5 Mai 2016
Sous quel étendard la réconciliation : 1 ) Belle image. Oui, mais c'est pob Bénéton ( le commerce ). 2 ) La Croix? Encore mieux, maiiis... 3 ) Sans parler des alliances suspectes. 4 ) Et les artisans de la traite musumanne? Seront-ils invités, pour parler d'hier, et...d'aujourd'hui? Heureusement Guillaume le taciturne l'avait dit : " Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer". Pour ma part la réconciliation est en route, à la base. .
Je transmet de tout coeur ce texte qui m'a été envoyé. Je souscris à ses intentions, à son projet. A mon avis, dans les populations antillaises la réconciliation est au fond des coeurs de chacun, toutes ethnies confondues.
Mais elle est constamment contrariée. Par les manquements à la justice des uns ET des autres. Mais aussi par ceux dont le thème de l'esclavage, de la traite ( tout cela datant d'avant 1848 ) est la raison de vivre, une source de notoriété, parfois très lucrative.
C'est pourquoi je souhaite bon courage, et succès aux initiateurs sincères de ce projet.
Le Scrutateur.
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À l’initiative du CM98, des associations citoyennes, des personnalités, des entrepreneurs et intellectuels originaires de l’Outre-mer se sont réunis pour créer la fondation Esclavage et Réconciliation.
Dans la continuité de l’hommage rendu à la mémoire de Victor Schœlcher le 27 avril dernier au Panthéon, et au cœur de la période traditionnellement propice aux commémorations liées aux victimes de l’esclavage et à son abolition , des descendants d’esclaves, de colons, et d’engagés indiens ont décidé de s’engager dans une démarche déterminée de Réconciliation.
Le constat effectué par les créateurs de cette fondation est que les sociétés ultramarines restent toujours profondément marquées par la prégnance d’une mémoire conflictuelle de l’esclavage.
Refusant de subir le poids d'une Histoire traumatique, lourde de ressentiments et de rejets, l’objectif de la fondation Esclavage et Réconciliation est de construire une mémoire apaisée de l’esclavage en vue de développer des sociétés solidaires, dynamiques et non conflictuelles pour les générations futures.
La fondation s’attachera particulièrement :
• à accompagner les initiatives généalogiques, éducatives et culturelles qui garantissent le travail mémoriel dans le sens de la réconciliation
• à amplifier les travaux historiques, anthropologiques, culturels et cinématographiques traitant de l’esclavage colonial et des sociétés post-esclavagistes.
• à promouvoir un tourisme mémoriel entre les départements d’Outre-mer, l’Hexagone et l’Afrique en accompagnant les initiatives visant à réhabiliter les sites de mémoire et en soutenant les projets mémoriels et culturels.
Dans ce cadre, la fondation annoncera le 23 mai prochain le lancement du projet de Mémorial national des victimes de la traite négrière et de l’esclavage colonial à Paris.