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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Non à la dislocation de la France, par Paul-Henri du Limbert.

Non à la dislocation de la France, par Paul-Henri du Limbert.

Les Corses viennent de sonner le tocsin, et de donner l'exemple. Depuis de nombreuses années les « élites » politiques et médiatiques donnent l'exemple contraire. Tout dans leur discours donnent l'impression qu'au nom d'une idéologie nihiliste, et d'un mondialisme sans âme, ils ont décidé d'en finir avec la France, avec la chrétienté, au profit d'une société matérialiste, mercantile tout en donnant l'impression de pousser au premier rang, paradoxe des paradoxes, l'islam, guerrier et fanatique.

Des Hidalgo, Valls, Edwy Plenel et tant d'autres ont choisi sans équivoque ce camp opposé à toutes nos traditions et tous nos intérêts.

Sous leur direction la France donne l'impression d'être le grand malade de l'Europe.

Le « racisme », la « xénophobie », « l'islamophobie » sont devenus les mots pièges que l'on jette à la figure de ceux qui rappellent que la patrie de St-Louis, de Louis XIV, de Descartes et de Bergson, est celle d'un grand peuple, et le siège d'une grande civilisation. Le rappeler serait faire montre de tous les défauts que l'on désigne sous ces termes pièges, et destinés à nous fermer la bouche, et à subir toutes les avanies.

En Corse des Français disent « ça suffit ». Comme les mêmes causes engendrent les mêmes effets, il y a lieu de penser que des mouvements de révoltes analogues vont se produire sur le « continent ».

L'article qui suit l'exprime, dans Le Figaro, avec fermeté et modération.

 

Le Scrutateur.

 

 

« Ceux qui côtoient régulièrement François Hollande le disent inquiet et tourmenté. On le comprend. En cette année tragique, tout l'aura ramené vers ce à quoi se résume la France d'aujourd'hui et qui tient en un seul mot: dislocation. 2015 a commencé avec des attentats meurtriers commis au nom d'Allah. Elle se termine avec des manifestations qui voient des milliers de Corses marcher en criant: «Arabes dehors!» Hélas, on en est là.

Certes, saccager un lieu de culte est hautement répréhensible, de même que se faire justice soi-même. Mais tendre un guet-apens aux pompiers et les accueillir avec des pierres et des barres de fer l'est tout autant. Sans guet-apens, pas de saccage ni cris de haine. Des millions de Français en sont convaincus - notamment ceux qui ont voté FN aux élections régionales -, et il ne sert à rien d'inverser la hiérarchie des responsabilités, sous peine de les révolter un peu plus.

Si François Hollande est inquiet, c'est parce qu'il a bien compris l'engrenage mortifère dans lequel s'est enferrée la France et qui, si l'on n'y prend garde, pourrait conduire tout droit à la guerre civile. Une communauté contre une autre et des «expéditions punitives» qui succéderont à d'autres. Son rôle est d'appeler à la raison, mais sans faiblesse ni ambiguïté.

Sa tâche première consiste à faire respecter l'ordre républicain partout en France. À commencer par les cités. On s'est résigné à l'invraisemblable idée selon laquelle la police ne peut plus se rendre là où elle le devrait. Comme les pompiers, le Samu et autres services publics. Il est urgent de renverser ce funeste ordre des choses, d'imposer la loi partout et d'une manière intraitable, sous peine de voir grandir ces ghettos qui n'ont d'autre ordre que celui des bandes et/ou celui des prêcheurs de haine.

À l'heure où le pays s'interroge sur ce qu'il est et où certains défendent une forme coupable de relativisme, le chef de l'État doit aussi rappeler qu'il existe une identité française, et non plusieurs. Une identité française exigeante et qui repose sur un socle non négociable de valeurs communes. Son camp n'aime pas l'expression? Tant pis. Il en va de la cohésion nationale et de la paix civile. S'il ne la défend pas, s'il ne l'impose pas, d'autres s'en chargeront à sa place, à leur façon. Comme en Corse cette semaine. Est-ce vraiment ce que l'on veut? »

Paul-Henri du Lambert.

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M
il parait que la France et les français sont en guerre. ah bon? j'avais pas remarqué.
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D
Mais non, il n'est pas inquiet de la dislocation de la France, il est inquiet de son sort à lui.
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