Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
9 Janvier 2016
A la télévision, il y a ce que nous voyons, qu'on veut bien nous montrer.
De temps à autre tel journaliste, plus audacieux, ou facétieux, ou plus....libre, mais la liberté est dangereuse, et ce journaliste « libre » risque gros de se retrouver dans un placard comme on dit ( c'est-à-dire payé à ne rien faire. Nous n'en sommes pas encore au goulag, mais cela pourrait venir ).
En 1966, le général de Gaulle s'apprêtait pour une intervention à l'ORTF.
Dans les studios, on était un peu en avance, le général était prêt, maquillé, et tout. La technique était en retard. Il fallait faire patienter le chef de l'Etat.
Un journaliste qui lui faisait la conversation lui dit, à brûle pourpoint : « mon général, êtes-vous heureux » ?.
Le grand Charles interloqué lui répondit après une seconde « untel ! est-ce que vous me prenez pour un con? ». ( la séquence, bien des années après fut communiquée au public dans une émission sur les...coulisses de la télévision ).
On comprend que pour le général la question du « bonheur , ( heu-reux! comme disait l'humoriste ), était hors sujet, superfétatoire, et qu'elle était du niveau des midinettes plus que d'un homme d'Etat.
Les années ont passé.
La question du bonheur est devenu un « droit de l'homme », comme si cela avait un sens. Mais le « niveau qui baisse » n'est plus seulement une question concernant l'école avec le « droit au baccalauréat » pour tous.
En témoigne cette indiscrétion qui date d'aujourd'hui.
Voyez cette video de Manuel Valls, et comparez avec Michel Debré ou Georges Pompidou :
https://www.facebook.com/video.php?v=1111053612246229&set=vb.507685755916354&type=2&theater
Le Scrutateur.