30 Novembre 2015
Notre ami Petrus Angel nous fournit d'utiles outils pour essayer de nous faire une idée personnelle sur la question climatique, au milieu du vacarme de la kermesse organisée à Paris, pour faire oublier d'autres problèmes d'urgence extrême.
Le Scrutateur.
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Une déferlante médiatique nous alerte depuis quelques années sur les risques que font peser sur la planète et l’humanité le réchauffement climatique du aux émissions de gaz à effet de serre.
La presse unanime nous assène que le surcroit de CO2 induit par les activités humaines réchauffe la planète entrainant fonte des glaces, élévation du niveau de la mer, et à terme tout un cortège de calamités (évènements climatiques extrêmes, sècheresse, extinction d’espèces animales et végétales, maladies, exodes massifs de réfugiés climatiques, guerres, etc).
La preuve en serait donnée par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), un organisme institué par l’ONU en 1988, qui au fil de ses rapports successifs (1 tous les 5 ans) se montre de plus en plus alarmiste : le dernier en date (2013) prévoit en cas de doublement des émissions de CO2 une élévation de la température pouvant atteindre 4,8° en 2100.
A l’exception de quelques sceptiques (considérés au mieux comme des hurluberlus irresponsables au pire comme des agents stipendiés par l’industrie pétrolière), il y aurait consensus de la communauté scientifique sur cette question.
La classe politique (du moins en occident), avalise sans réserves les recommandations du GIEC par peur d’une sanction électorale : toute prise de position qui contredirait les thèses du GIEC leur est désormais impossible.
Une mécanique implacable s’est ainsi mise en marche : l’origine anthropique du réchauffement acceptée comme une vérité scientifique, les décideurs politiques sommés de prendre dans l’urgence des mesures drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, une opinion résignée à la catastrophe inéluctable, une minorité activiste en mal de noble cause à défendre et trouvant dans la question climatique une extension possible du domaine de la lutte.
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