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14 Juin 2016
Avant-hier, c'est aux USA que les islamistes frappaient, en Floride. Quarante trois victimes dans une « boite gay ». Effroyable. ( http://www.20minutes.fr/medias/1864791-20160613-attentat-orlando-medias-francais-peur-mot-gay ) .
Notons toutefois que certains ne perdent pas la tête dans ce flamboiement d'horreurs, ni les gens de Daesh qui jouent sur le puritanisme des deux tiers des Américains à l'encontre des homosexuels. Comment dès lors s'inscrire en faux contre les tueurs qui se présentent en pourfendeurs du "vice"? Ni du côté, sinon des gays, les pauvres, qui n'en demandent sans doute pas tant, pris en otages, du moins de leurs propres groupes de pressions, puissants, qui font illuminer les grands monuments du pays aux couleurs du « mouvement gay ».
Il est vrai que la règle du « diviser pour régner » est aussi vieille que le monde.
En janvier 2015, à la suite du massacre de Charlie-Hebdo, les « dirigeants » français avaient choisi de répondre à l'horreur par une ridicule ( mais très suivie par des milliers d'innocents ) campagne de « com », à laquelle des chefs d'Etats décadents s'étaient prêtés sans rire sous le slogan « je suis Charlie, je suis Charlie ».
Allions-nous, après Orlando, réagir par un grand défilé de toutes nos célébrités ( suivies des habituels niais ) psalmodiant avec ferveur : « Je suis Gay, je suis gay »?
Cette disgrâce nous a sans doute été épargnée par Daesh lui-même dont un des séides a frappé ( cf article ci-dessous ) aujourd'hui même, en France, un commandant de police et son épouse, de la façon la plus sauvage qui soit.
Exit Orlando. Du moins pour l'instant, car Ni M. Bergé, du Monde, ni M. Jack Lang, ne sont hommes a renoncer à leur « pride ». ( http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/06/13/un-policier-tue-devant-chez-lui-de-plusieurs-coups-de-couteau-dans-les-yvelines_4949770_1653578.html )
Pour l'instant, la France désemparée se demande si elle a encore un gouvernement. Si celui-ci a la volonté de défendre ce droit de l'homme qui figure d'ailleurs dans le préambule de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, de 1789, le « droit à la sureté » ( la sécurité ).
Une France menacée de l'extérieur par un ennemi fanatique et sans pitié, dont Hollande et Valls ont dit qu'ils nous faisaient la guerre.
Mais où sont nos chefs de guerre?
Assurément, évoquer Flamby comme chef de guerre, ne fait même plus hurler de rire comme naguère encore. Non! La situation est trop dramatique.
Et pendant ce temps là la CGT et son chef de guerre civile, le sieur Philippe Martinez, accablent la police de leurs grèves virulentes et insensée. Les commandos organisés de la violence d'extrême gauche ( improprement baptisés « casseurs », improprement car leurs cassages sont tout sauf improvisés, en réalité organisés en vue d'une révolution menée conjointement avec les islamistes ), volent, et cassent du « flic ».
Tout cela est le résultat de plus de quatre années d'entreprises de destruction d'un pays d'une civilisation française que haïssent les fils de mai 68, dont le premier, dans la hiérarchie est le symbole parfaitement réussi de la chienlit de mai 68.
Que nous dit ce Hollande qui conserve encore des partisans, idiots de village, et vrais niais ?
Commentant le double meurtre d'hier l'analphabète élyséen déclare : « «C'est un acte incontestablement terroriste».
On attend que ce monsieur nous explique ce qu'est un acte « contestablement terroriste ». Le massacre du Bataclan peut-être?
Il est temps qu'on en finisse. Vivement mai 2017 ! En admettant que d'ici là un minaret n'ait pas remplacé la flèche de Notre Dame.
Le Scrutateur.
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«C'est un acte incontestablement terroriste», a indiqué mardi matin le chef de l'État en évoquant «une menace terroriste de très grande importance».
François Hollande et Manuel Valls redoutent depuis des mois un nouvel attentat. Ils ont vu leurs craintes se concrétiser dans la nuit de lundi à mardi, au pire moment parce qu'en plein Euro de football. L'exécutif n'a jamais caché à l'opinion qu'il s'attendait à ce que les terroristes frappent à nouveau la France. Et il savait que le risque serait particulièrement élevé en cette période de ramadan. «C'est un acte incontestablement terroriste», a indiqué mardi matin le chef de l'État en évoquant «une menace terroriste de très grande importance». «Un acte terroriste abject», selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Le président a aussi affirmé que la vigilance contre le terrorisme était «portée à son niveau maximal», déclarant avoir souhaité que «des moyens supplémentaires puissent être déployés».
François Hollande se trouvait lundi soir dans un dîner privé, hors de l'Élysée. Prévenu par ses conseillers et par Bernard Cazeneuve, il est rentré à l'Élysée et a suivi l'affaire «minute par minute», selon l'un de ses proches. À l'issue de l'assaut donné par le Raid, il s'est entretenu avec le ministre de l'Intérieur. Puis, en fin de soirée, François Hollande a demandé à ses collaborateurs - le secrétaire général Jean-Pierre Jouyet et le nouveau directeur de cabinet Jean-Pierre Hugues - d'organiser une réunion de crise, le lendemain matin, à l'Élysée. Y ont participé Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas (Justice), Bernard Cazeneuve, le général Puga (chef d'état-major particulier) et Gaspard Gantzer (communication), ainsi que la directrice de cabinet à Matignon, Véronique Bédague-Hamilius.
« Nous savions que la menace terroriste était extrêmement élevée, nous l'avons toujours dit et répété, jamais caché »
Un conseiller de l'Élysée
De son côté, le premier ministre a suivi le déroulement des opérations depuis son domicile parisien. Il avait été prévenu dès 21 heures par un appel du ministre de l'Intérieur et par le service de permanence de Matignon. «Un cap dans l'horreur a été franchi», a souligné Valls mardi après-midi lors de la séance de questions au gouvernement de l'Assemblée. «C'est le domicile, l'intimité même d'une famille, d'un couple de fonctionnaires de police qui ont été pris pour cible», a-t-il poursuivi. Une nouvelle manière d'opérer, donc. Pour autant, ce ne peut être une surprise pour l'exécutif. Il y a quelques mois, un poids lourd du gouvernement affirmait s'attendre à «une multiplication des actes isolés», le niveau élevé de sécurité dans l'Hexagone rendant beaucoup plus compliquées la préparation et la mise en œuvre d'actes de grande ampleur, faisant beaucoup de victimes d'un coup.
Les faits qui se sont produits à Magnanville présentent un vrai risque politique pour l'exécutif. «Que se passe-t-il en cas de nouvelle attaque terroriste?, interrogeait il y a quelques jours un ancien conseiller du gouvernement. François Hollande reprend dix points dans les sondages? Ou alors, au contraire, il meurt politiquement? Personne ne sait…» L'exécutif redoute un retournement de l'opinion. L'objectif est de la désamorcer. «Nous savions que la menace terroriste était extrêmement élevée, nous l'avons toujours dit et répété, jamais caché», insiste un conseiller de l'Élysée, qui ajoute que «toutes les mesures possibles ont été prises», pour renforcer la présence des forces de sécurité et donner plus de moyens aux services de renseignement.
Il rappelle que Hollande avait même été prêt, au lendemain des attentats de novembre, à «bousculer son camp» en proposant d'étendre la déchéance de la nationalité, à laquelle il avait finalement dû renoncer. «Aujourd'hui, tout le monde peut comprendre pourquoi (le président avait fait cette proposition, NDLR), poursuit-il. Nous avons toujours su qu'il y aurait d'autres attentats…»
Au lendemain du 13 novembre, l'unanimité de la classe politique avait rapidement volé en éclats. Mardi, la droite a plaidé pour un renforcement de la lutte contre le terrorisme. À gauche, le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a appelé à «s'interroger sur la faiblesse du renseignement humain» en France. «Il est temps de réserver les moyens de défense et de police aux tâches qui sont nécessaires à la sécurité collective plutôt qu'à l'absurde répression du mouvement social», a-t-il indiqué.
Valls, à l'Assemblée, a tenté de calmer les esprits. «Je le dis très fermement. Je n'ai envie d'aucune polémique politique », a-t-il lancé, rejetant en bloc les solutions proposées de part et d'autre, saluant l'action des forces de l'ordre et appelant les Français à être «unis et rassemblés». «Quand on lutte contre le terrorisme,a ajouté le premier ministre, on ne dévie pas.» On ne change rien donc. Ce message risque cette fois d'avoir beaucoup de mal à passer, tant dans la classe politique que dans l'opinion.