il ne faut pas non plus donner dans la pusillanimité, et refuser a priori les hypothèses à propos de faits qui dérangent les projets de ceux qui font tout pour se faire passer pour de joyeux et fraternels moniteurs de colonies de vacances.
C'est pourquoi, sous toutes réserves, j'ai voulu communiquer aux lecteurs de ce blog, cet article de Media Press. L'écoute de la video de monsieur Asselineau est étrange. ( Pour atteindre ce lien avec la déclaration orale d'Asselineau il faut d'abord ouvrir le lien avec l'article ci-dessous )
Le Scrutateur.
En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/francois-asselineau-prophetise-un-possible-assassinat-au-royaume-uni-pour-contrer-le-oui-au-brexit-enregistrement/56513#AdwDcvqez07QGtvA.99
Extrait de l’entretien de François Asselineau sur Radio Sputnik le 9 juin 2016, c’est-à-dire 6 jours avant l’assassinat de la députée britannique hier. A qui profite le crime ? Il existe en effet des coïncidences troublantes, tandis que deux sondages donnaient le Oui au brexit (sortie de l’UE) largement gagnant juste la veille de l’assassinat de Madame Cox. Pourquoi les gagnants probables auraient-ils compromis leur succès ?
Dans cet entretien, François Asselineau mettait en garde contre le risque qu’il se passe au Royaume-Uni la même chose qu’en Suède: un assassinat pour démobiliser le camp du Brexit. En Suède il s’agissait d’un référendum en faveur de la zone euro et de l’assassinat d’une ministre.
A noter le profil de l’assassin, très comparable à celui de l’assassin de la ministre suédoise.
Cela rappelle aussi la nouvelle subite, juste avant les élections, du cancer de François Mitterrand, ou le scandale du pied de parasol du cimetière juif de Carpentras alors que le FN était sur le point de remporter les élections, il était désigné coupable d’office. Cela rappelle aussi l’étrange résultat des élections présidentielles en Autriche, dont les éléments en faveur d’une manipulation du résultat semblent accablants. Sans compter le non des Français et des Irlandais à la constitution européenne, qui a été pourtant mise en œuvre par le traité de Lisbonne. Depuis les Français ne sont plus consultés par référendum.
Désormais le camp mondialiste semble prêt à tout pour étouffer la voix des peuples!
emiliedefresne@medias-presse.info
En savoir plus sur http://www.medias-presse.info/francois-asselineau-prophetise-un-possible-assassinat-au-royaume-uni-pour-contrer-le-oui-au-brexit-enregistrement/56513#AdwDcvqez07QGtvA.99
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( Extrait d'un article de l'encyclopédie WIKIPEDIA, concernant l'hypothèse d'un complot sur l'assassinat d'Henry IV, dont Ravaillac n'aurait été qu'un instrument ).
L'assassinat du roi de France Henri IV, par Ravaillac, aurait-il été le fruit d'un complot?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ravaillac#La_th.C3.A8se_du_complot
Gravure allemande d'époque montrant l'exécution de François Ravaillac.
Le régicide déclenche une grande polémique. En effet, durant le règne d'Henri IV, c'est plus d'une vingtaine de complots qui ont été déjoués, sans compter les tentatives d'assassinats20.
Les jésuites ont ainsi été accusés d'avoir poussé Ravaillac au régicide, tel l'historien Juan de Mariana dont la thèse publiée en 1598, De rege et regis institutione, légitime le tyrannicide, les traités de théologie jésuite de l'époque consignant eux-mêmes les théories du tyrannicide colportées par des prédicateurs de la Sainte Union à condition que ce soit un ordre divin, la mission divine garantissant le salut éternel de l'assassin. La thèse est condamnée par la Sorbonne le même jour que l'exécution de Ravaillac et brûlée le 8 juin5.
Un an plus tôt, en 1609, des mois durant, la demoiselle Jacqueline d'Escoman, dame de compagnie d'Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, déclare avoir connaissance d'un complot contre le roi organisé par la marquise de Verneuil et le duc d'Épernon, mais l'entourage du roi, habitué à ces avertissements complotistes, ne la prend pas au sérieux, à moins qu'elle ne soit réduite au silence en étant emprisonnée à la Conciergerie sous l'accusation d'abandon d'enfant21. Libérée en janvier 1611, elle accuse à nouveau le duc et la marquise d'être responsables de la mort d'Henri IV et d'avoir agi pour le compte de l'Espagne, bien que Ravaillac ait toujours clamé avoir agi seul22. Un procès est organisé dans lequel les deux parties sont entendues par le nouveau président Monsieur de Verdun (proche du duc d'Épernon qui a fait mettre à la retraite Achille Ier de Harlay) à l'issue duquel l'accusation de complot se solde par un non-lieu pour les accusés et l'accusatrice condamnée pour calomnie et emprisonnée à perpétuité23.
La thèse du complot a surtout pris de l'ampleur lorsqu'elle fut évoquée par Jules Michelet dans son Histoire de France24. Il y expose, sur la seule base de deux témoins (Jacqueline le Voyer, dite demoiselle d’Escoman, susmentionnée et qui a été condamnée pour calomnie, et Pierre Dujardin, de son nom de guerre le capitaine La garde), comment le duc d’Épernon, la comtesse de Verneuil et le couple Concini auraient instrumentalisé Ravaillac, avec la connivence de la reine Marie de Médicis et de Philippe III d'Espagne. Dans son ouvrage l'étrange Mort de Henri IV25, Philippe Erlanger reprend la thèse développée par Michelet. Il affirme qu'à son arrivée à Paris, Ravaillac fut logé chez Charlotte du Tillet, la maîtresse du duc d'Épernon. Selon l'auteur, l'assassinat aurait été orchestré par le duc d'Épernon, la marquise de Verneuil et Charlotte du Tillet qui organise les rencontres entre le duc et la marquise.
Pour M. Rouly, « le duc d'Épernon ne fut pas coupable ; sa conduite au moment de la mort du roi le démontre ; il s'oppose à ce que l'assassin fût mis à mort par les gardes et le peuple, il le défendit, voulant le conserver pour que les noms des complices fussent connus ; ce qu'il n'aurait pas fait, s'il eût été l'instigateur du meurtre »26. De plus, les minutes du procès de Jacqueline d’Escoman révèlent qu'elle est une affabulatrice, si bien que la thèse du complot impliquant ces personnalités est à rejeter27.
Dans un livre publié en 200928, l'historien Jean-Christian Petitfils propose une autre hypothèse. Ravaillac aurait été manipulé par l'archiduc des Pays-Bas catholiques Albert de Habsbourg, par peur d'une action d'Henri IV pour récupérer Charlotte de Montmorency, épouse du prince de Condé, retenue à Bruxelles.
Situant Ravaillac dans la « longue cohorte des assassins politiques de l'Histoire », le journaliste Jean-François Bège estime que l'assassin de Henri IV et Lee Harvey Oswald seraient tous deux des fanatiques prétendant avoir agi seuls mais manipulés et secondés par une deuxième équipe29.
L'historien François Pernot n'adhère pas à la théorie du complot et achève son ouvrage par cette leçon d'histoire : « Chercher le complot ne revient-il pas le plus souvent à nier la réalité ? […] Retrouver du sens à tout prix en raccrochant les faits historiques à un fil directeur unique, un fil directeur qui fournit à l’opinion publique une clé de décryptage d’un évènement paraissant absurde ? Un fil directeur qui rassure parce qu’il explique le chaos »3