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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

L'UGTG une fois de plus esclavagise les Guadeloupéens sur la question de l'eau.

L'UGTG une fois de plus esclavagise les Guadeloupéens sur la question de l'eau.

L'UGTG une fois de plus esclavagise les Guadeloupéens sur la question de l'eau.

 

QUAND LES FRANÇAIS STOCKENT L'EAU POTABLE

QUAND LES FRANÇAIS STOCKENT L'EAU POTABLE

C'est ironique. Le département des Yvelines a les pieds dans l'eau et pendant ce temps là, dans un département ultra-marin, les habitants ont la gorge sèche.
Pour autant, la Guadeloupe n'est pas victime de la météo. Elle est victime d'une irresponsable prise d'otage.

Depuis dimanche 29 mai 2016 à 22h00, la sous-Préfecture de Basse-Terre en Guadeloupe subit une coupure TOTALE de distribution d’eau potable.

https://www.facebook.com/Coupures-deau-Guadeloupe-225753000965550/?fref=ts

LA GRÉVE

Le personnel du délégataire le SIAEAG a décidé d’entamer une grève reconductible de distribution d’eau potable. De fait les habitants des communes de Goyave, Gosier, Sainte-Anne, Saint-François, Désirade, Capesterre et Les Abymes, soit environ 200.000 personnes, n’ont plus une seule goutte d’eau qui sort de leur robinet. Pas de service minimum aux particuliers.

Ce personnel gréviste n'est pas à son premier coup d'essai puisque déjà, en décembre 2014, un mouvement social avait les mêmes conséquences.

LA DIGNITÉ HUMAINE N'EST PAS DANS SA FICHE DE POSTE

C'est monstrueux et inadmissible. Intolérable car la Guadeloupe n'est pas un sous-département français. Intolérable parce que ses habitants ne sont pas des citoyens de seconde zone.

Car bien entendu, aucun département de Métropole ne subirait de tels risques sanitaires. Un Préfet aurait tôt fait de réquisitionner du personnel. Seulement voilà, le Prefet sur Basse-Terre "attend" l'avis de l'ARS pour savoir....si oui ou non...il convient de préserver la population d'une risque de santé publique. Il aura pris les administrés pour des chameaux? Ou plus largement pour des animaux?
Pour le sûr, préserver la dignité humaine n'est pas dans sa fiche de poste.

Depuis 48h, j'ai demandé à des amis et contacts sur place en Basse-Terre de me transmettre un maximum de témoignages sur les conditions de vie quotidienne des habitants. Ce qui m'a permis, en l'espace de 48h, d'évaluer combien ces conditions se dégradent de façon exponentielles.
Ces témoignages, ce vécu par les familles pour la plupart est insoutenable. Les circonstances que l'on a bien voulu me rapporter racontent l'angoisse de la pénurie d'eau pour boire ( les magasins sont pris d'assaut pour l'eau en bouteille), le défi de l'hygiène, les conditions sanitaires qui se dégradent qui apportent leur lot d'insectes et de nuisibles, la paralysie économique rampante, et enfin, l'angoisse pour leur santé.

ZIKA, DENGUE, CHIKUNGUNYA: LA DOUBLE PEINE DE LA GREVE


Car, en Guadeloupe, c'est la double peine pour les risques épidémiologiques sur Zika, la Dengue et Chikungunya: le fléau moustique, attiré par la transpiration humaine, est à la fête.

Les écoles ferment, faute de conditions correctes de salubrité.
Les professionnels de santé ferment leur cabinet, faute de pouvoir assurer la sécurité sanitaire des locaux et du personnel.
Ci-après, le témoignage d'une infirmière libérale:

Il est difficilement imaginable que l'information sur cette situation soit si peu disponible en Métropole. A la rage de subir les conséquences de cette grève, les habitants de Basse-Terre encaissent un sentiment d'abandon et de toute considération administrative et politique pour leur sort.

INFORMER, MOBILISER

Forte des témoignages à ma disposition, j'ai pris l'initiative d'informer Mme Sophie Auconie, Gouverneure du Conseil mondial de l'Eau et le président de l'UDI et député-maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde, de la situation.

INSCRIRE LA DISTRIBUTION DE L'EAU AU SERVICE MINIMUM DE LA FONCTION PUBLIQUE

Par ailleurs, j'ai demandé que nos groupes parlementaires UDI à l'Assemblée et au Sénat examinent la question d'inscrire la distribution d'eau potable au service minimum de la Fonction publique. Compte tenu de la dégradation du climat social, il est nécessaire d'actualiser les priorités en la matière. En effet, nous avons un service minimum pour les transports, les hôpitaux mais pas le distribution d'eau potable: cherchez l'erreur!


Quand nos concitoyens sont plus préoccupés à constituer des réserves de jerrycans d’eau potable à la place de l’essence, c’est que vraiment notre pays prend un inquiétant virage.

QUAND LES FRANÇAIS STOCKENT L'EAU POTABLE

 

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H
C'est extraordinaire de voir comment les salauds non seulement n'ont plus honte de ce qu'ils sont, mais comment ils "assument" leurs actes avec la meilleure conscience du monde. En terme de conscience il faut cependant souligner qu'ils ont le même niveau de perception qu'un chien qui lèverait la patte sur un colis de la Croix-rouge. Il faut dire que ce sont des animaux, eux aussi. Des animaux que le droit - un droit dévoyé par la violence - a placé au sommet de la chaîne alimentaire, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de prédateur connu. Alors ils s'en donnent à cœur joie. Et tant pis pour leurs victimes : celle-ci n'ont qu'à aller manifester kont la pwofitasyon (notion abstraite, subjective et malhonnête), kont lesklavaj (sujet hors sujet depuis près de deux siècles, matière inexistante dans l'environnement français et polémique raciste par excellence compte tenu de données historiques périmées), kont le racisme des blancs (tout le monde sait ce qu'il en est aujourd'hui) et kont l'Éta kolonyal fwansé qui a fait tant de mal au peuple gwradloupéyen. Il faudrait peut-être rappeler aux salauds qui cherchent à rétablir l'esclavage à leur profit à la Guadeloupe, qu'un jour viendra où il leur faudra rendre des comptes et qu'ils auront ce jour-là beaucoup de mal à se faire passer pour des victimes comme ils s'amusent à le faire aujourd'hui.
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