24 Mars 2016
1 ) Notre modérateur, impavide dans la tempête médiatique, comme au Cap Horn, dans un célèbre film. 2 ) En toute modestie, le modérateur a choisi de disopser la photographie de Leibniz...après la sienne en appel de cet article !
( Avant-propos : L'article du monde surgit soudain sur l'écran d'ordinateur du Scrutateur. Le titre du factum, déjà, l'avait assombri, libérant les premières manifestations d'un phénomène idiosyncrasique bien connu de ses anciens élèves, qui, malicieusement, mais l'air aussi sérieux qu'un pontife d'avant le bon pape Jean ( XXIII ), et soucieux d'éviter, par exemple, tel matin, la comparaison critique annoncée de la thèse d'Emile Durkheim, selon qui « il convient d'étudier les faits sociaux comme des choses », à celle de Jules Monnerot pour qui, évidemment, « les faits sociaux ne sont pas des choses », lui glissaient, l'air de rien, la plus terrible des questions: « monsieur j'ai lu que Garaudy pense que Staline est le plus grand de tous les philosophes. Est-ce vrai? ».
Lisant, aujourd'hui Le Monde, LS sentait se reproduire en lui les symptômes bien connus. Ses poings se serraient comme ceux d'un frère musulman sur le cou d'un infidèle. La respiration s'altérait au point d'en devenir imperceptible. Les veines du coup commençaient à saillir. Une vague fumée grise lui sortait par le nez, les oreilles, et la bouche. Les yeux s'élevaient vers le ciel, dans un mouvement bien connu de désolation intime, mais qui prenait des proportions inquiétantes, au point que la pupille et l'iris semblaient disparaître pour ne plus laisser voir qu'un blanc d'humeur aqueuse, peut-être, quoique strié de fibrilles rougeâtres toute vibrantes de colère.
Les lèvres tremblaient légèrement laissant entendre aux plus habiles spécialistes de la classe, en interprétation du langage non verbal, la prière du maître : « Mon Dieu, mon Dieu, ayez pitié de cette bande de niais ».
En une minute, LS s'était repris. Les phénomènes telluriques avaient disparu. Une immense « bonté » tombait des lèvres magistrales. Il ne fallait pas s'y méprendre toutefois, et personne dans la classe ne s'y trompait. On entrait dans la phase baptisée par des générations de potaches, celle du SS, ( super serpent ).
Tel de Funès dans la Folie des grandeurs, avec une fureur d'autant plus redoutable et ardente, qu'elle était souriante et contrôlée, notre homme lançait sa contre-attaque.
C'est ainsi qu'est né cet article, ( un dossier, autant qu'un article ), en réponse à l'article suivant du journal Le Monde ( CQFD – Les religieux sont moins intelligents que les athées, affirme une étude : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/14/cqfd-les-religieux-sont-moins-intelligents-que-les-athees-affirme-une-etude/ ).
Le Scrutateur, se méfiant de lui-même, non sans raisons, m'a demandé de bien vouloir relire cet article, et de le tempérer. J'en ai arrondi les angles, en ma qualité de nouveau MODERATEUR, de notre blog.
INTERIM,
Le modérateur. ).
( I ) Les religieux sont moins intelligents que les athées, affirme une étude.
Le lien avec l'article du Monde : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/14/cqfd-les-religieux-sont-moins-intelligents-que-les-athees-affirme-une-etude/
Remarques du Scrutateur : Le saviez-vous? Leibniz était un CON !
Une chose m'a d'abord étonné dans l'article du Monde que vous venez sans doute de lire ( voir le LIEN ) c'est la photographie qui l'illustre. Elle représente trois des leaders majeurs des trois grandes religions monothéistes, et au milieu, celle du magnifique pape Jean-Paul II. Sur la photo il est vieux, il se tient la tête entre les mains, et a l'air de beaucoup souffrir. De fait, sur cette image de sa fin de vie, il est atteint depuis plusieurs années d'une douloureuse maladie invalidante, la maladie de Parkinson. Le lecteur ordinaire, celui que Nietzsche appelait “ le dernier homme” ( au sens du bas de l'échelle ) y verra une confirmation au propos de l'article : la pensée religieuse est pour les simples d'esprit. C'est assurément l'effet recherché. Vive la “science ( mais qu'est-ce que la science? La question mérite d'être posée...et approfondie. Peut-être le ferons nous bientôt sur ce site ).
Dans “l'étude” je choisis aussi une phrase qui la résume assez bien : “Les trois psychologues travaillant sur cette étude ont défini l'intelligence comme "la capacité à raisonner, à anticiper, à résoudre des problèmes, à penser de façon abstraite, à comprendre des idées complexes, à apprendre rapidement et à tirer des leçons de ses expériences"
Dès lors Platon est un con, et Aristote aussi.Et St-Augustin, Thomas d'Aquin, Boudhha aussi, ainsi que les juristes, philosophes et théologiens médecins, juifs et musulmans : Abu Bakr, Al-Ghazzâlî; Averroés, Maïmonide, Avicenne. Et Montaigne, et Descartes, et et Bergson (Henri ), et Einstein, oui Albert, et Louis de Brogglie.
Tous croyants. Donc cons, et incapable d'une pensée abstraite, d'un raisonnement, d'une capacité à anticiper, selon nos très intelligents rédacteurs d'une petite officine américaines de “derniers hommes”. C'est ainsi.
Et Leibniz ? Gottfried Wilhelm Leibniz. Eh bien, j'ai le regret de vous en informer lecteur, et ami, Leibniz, était croyant. Encore un CON !
( II ) Portait de Leibniz, assurément le roi des C...!
Pour, si possible vous rassurer, je vais vous proposer le portrait de Leibniz ou Leibnitz. Les deux orthographes sont admises, en ce qui le concerne, en français.
Ce portrait nous est offert par le grand universitaire Paul Hazard, dans un maître- livre : La crise de la conscience occidentale.
Le voici : « II était grêle et pâle ; ses doigts effilés prolongeaient des mains couvertes de lignes innombrables ; ses yeux, de tout temps peu aigus, l'avaient privé d'images visuelles dominatrices; il marchait la tête penchée et haïssait les mouvements brusques ; il jouissait des parfums et y puisait un vrai réconfort. Il ne désirait pas tant la conversation que la méditation et la lecture solitaires ; mais si une causerie s'instaurait, il la continuait avec joie. Il aimait le travail nocturne II se souciait peu de l'action passée ; la moindre pensée présente le retenait plus que les plus grandes choses lointaines. Aussi écrivait-il sans cesse des choses nouvelles qu'il laissait inachevées ; le lendemain, il les oubliait ou ne s'efforçait pas de les retrouver... » 1 (Portrait de L. par Jean Baruzi. Note du Scrutateur ).
Tel est Leibniz. Dans son âme multiple, quel appétit de savoir ! C'est sa première passion. Il a envie de tout connaître, jusqu'aux limites extrêmes du réel, et au delà, jusqu'à l'imaginaire. Il dit : celui qui aura vu attentivement plus de portraits de plantes et d'animaux, plus de figures, de machines, plus de descriptions ou de représentations de maisons ou de forteresses, qui aura lu plus de romans ingénieux, entendu plus de narrations curieuses, celui-là aura plus de connaissances qu'un autre, quand il n'y aurait pas un mot de vérité dans ce qu'on lui a dépeint et raconté... Il avait tout appris : d'abord le latin et le grec, la rhétorique, la poésie ; au point que ses maîtres, étonnés de son appétit insatiable, craignaient qu'il ne restât prisonnier de ces premières études; mais dans ce moment même, il leur échappait.
De la philosophie scolastique et de la théologie, il passait aux mathématiques, pour y faire plus tard des découvertes de l'ordre génial ; il allait des mathématiques à la jurisprudence. Il s'engageait dans l'alchimie, cherchant ce qui est secret, ce qui est rare, ce qui mène peut-être, par des chemins inaccessibles au commun des mortels, vers l'explication des apparences. Chaque livre, .chaque homme au hasard rencontré, étaient pour lui une provocation à connaître. « Se fixer, comme par un clou », à une place déterminée, à une discipline, à une science, voilà ce qu'il ne pouvait souffrir. Choisir un métier précis, devenir avocat ou professeur, se livrer aux mêmes occupations tous les jours à la même heure, — non pas ! Il voyagea, vit les villes allemandes, la France, l'Angleterre, la Hollande, l'Italie, visita les musées, fréquenta les compagnies savantes, enrichit son esprit par mille contacts, faisant de sa vie une perpétuelle acquisition. Il consentit à être bibliothécaire, prêtant l'oreille aux appels incessants de toutes les pensées humaines historiographe pour embrasser le plus possible du passé, du présent ; correspondant universel ; conseiller des princes ; encyclopédie toujours prête à se laisser consulter. Mais sa raison d'être fut de représenter dans le monde un dynamisme qui paraissait inépuisable, parce qu'il ne cessait jamais de se refournir de faits, d'idées, de sentiments, d'humanité.
De sa conscience en travail, remuant et brassant les acquisitions de toute espèce, venaient à surgir, au gré des jours, les inventions utilitaires, les systèmes philosophiques, ou les rêves généreux. Il finissait par posséder toutes les sciences et tous les arts, sans compter les matériaux infinis de ses constructions idéales ; il était, comme on l'a dit, mathématicien, physicien, psychologue, logicien, métaphysicien, historien, juriste, philologue, diplomate, théologien, moraliste » ; et dans cette activité prodigieuse, que nul enfant des hommes peut-être n'a pratiqué au même point, ce qui lui plaisait par-dessus toutes choses, c'était la variété : utique enim delectat nos varietur, sed reducta in unitatem. ( c-à-d : il se réjouissait, en effet, moins du multiple que de sa réduction à l'unité. Note du Scrutateur ). »
Pour en savoir davantage sur Leibniz cliquez sur le LIEN : http://fr.wikipedia.org/wiki/Leibniz
( 2 ) Une statue qui va se craqueler, ( pour les « in-tel-ligents ! ) celle de Gallilée :
L'affaire Galilée ( In Jean et Blandine Chelini : Histoire de l'Eglise. Editions du Centurion ).
« Galilée (1564-1642) a été présenté par les penseurs du XVIII siècle comme un martyr de la raison contre l'obscurantisme et la terreur cléricale. C'est cette image qui lui a valu de passer à la postérité. Qu'en est-il exactement ?
Professeur à l'université de Padoue, il consacre toute sa vie à étudier les astres et leur mouvement. À cette époque, l'explication officiellement admise est encore celle de Ptolémée, vieille de quatorze siècles. À savoir que la Terre est immobile et plate et que tout tourne autour d'elle, les planètes comme les étoiles. Mais dès le XVe siècle, le cardinal Nicolas de Cuse a émis la thèse radicalement adverse, à savoir que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil et que de ce fait elle est ronde. Cette thèse est reprise et développée au XVIe siècle par Copernic. ( Copernic était un religieux, polonais. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Copernic .Note du scrutateur ) L'hypothèse est favorablement accueillie par le pape Clément VII et aucun de ses successeurs n'y trouve rien à redire.
Mais Galilée en adhérant aux idées coperniciennes tente de les prouver d'après les livres saints. ( on notera que ce n'est pas la thèse scientifique de Galilée qui est combattue par l'Eglise, mais la volonté entêtée de Gallilée à lier une hypothèse scientifique, à l'époque, à l'écriture biblique, qui se situe sur un autre plan. Note de LS ) Ces arguments qu'il veut théologiques paraissent suspects. Galilée est condamné à se rétracter par le Saint-Office, quand le pape Paul V se déclare son protecteur. Le pape suivant Urbain VIII est un de ses amis et admirateurs. Mais Galilée déclare dans un nouvel ouvrage en 1632 que son système scientifiquement démontrable ruine le texte biblique. Il est condamné à abjurer ses propositions, ce qu'il fait, pour terminer finalement sa vie dans la tranquillité.
Galilée a été condamné parce qu'il attaquait les Écritures. Son attitude a poussé le Saint-Office à confondre la défense du texte sacré avec celle de la non-rotation de la Terre. Le pape Jean-Paul II a tenu à réhabiliter le travail scientifique de Galilée, ce qui montre que ce n'est pas tant les découvertes astrophysiques du savant qui étaient en cause que ses prétentions exégétiques. En 1992, Jean-Paul II a prononcé une réhabilitation totale de Galilée ».
Ceci est bien connu maintenant, du public cultivé, notamment grâce, entre autres, à la thèse de Dominique Tassot La Bible au risque de la science ( de Galilée, au père Lagrange ( ed. Franois-Xavier de Guibert ), et au passionnant livre d'Arthur koestler, Les somnanbules ( Calmann-Lévy ).
( 3 ) Gregor Mendel, fondateur de la génétique
Si vous avez eu votre bac, amies, amis, très chers, et attentifs, je l'espère, vous ne pouvez pas ne pas avoir étudié, surtout dans les cours de « sciences de la vie et de la terre », l'oeuvre du fondateur de la génétique, Grégor Mendel. Ce qu'en général vos professeurs ne vous ont pas dit, souvent parce qu'ils l'ignorent eux-mêmes, c'est que ce fondateur génial était un religieux. Sinon, n'est-ce pas, quel cas de conscience! Enseigner selon la pensée d'un membre de l'Infâme comme disait ce GRRRand honnête homme de Voltaire.
Bref encore un ( de C.....! ). Voici ce qu'en dit l'encyclopédie wikipedia.
: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gregor_Mendel
( 4 ) Mgr Georges Lemaître : ( Un évêque! « Damn'd », comme diraient Blake et Mortimer ).
Encore un. Et qu'à coup presque sûr, vous ne connaissez pas.. Je veux parler de Georges Lemaître. Il est né à Charleroi et, écoutez bien ( Charleroi, 17 juillet 1894 – Louvain, 20 juin 1966) c'est un chanoine catholique belge,astronome et physicien, et même un évêque. Sa « théorie de l'atome primitif », visant à expliquer l'origine de l'univers, est à la base de la théorie du Big Bang.
Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Lema%C3%AEtre
Et pourtant selon les auteurs du petit articulet médiocrissime du journal Le Monde ( aaahh! Intellectuel!! comme diraient nos deux vieillards sympas des muppet's show, « in-tel-lectuel ! Mmhhhh!; Bande de c... ou plutôt de « niais ». ( mes anciens élèves, relayés par leur stipendié d'INTERIM, vous diraient que « niais » est la plus explosive des insultes qu'est capable d'exprimer le Scrutateur ).
Comme quoi il vaut mieux lire l'Equipe, ou Le Scrutateur, que Le Monde.
Si ces petits messieurs avaient lu Pierre Dac ils l'auraient bouclée. « Parler pour ne rien dire, et rien dire en parlant sont les deux principes majeurs et rigoureux de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir ».
L'un des drames de notre époque est la multiplication de ce genre de « zinzintellos » persuadés d'être géniaux, gonflés d'importance et de mépris pour ceux qu'ils appellent les c.... Multiplication vérifiable immédiatement par chacun, ce qui prouve que comme dans le film fameux le plus c..n'est pas toujours celui, ( ou ceux ) que l'on croit.
Suivez le conseil de Frédéric Dard ( vous savez, le papa de San Antonio ) : « Si, dans la rue, vous criez « bougre de con »! tout le monde se retourne ».
Edouard Boulogne.
Projet de sujet pour le bac 1016 : « Le projet cartésien de recherche d'une science achevée qui nous rendrait « maître et possesseur » de la nature, est-il accompli »?