6 Janvier 2016
Sur la photographie n° I : 1 ) Staline et Nicolas yeshov. 2 ) Et quelques années plus tard...Staline Tout seul ( enfin avec Molotov et quelques autres. Yeshov, qui a cessé de plaire, a été expédié dans un autre monde. N° II : Le paysan et l'information formateuse.
Quand on n'est pas climatologue ( comme moi ) il importe d'être prudent, à l'écoute des médias que nous avons, pas seulement en France ( laquelle est de plus en plus à la remorque des grands lobbies américains, quand ils nous parlent, entre autres choses, du « changement climatique ».
Non pas du changement climatique comme tel, qui est un fait, mais de ses causes, qui seraient imputables totalement aux malheureux terriens que nous sommes.
De là à nous dicter, pour un temps, nos comportements dans le défilé des jours, il n'y a qu'un pas que certains n'hésitent pas à franchir comme on va le voir.
Quand donc on n'est pas un crack, en matière de climatologie ( comme je le suis ), on écoute, on se renseigne.
Mais quand on n'est pas encore abruti par le conformisme de plus en plus installé, comme il me semble être encore ( un peu ) on réfléchit, et l'on doute. Principe fondamental de la philosophie, pas seulement cartésienne ( c-à-d la philosophie de Descartes ).
« Penser, c'est dire non » disait Alain, célèbre pédagogue platonico-cartésien. Un Platon, un Descartes, que sans superstition aucune à l'égard des grands maîtres du « passé » ( ce passé qui ne passe pas », comme disait un historien engagé et supposé humoriste par les gens qui tentent de réfléchir en liberté ), qu'on peut ne pas considérer, - quand ils nous dérangent, - comme des témoins obsolètes d'un passé révolu, tout juste bons à être naphtalinés dans les musées archéologiques.
Je me souviens d'avoir conféré, il y a une vingtaine d'années, avec un vieil ami magistrat, juge d'instruction, et pourtant le meilleur homme du monde, et surtout de vaste culture, ce qui n'est pas la règle chez les juristes, en dehors de leur spécialité.
« Il ne faudrait pas me disait-il, oublier qu'en matière de changement climatique, on est dans le domaine de la longue durée, là où l'on ne compte pas par décennies, ni même par siècles, mais par dizaines, voire par centaines ou milliers de siècles ».
Et, de fait, il fut un temps où le bassin parisien était recouvert par la mer, par suite d'un réchauffement, et les flots venaient battre la colline de Montmartre là où, bien plus tard, devait s'élever Paris, « la ville aux mille tours, la reine de nos Tyr, et de nos Babylone » » comme disait Victor Hugo.
Et puis, nouveau changement, la mer se retira, et laissa la Seine dessiner son parcours tout en boucles et en élégantes arabesques. ( « arabesques »? Peut-être avons-nous là l'origine, selon Jacques Chirac, de l'hypothèse de l'antériorité du monde musulman sur la chrétienté en Europe! Allez savoir...! ).
Or, «in illo tempore » ( en ce temps là ), il n'y avait pas de projections cataclysmiques de CO 2 dans l'athmosphère, du fait tout au moins de l'activité humaine ( peut-être peut-on, en guise de boucs émissaires, penser aux vaches intempérantes et pas éduquées? Allez savoir ).
Pensée béotienne?
Comme diraient nos compatriotes normands, d'avant le grand remplacement : « p'tèt ben qu'oui, mais « p'têt be qu'non ».
Le descendant, que je suis, de paysans marie-galantais, résiste. Ces gens là vous savez sont têtus.
Surtout sur l'existence de groupes de pression ( démocratiques, et tout. Naturellement ) puissants et...installés.
Cet article de La Dépêche le confirme, par l'exposé de faits, vérifiables.
Qui donc disait « penser, c'est dire non »?
Avec lui, je persiste, - même si penser peut aussi exiger le « oui », - et je signe :
Votre Scrutateur.
http://counterdimension.free.fr/Robin/pole/art_jouzel.htm
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14 décembre 2015 13 h 10 min·
http://reinformation.tv/quentin-letts-bbc-changement-climatique-reportage-peles-47917-2/
L’affaire Verdier a son pendant outre-Manche, en la personne de Quentin Letts dont un documentaire qui ose quelques piques sur le changement climatique diffusé sur BBC Radio 4 a été censuré, effacé de l’« i-Player » de la radio, inaccessible, introuvable sur Internet. Le documentaire s’interrogeait sur l’utilité de l’Office météorologique britannique public. Sous le titre What’s the point of the Met Office, il donnait notamment – sur un ton léger – la parole à des personnes qui mettaient en doute la capacité de cet organisme public à faire des prédictions autrement qu’à très court terme. Cela a valu à Letts une verte réprimande de la part des « huiles » de la BBC, sous la pression du lobby de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le programme de Quentin Letts a donc été supprimé du serveur de téléchargement à la demande, aussi certainement que Nikolai Yezhov a été effacé des photos prises aux côtés de Staline en 1940 pour être tombé en disgrâce, constate le réalisateur, amusé. Mais est-ce si drôle ?
Quentin Letts ne pensait pas à mal. Son programme relevait du « divertissement estival »… Mais la BBC Trust, qui supervise tous les programmes, a tout pris au tragique. Il est reproché au réalisateur de ne pas avoir montré « suffisamment de respect pour le changement climatique ». Une des personnes interrogées avait plaisanté par exemple en disant que le « Met Office » allait certainement réclamer davantage d’argent pour acheter de plus gros ordinateurs qui leur permettent de se tromper avec plus de précision ». Letts n’avait pas « rendu compte de l’opinion scientifique dominante » : lèse-majesté ! Il aurait dû expliquer davantage le « changement climatique »…
Pire : le réalisateur a fait l’objet d’un volumineux rapport l’accusant d’« avoir enfreint les règles d’impartialité de la BBC ». Curieuse impartialité.
Quentin Letts se défend, lui, d’avoir jamais contrevenu à la règle supposément imposée par la BBC lors de la définition du contenu du documentaire de « ne jamais aborder le sujet du dérèglement climatique », pour la simple raison que personne ne lui en avait parlé à ce moment-là. « Pourquoi donc un journaliste indépendant devrait-il accepter une telle restriction ? Pourquoi le changement climatique devrait-il faire l’objet d’une telle protection particulière ? », demande Letts, qui ne se définit même pas comme un climatosceptique.
A la suite de cette affaire, les productions radio « Religion and ethics », qui a vendu l’émission à BBC Radio 4, ont dû faire suivre à ceux de leurs producteurs qui ne l’avaient pas encore fait un module de formation en ligne de la BBC Academy sur le reportage impartial. Où l’on apprend que ce module comprend une séquence importante sur les reportages sur le dérèglement climatique. Où l’on apprend aussi que toutes les émissions comportant des mises en cause des « points de vue scientifiques dominants » sur changement climatique doivent être placées sur une « liste à risque » dès l’instant où la BBC en passe commande. Dans le cas de Letts, personne ne s’était méfié.
Avant toute diffusion d’une émission, enfin, les producteurs vont désormais devoir remplir une fiche de conformité où ils répondront à la question de savoir s’il contient un point de vue personnel qui ne soit pas contredit par l’expression d’une opinion contraire, et devront expliquer comment, dans le cas d’une émission exprimant un point de vue personnel, ils y sauvegardent concrètement le principe de l’impartialité.
Cette affaire, tout comme l’affaire Verdier en France, pose la question de l’indépendance dans le traitement des sujets et celle de son corollaire, la censure. Ce n’est pas un hasard si George Orwell donnait dans son roman 1984 le nom de « ministère de la Vérité » à la BBC.