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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Hollande peut-il rebondir en tenant compte de la leçon de politique que lui administre Christiane Taubira?

Hollande peut-il rebondir en tenant compte de la leçon de politique que lui administre Christiane Taubira?
Hollande peut-il rebondir en tenant compte de la leçon de politique que lui administre Christiane Taubira?

Pour Christiane Taubira, et ses « amis » de l'extrême gauche, une collaboration avec le François Hollande de 2016, si éloigné ( en paroles ) de celui de 2012 et de ses pesantes anaphores ( moi président, moi président , etc ), est devenue impossible.

Ces gens là et leurs partisans devraient se demander pourquoi, invariablement les gouvernements dits de gauche, avec une sorte de nécessité mathématique, et plus ou moins rapidement, s'orientent vers une politique dite « de droite ».

De droite, c'est trop dire. Disons simplement vers une politique moins irréaliste.

 

Politique du rêve, et politique de la réalité.

 

La droite n'est pas, comme le croient naïvement des esprits superficiels, le parti de la conservation ( les conservateurs ) ce qui ne serait déjà pas mal pour un pays comme la France, possesseur d'un grand héritage.

Et la gauche, le parti du mouvement, donnant au pays des impulsions neuves, innovatrices. L'alternance permettant périodiquement les ajustements nécessaires.

Ce schéma trop idéal ne correspond pas à la réalité des faits.

La gauche, surtout depuis le XVIII ème siècle et la révolution française se veut comme créatrice d'un homme nouveau, d'une société idéale ( utopie : http://www.lescrutateur.com/article-qu-est-ce-qu-une-utopie-par-edouard-boulogne-112448348.html ).

« Il y a du mal dans le monde » comme disait Candide, le personnage du conte de Voltaire.

Et ce mal, la gauche prétend le détruire par l'action politique et révolutionnaire. D'abord en détruisant toute trace du passé qui, selon elle, pèserait de tout son poids de mauvaises et injustes habitudes sur les générations nouvelles. « Du passé faisons table rase » disait la chant de l'Internationale qui ouvrait, il n'y a pas si longtemps toutes les réunions publiques du parti communiste.

C'est en cela que la gauche est, ou se veut révolutionnaire. La révolution eut longtemps pour modèle la révolution française de 1789 ( sanglante et totalitaire ), et les révolutions russes ( de 1917 ), et chinoises ( de 1949 ) encore pires.

Tout ce sang a fini par écoeurer les « masses populaires » occidentales. Mais l'idéologie de gauche a subsisté, et aujourd'hui les petits bourgeois qui s'en veulent les phares ont choisi l'action psychologique, et la marxisme modulé d'un marxiste italien Gramsci, pour qui c'est par la possession des âmes, l'action psychologique et culturelle par le biais du contrôle de l'école, de l'action culturelle, et des médias, que l'on façonnera les esprits juvéniles, qu'on les orientera vers les voies du salut qui nient toutes les réalités qui s'opposent aux rêves du bonheur universel et permanent.

 

Année 68 : Moment de la transition de la vieille à la « nouvelle » gauche.

 

La gauche est le refus du passé, et du réel, en ce qu'elle nie, et l'affirmation d'un monde idéal et rêvé, de l'ordre du fantasme, sur sa face « positive ».

L'année 1968 en Allemagne, en France ( mai 68 ), aux USA ( surtout ) est l'année zéro de la « nouvelle ère ».

Les slogans de mai 68 à Paris sont révélateurs : «  sous les pavés, la plage », « demandez l'impossible », «  Il est interdit d'interdire », etc.

Il y a eu une littérature abondante sur ces nouveautés ( pas si nouvelles, car cet état d'esprit a toujours existé ). L'un des ouvrages les plus incisifs de l'époque écrit par deux psychanalystes, ( sous le pseudonyme d'André Stéphane ) s'intitulait L'univers contestationnaire ( Chez Payot ).

Je n'en retiendrai qu'un thème dans cet article :la contestation 68 ( de gauche ) relève de fantasmes infantiles, sous l'emprise du « principe du plaisir » et du refus correspondant du principe de réalité, chers à Freud et à son école de pensée.

Pour aller à l'essentiel, dans le cadre d'un éditorial de blog, il s'agit du constat par Freud, que tout enfant qui nait vit sous l'emprise du désir de continuer la vie intra-utérine, relativement paisible et sans histoire, menée jusqu'alors.

La naissance se traduit par le contact avec une réalité et des problèmes et stimulations pénibles, que l'enfant s'efforce autant que possible de conserver, inconsciemment au début, par ses comportements « d'enfant gâté » : « toute conduite a pour origine un état d'excitation pénible, et tend à aboutir à une réduction de cette excitation, avec évitement du déplaisir et, le cas échéant, avec production de plaisir. ( … ) un tel état de chose est à peu près réalisé par le tout jeune enfant, à l'âge où il bénéficie des soins maternels : il trompe le « déplaisir » dû à l'accrois­sement de stimulation et au délai dans la satisfaction par la décharge motrice, en criant et en luttant, et il « hallucine » alors la satisfaction désirée. Chez l'adulte, bien portant, le principe de plaisir se manifeste par la tendance à se fermer aux impressions déplaisantes, et surtout par la rêverie et le rêve ».

Le devoir des parents, et par delà des éducateurs responsables, est de faire rompre le bébé progressivement avec le « plaisir » ( correspondant à l'inconscience, et au sommeil ) et à accepter le principe de réalité. « Inversement, à un développement progressif correspond l'emprise croissante du principe de réalité, c'est-à-dire d'une modification du principe de plaisir qui tend aux mêmes buts, mais en s'accommodant aux condi­tions imposées par le monde extérieur. »

Le principe de réalité ne refuse pas le plaisir, et ne supprime pas le désir de plaisir, mais il substitue à l'instinct de plaisir évoqué plus haut, la prise de conscience que ce qui sera accessible en matière de plaisir ne le sera qu'en tenant compte des réalités à vaincre selon des règles qui demandent efforts et sacrifices : « le principe de réalité ne détrône pas le principe de plaisir : c'est seulement une sauvegarde; le plaisir immédiat est abandonné en, faveur d'un plaisir ultérieur plus sur.

En ce qui concerne l'appareil mental, la substitution du principe de réalité au principe de plaisir se traduit par le développement des fonctions conscientes d'ajustement à la réalité, l'attention, la mémoire, le jugement, qui se substitue au refoulement, l'action adéquate à la réalité, qui se substitue à la décharge motrice ». ( les citations entre guillemets, sont extraites du livre de Lagache sur La psychanalyse PUF ).

Il faudrait lire l'ouvrage d'André Stéphane ( malheureusement non réédité ) qui, certes avec ironie et un peu de cet esprit de polémique sans lequel la politique devient aussi ennuyeuse qu'un discours de Jean-Marc Ayrault, passe la nouvelle idéologie de la gauche à la moulinette pour le plus grand plaisir des amoureux de la vérité.

 

L'idéologie de nos gouvernants : Irréalisme et permissivité radicale.

 

Il est impossible si l'on réfléchit un peu au-dessus du bavardage avilissant des médias et de leurs clients prioritaires les politiciens ordinaires ( 95 % de la corporation ) de ne pas retrouver les caractères de l'idéologie ci-dessus évoquée avec « l'action » des gouvernements de la France, depuis l'arrivée de Mitterrand au pouvoir, même sous Chirac, dès que par opportunisme il se fut émancipée de l'influence de ses anciens tuteurs, Marie-France Garaud et Charles Pasqua.

Il est significatif de constater que le seul acte significatif du quinquennat en cours, de l'avis même des hommes de gauche, est le vote de la loi sur le mariage homosexuel, et alors même que celui-ci constitue un déni de réalité, car pour faire des enfants il faut un homme et une femme; et pour que ces enfants s'épanouissent ils doivent trouver un terreau sain et approprié, c'est-à-dire une famille.

Mais la famille est une institution, et c'est même pour cela, à cause de qu'il peut y avoir de consistant et de réel en sa notion, que la famille a été si longtemps combattue par la gauche, qui la considérait avec Marx comme une institution aliénante et bourgeoise.

Aujourd'hui la famille résiste mais elle est atteinte et vacillante.

C'est le moment où la gauche, et une fraction décadente et veule de la « droite » ( qui ne l'est que fictivement pour mieux berner les électeurs ) institue le « mariage Gay ». Ces gens là n'en sont pas à une contradiction près. Et comme les futurs époux, épouses, ne peuvent toujours pas avoir d'enfants, alors on invente des GPA ( gestations pour autrui ) qui inaugurent une forme de commerce que l'on croyait, du moins en occident, morte et enterrée : le commerce des enfants, c'est-à-dire une forme renouvelée des anciens esclavages.

Oui voilà la seule « réussite » de C.Taubira en trois ans et demi de pouvoir, et la seule « réussite » de ce gouvernement.

Taubira, qui, nous dit-on, ne serait plus indépendantiste guyanaise. Mais si devant la réticence profonde du peuple de la Guyane à la rupture avec la France elle avait choisi de tenter de détruire celle-ci, en s'incorporant à un de ses « gouvernements » pour saper ses institutions et traditions séculaires.

C'est ce que je crois de cette femme arrogante, provocatrice née, plus douée pour le bavardage parlementaire et les conspirations de groupuscules déconstructionnistes que pour toute autre chose.

 

Un crachat jeté au visage de François Hollande qui le mérite bien.

 

Il n'en reste pas moins, que Valls mis à part, elle fut le seul « homme » du gouvernement pour employer un langage aujourd'hui interdit par la mode féminisante.

On peut détester Taubira, ( politiquement, car pour les personnes dans leur intimité, je suis plus modéré. Que Taubira pleure parfois, toute seule, cela peut être faux, pour déclencher une sorte de pitié paralysante chez l'adversaire. Mais cela peut être vrai, car il y a des gens qui pleurent devant leur miroir en contemplant le désastre de leur vie ), mais il faut constater qu'elle a « du caractère », et qu'elle a su constatant l'emploi de ce qu'on voulait en faire : la femme, la femme de gauche ( donc...généreuse ) la femme NOIRE, à l'heure de la suscitation des minorités intouchables : ( La femme des féministes, les « gays », les noirs du négrisme c'est-à-dire du racisme anti blanc, etc, etc ) qu'elle a su donc, au moment par elle choisi, jeter au visage du politicien habile mais sans envergure POLITIQUE, le crachat vénéneux, ironique et suave, que j'approuve pleinement : «Ce fut pour moi un immense honneur d'être garde des Sceaux et en particulier sous ce président, François Hollande».

Soyons certains que nous aurons à reparler de madame Taubira. J'en suis l'adversaire absolu pour les raisons que j'ai dites. Mais la guerre est aussi déclarée désormais entre les nihilistes de la gauche. Il faut pour ceux qui en ont l'envergure s'en féliciter en veillant à ce que la destruction ne dépasse pas les limites de la gauche et pour, peut-être, si cela est encore possible, rendre la France à son destin qui n'est pas la médiocrité.

Une guerre totale, et politicienne en diable ( c'est le mot convenable ) car il n'est pas certain que derrière les protestations d'amitié de ses « amis » de l'extrême gauche la sincérité soit, elle, le mot adéquat.
Car Montenbourg, Hamon, Mélenchon et autres turlupins de la cafardise ne sont pas aujourd'hui si contents contents de la récupérer dans leurs rangs de va-t-en-guerre. L'homme, l'homme vrai, ils le savent, n'est peut-être pas celui qu'on pourrait penser.

 

Le Scrutateur.

 

 

 

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A
Notre Groland national n'en a rien à f... pour dire les choses de teles sortes qu'elles soient comprises. Plus ça couaque, plus ça l'arrange. Plus la gauche est faible, plus il est fort : il est dans la place, et il n'entend pas la céder. La déconsidération de la gauche est réelle et celle de sa personne rejaillit sur toute la gauche. Seule la victoire de Groland garantit à nos socialos de rester à proximité de la mangeoire, et ils le savent. Alors plus la gauche est nulle, plus ça se dégage autour de Groland et plus cela fait son affaire. Seul en lice, il a toutes les chances de l'emporter. Ne le sous-estmiez pas, c'est un malin, il est diabolique, et totalement dépourvu de tout affect, de tout sens moral et, par voie de conséquence, de tout amour-propre.
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L
Le départ de taubira, ne changera rien !C'est le départ de hollande qui changerait quelque chose, la place serait libre...oui mais pour qui ? Personne en vue à l'horizon!!!
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