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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Jean-Louis Debré tente de forcer un barrage policier. ( Un exemple qui vient " de haut" ).

Jean-Louis Debré tente de forcer un barrage policier. ( Un exemple qui vient " de haut" ).

L'ancien ministre de l’Intérieur président du Conseil du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, a tenté d’intimider un policier pour pouvoir passer un barrage

Bloqué par un barrage policier en raison de la manifestation anti loi travail place de la République, à Paris, Jean Louis Debré, à bord d’une Peugeot 508 banalisée police, fait un demi tour et franchit une ligne continue. Un des policiers le remarque, le stoppe à un feu rouge et lui explique qu’il ne peut pas passer à cause de la manifestation. Jean-Louis Debré baisse alors la vitre teintée de sa voiture :

«Je suis de la maison. Vous devez me faire passer !».

Le brigadier lui demande de présenter sa carte de police. Debré précise qu’en fait, il n’est «pas vraiment de la police» mais «un ancien ministre de l’Intérieur» et qu’il «roule d’ailleurs avec un véhicule du SPHP» (Service de Protection des Hautes Personnalités, nldr). Le policier ne se démonte pas et lui demande les papiers du véhicule. Jean-Louis Debré n’a ni carte grise ni attestation d’assurance mais sa carte d’identité et son permis de conduire. L’homme politique téléphone alors à un commissaire de police qu’il connait et tend le combiné au fonctionnaire qui refuse de le prendre et, toujours en ligne, demande au brigadier son RIO (matricule) et le service auquel il est affecté

Au final, Jean Louis Debré, qui venait de chez ses « petits-enfants» avec la voiture du SPHP «qu’ils m’ont prété pour faire des courses» et se rendait à son domicile, passe le barrage. «C’est bon ! Partez», m’a dit le brigadier. Il sera demandé au policier d’écrire un rapport sur l’incident.

Un haut-fonctionnaire commente :

«Il est quand même gonflé ! Debré fait la morale à tout le monde dans son bouquin («Ce que je ne pouvais pas dire»), écrit que «Au sommet de l’Etat, certains se croient tout permis et traite Rachida Dati de «petite fille gâtée» !

 

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L
Pathétique, Jean-Louis Debré ! Un calque de l'état de dégénérescence mentale de son maître Chirac, depuis bien avant que Chirac soit avec les petits oiseaux. Comme Roselyne Bachelot, il nous montre - après usage - l'inadéquation du personnel politique aux hautes fonctions qu'ils exercent... par simple copinage, comme c'est la règle.
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L
Ils se croient tout permis tous autant qu'ils sont, parce qu'ils ont été... pourquoi ne leur dit-on pas que c'est fini ?
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M
ces gens là oublient que les privilèges ont été abolis la nuit du quatre août ou du moins considèrent qu'ils n'ont été abolis que pour les manants, le peuple ou, comme il faut le dire désormais ,les populistes. Quand on pense que ce petit monsieur était encore président du conseil constitutionnel il y a peu... Y aura-t-il un seul journaliste capable un jour prochain de l'interroger sur sa conduite lors d'une de ses prochaines interventions télé visées ou radiophoniques? Hélas je ne le crois pas.
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M
ces gens là se croient tout permis, ils oublient que les privilèges ont été abolis la nuit du 4 aout ou du moins pensent ils qu'ils n'ont été abolis que pour les autres, les manants, le peuple ou, comme ils disent maintenant, les populistes/ Quand je pense que ce petit monsieur était président du conseil constitutionnel il y a peu....
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